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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 15:15

La tradition hivernale, depuis déjà quelques années, consiste en février à faire, sur la neige, griller quelques plats sympathiques. Aujourd'hui avec les randonneurs grenoblois c'est au dessus d'Autrans et d'Engins que nous nous sommes fixés rendez vous. Et c'est au Pas de Bellecombe précisèment que cela se passe. Une montée en véhicules trés tranquille jusqu'au Truc, petit hameau proche de Bouchet. Cet hameau fait partie des 30 qui constituent la commune d'Autrans. Une fois les véhicules garés c'est le départ par le sentier Vert Jaune, balisage spécifique Vercors, pour atteindre notre lieu de grillade.

P1170716Le sentier est bien craquelé et le son des pas sur cette neige-glace nous accompagne tout du long. Les raquettes sont sur les sacs à dos et y resteront toute la journée, au moins elles seront bien aérées et pour une fois elles n'auront pas à subir le poids du randonneur. Au départ la température est particulièrement frisquette mais, peu à peu, elle s'améliore nettement et sous les effets du soleil nous nous retrouvons presque en tee shirt. Et voilà que survient vers 11H30 le replat du Pas de Bellecombe, là nous trouvons bois et espace pour allumer le feu et griller godiveaux et poitrine fumée.

P1170723Certes la cuisson a demandé du temps car produire des braises sur de la neige est une opération délicate, à laquelle nos amis Nono et les 2 Daniel se sont parfaitement occupés. Pour combler l'attente Elisabeth a sorti une bonne bouteille de Banyuls qui fut vite vide et Gisèle un bon cake olives-lardons en accompagnement qui fut vite mangé. Puis, lorsque la cuisson fut à point, les quatorze bouches présentes ont rapidement avalé ces mets. Le dessert fini et les fioles rangées le retour est sonné. Par le pas de l'Ours tout d'abord puis les Gaboreaux et le GR enfin nous retrouvons le Truc.

Une des particularités de notre association c'est que nous avons coutume d'arroser nos anniversaires. Et comme nous sommes quand même assez nombreux, il ne se passe pas un mois sans une telle cérémonie. Aujourd'hui c'est Gisèle qui s'y colle et ma foi c'est avec grand plaisir que nous avons mangé gâteau et bu cidre.

P1170727Et cela auprès dans un endroit typique et peut être un des rares restants en Isère et peut être même en France. Ici, au Truc, il y a à côté de la fontaine-lavoir un espace de travail pour ferrer chevaux ou boeufs. Cet espace parfaitement conservé est illustré par une photo montrant comment agissait le maréchal ferrand pour faire son travail sur ces animaux. Aujourd'hui au lieu de cela nous avons profité du soleil pour boire et manger. Mais en discutant beaucoup sur cet appareil. Et bien sur nous n'avons pas pu trouver de réponses à toutes nos questions à propos de tous les élèments qui constituent ce lieu.

P1170726Mais chacun d'entre nous y réfléchit et peut être que, à l'occasion d'une nouvelle sortie ici, nous trouverons réponse. Et c'est en souhaitant bon anniversaire encore à Gisèle que nous sommes remontés dans les véhicules pour un retour dans la cuvette.

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 17:01

En ce dimanche de fin février où la température s'annonce élevée, nous sommes 12 à la MJC et c'est direction Le Laus que nous suivons Françoise, l'animatrice de la journée. Bien garés au parking nous évitons les chutes car le sol est particulièrement glacé. Puis, raquettes aux pieds, c'est le départ de la petite troupe. La route traversée nous prenons en face les traces dans la neige gelèe-glacée-craquante du ruisseau. Et c'est au son de CRRE CRRE CRRE que nous parvenons jusqu'au carrefour de la piste de fond et de la route.

P1170706Quelques raccourcis pour éviter les virages, un peu de route pour se reposer ensuite et c'est le fameux passage sous le pont qui suit la grande ligne droite au niveau des chalets d'Izoard. Là nous commençons à voir le bout car peu après apparait le refuge Napoléon. Celui-ci atteint 4 des notres feront la pause pendant que les 8 autres iront respirer le vent violent du col. Quelques photos sur les montagnes environnantes notamment celles du Queyras avec en premier plan la Dent de Ratier et plus loin le point culminant de ce massif : la Font Sancte. De l'autre côté le Chaberton, le Mont Thabor et le Grand Galibier offrent des altitudes dépassant les 3000 où aujourd'hui la casquette des skieurs de randonnée doit être bien vissée.

P1170712Au col lui même la superbe stèle qui indique l'altitude de ce lieu, aujourd'hui semble toucher le ciel et bien sur celui-ci est d'un bleu étincelant. Oui me direz vous, mais est-il briançonnais ce bleu ou queyrassin. Personnellement je pense plutôt briançonnais, mais je sais qu'à la lecture de cet article, bon nombre d'amis penseront queyrassin. Qu'ils soient rassurés ce bleu là n'existe pas ... à Grenoble où je retourne demain.

P1170715Le vent quand même est bien posé sur le col, alors nous décidons de rejoindre nos amis au refuge afin de continuer notre circuit par le sentier de la Mule. Peu avant dans un virage sous le refuge nous constatons que des naufragés (ils devaient venir du Queyras et ils n'ont pas vu le refuge en passant) ont construit quelques igloos pour se mettre à l'abri. Nous continuons malgré tout et sur le sentier nous décidons de nous substanter quelque peu.

Oh le repas sera vite avalé car par manque de siège il faut soit rester debout, soit s'asseoir au contact de la neige. Et la neige cela refroidit quelque peu le postérieur. Alors une fois le gâteau de Gabrielle avalé nous avons repris notre cheminement et par le bois Noir nous avons rejoint le ruisseau de l'aller, le Laus et le parking. Comme il est de bonne heure une longue halte au restaurant de l'Izoard pour une collation bien méritée. Au restaurant hélas Maria n'était pas là. Maria c'est l'animatrice de gymnastique de certaines de nos randonneuses du jour. C'est dommage, son absence, car elle aurait pu leur faire faire quelques étirements, alors trés déçues de cette absence elles ont compensé en faisant des étirements linguaux. Mais quel bonheur que ces trois quart d'heure de repos au soleil de Cervières

 

Pour visualiser le descriptif de la randonnée suivre le lien :

http://www.visorando.com/randonnee-le-col-d-izoard/

<!-- Carte Visorando --><iframe height="300" width="400" frameborder="0" scrolling="no" src="http://tiers.visorando.com/index.php?component=externe&task=showCarte&idRandonnee=2815&satellite=1&carte=1&navigation=1&panZoom=1&mousePosition=1&scaleLine=1"></iframe><br /><a href="http://www.visorando.com" target="_blank">Randonnée avec Visorando</a><!-- Fin carte Visorando -->

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 17:12

Chaque année à la même époque une joyeuse colonie de vacances s'ébranle sur les chemins du Briançonnais pour faire un feu de camp. Cette phrase  de présentation présente plusieurs idées fortes qu'il faut détailler :

1 - L'époque : c'est  toujours pendant les vacances de la zone A (rien à voir avec un zona) ce sont les vacances de Grenoble car je suis pendant celles ci sur Briançon,

2 - La colonie de vacances (joyeuse) : en effet pour cette sortie il y a souvent plus de 30 personnes (31 aujourd'hui) et cette troupe est toujours d'humeur joyeuse,

3 - Les chemins briançonnais : effectivement les colons résident dans le coin, nous ne pouvons donc pas aller sur les chemins pyrénéens, c'est trop loin,

4 - Le feu de camp : cela consiste tout simplement à allumer le feu (comme le dit certain chanteur) mais pas que çà.

P1060533Le feu sert parfois à réchauffer, mais aussi si l'on dispose du matériel adéquat à faire griller godiveaux et ventrèche. Et quand ces aliments sont grillés à point, c'est bon le godiveau - ventrèche.

Et c'est donc pour cela que les 30 colons ont répondu présents à mon appel du 23 février. Je ne décrirai pas tous les présents car ils se reconnaitront, par contre les absents ... vous avez eu tort de ne pas venir. Tout compte fait vous avez bien fait car porter dans le sac à dos 5 kg de victuailles plus les grilles cela fait déjà du poids. Alors s'il avait fallu en rajouter... Les absents, donc, ne savent pas qu'il y avait aussi :

Miam-miam.jpg- l'apéro,

- les amuses gueules,

- des cakes,

- de nombreux gâteaux,

- quelques petites bouteilles,

- du café,

- et du génépy.

Mais avant d'en arriver à la dégustation proprement dite il a fallu, sur la route des Tronchets, rejoindre les chalets du Coin. Et oui c'est ainsi que se nomment ces trois chalets précédant ceux du Tronchet. La montée s'est faite au rythme de chacun. Et les arrivées, comme au Tour de France lors d'une étape de montagne, se sont échelonnées. Les premiers ont effectué la corvée bois nécessaire pour le feu et lorsque les derniers sont arrivés la braise était presque faite. Quelques minutes encore et nos maître cooks Bernard, Louis et André se sont rappelés leur jeunesse quand ils étaient scouts. Alors avec patience et maîtrise ils ont fait cuire les godiveaux, puis la ventrèche, qui cette année était fumée.

P1170705C'est bon la ventrèche fumée et tout le monde s'est bien régalé. Dans la foule siffle alors le bruit caractéristique façon TCHAC ou TCHIC qui fait dire à notre ami Daniel que dans le bâtiment, secteur dans lequel il travaillait lorsqu'il était plus jeune, chaque fois qu'une personne entendait ce bruit il s'approchait immédiatement en disant : Tu as besoin de moi. Ah souvenir(s) quand tu nous tiens. Au fait j'ai oublié, lecteur assidu, de te préciser quel type de colons nous sommes. Tu as déjà compris que la moyenne d'âge ne tourne pas autour des 15 ans, certes c'est vrai mais je peux t'assurer, lecteur assidu, que mentalement nous en sommes peu éloignés.

P1170703Car pour fêter la fin du repas nous avons une trés trés bonne chorale qui maîtrise à fond les chansons type Santiallano, Elle descend de la montagne, Dans le mitan du lit et beaucoup d'autres encore. Alors vois tu, lecteur assidu, si d'aventure tu passes par Briançon, n'hésite pas à venir à la MJC le vendredi et dans notre joyeuse colonie nous nous ferons une joie de t'accueillir.

Pour aujourd'hui la sortie est finie, le groupe est content et le retour sur Villard Laté n'a posé à personne de problême, maintenant le prochain rendez vous est donné ce dimanche ... pour d'autres aventures.

Tronchet-2[1]

 

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 08:52

Initialement prévue au lac des Sarailles la sortie de ce dimanche s'est arrêtée au chalet de Peyre Moute. Ce chalet précède de peu le lac et compte tenu de la neige bien froide sur laquelle nous devions nous asseoir, nous avons préféré le sol sec autour de la cabane. Nous avons visé juste car ici en plein soleil et sur les planches présentes autour de la cabane nous avons profité d'une vue exceptionnelle sur la vallée d'Izoard en face.

P1170667Mais avant d'en arriver là nous avons réussi une montée assez délicate. Les raquettes n'étant pas nécessaires nous avons marché dans les traces gelées créées par des skieurs et des raquetteurs. Quelques petites glissades, quelques dérapages avant de passer à la chapelle du hameau de l'Alp du Pied. Après le passage aux ruines de Garnier c'est la séance faune qui nous attend, en effet démarre sur notre gauche le troupeau de chamois.

Groupe chamoisLentement les mères et leurs petits traversent un peu au dessus de nous le sentier, nous avons alors le temps de les compter et c'est le chiffre de 24 qui ressort du comptage. Peu pressés les animaux broutent encore sur notre droite avant de disparaître dans la combe de Roche Moute. Nous reprenons alors notre progression qui nous mène sur la piste militaire reliant le Poët Morand au Col Gimont. Là nous mettons les raquettes car la neige s'amollit fortement sous la chaleur du soleil. Et c'est dans le virage qui suit que nous apercevons la cabane de Peyre Moute où nous dirigeons alors nos pas.

P1170685Là au soleil nous nous restaurons et surtout nous admirons ce magnifique panorama qui nous fait face.

Rapidement la discussion tombe sur le refuge Napoléon, face à nous sous le col d'Izoard, et c'est alors un rappel sur ces fameux refuges répondant au nom de notre ex empereur. De retour à la maison, quelques renseignements sur Internet permettent de répondre à nos interrogations sur ces refuges. C'est pour remercier les Hautes Alpes et notamment la ville de Gap qui l'accueillit avec beaucoup d'engouement lors de son retour de l'île d'Elbe, que Napoléon fit un don pour la construction de 8 refuges dans ce département. P1170666Six seulement furent construits : Col d'Izoard, Col de Vars, Col du Noyer, Col de Mense, Col Lacroix, Col Agnel. Les 2 derniers sont détruits celui du Col Lacroix par l'armée italienne, celui du Col Agnel par une avalanche. Personnellement je ne connais pas ceux des cols du Noyer et de Mense, mais les deux autres au col d'Izoard et de Vars sont maintenant de magnifiques bâtisses particulièrement visitées aux périodes de vacances.

Durant cette discussion la pendule continue à tourner et c'est bientôt l'heure du retour. Nous restons un moment sur l'altitude pour rejoindre rapidement la piste précitée et c'est alors une trés belle descente qui en "poudreuse damée croûtée" nous amène au mur des Aittes.

P1170686Là sur la traditionnelle route des Fonds de Cervières nous rejoignons Cervières et l'église Saint Michel, lieu de notre départ.

Et c'est alors le retour vers nos foyers avant d'aller écouter nos choristes de la chorale Altitudes dans la salle des fêtes de Névache.

 

Et rendez vous jeudi aux Tronchets pour la traditionnelle grillade d'hiver...

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 15:32

A l'Arbb le jeudi  ce n'est, ni pizza ni Mac Do, mais sortie. Des fois en hiver c'est raquettes aux pieds quand il y a de la neige, des fois c'est chaussures aux pieds quand il n'y a pas de neige et des fois quand il y a de la neige mais qu'elle est bien tassée par les motos neige c'est à pied et sans raquette. Et aujourd'hui c'est ce troisième choix qui a été adopté. Onze, nous étions onze au parking de la maison de la montagne à Villard Saint Pancrace à nous élancer dans la petite bise matinale. Fraiche la coquine qui nous a obligée à couvrir mains et oreilles car cela piquait un peu. Alors pour rechauffer tout ce beau monde c'est par une bonne grimpette dans le bois que nous avons atteint les jolis chalets du Lauzin. Une halte conséquente pour admirer le magnifique balisage que nous devons à notre ami Patrice et puis petite grimpette pour atteindre la route du milieu. En effet le joli hameau des Ayes, que nous traverserons plus tard, bénéficie de trois routes : celle du bas, celle du milieu et celle du haut, c'est original n'est ce pas?

La route du bas est plus directe, elle domine le torrent des Ayes et c'est la route ancestrale, celle du milieu est plus récente elle supporte en hiver une belle piste de ski nordique, celle du haut par les chalets du Mélezin est bien trop longue pour que nous l'empruntions. Bref une fois sur la piste du milieu c'est la grande promenade, les groupes de deux ou trois se forment et c'et alors de longues discussions.

En fait en randonnée lorsque les gens discutent sans interruption, c'est que le chemin est plat ou peu montant. Donc je confirme la route du milieu est quasiment plane. Et c'est sans s'en rendre compte que nous atteignons ce magnifique hameau des chalets des Ayes. L'accueil est fort sympathique puisque c'est Sainte Elisabeth qui nous reçoit.

P1170645.JPGEnsuite passé le pont et les chalets qui bordent la route c'est le chemin, toujours bien damé par les motos neige, qui nous conduit après quelques lacets au plan du Peyron. Et oh surprise aujourd'hui le plan est vide. Personne, essayez de vous promener ici entre le 14 juillet et le 15 août vous verrez que c'est pas la même tranquillité. Donc personne mais les tables qui habituellement sont prises d'assaut sont sous 70cm de neige environ. Alors pour pique niquer c'est assis sur la route que nous nous installons. Cela rafraîchit un peu mais le soleil présent et le contenu du sac pallient cet effet de fraicheur. Le café avalé c'est le retour après la traditionnelle photo qui se retrouvera dès ce soir sur le site. Descente éclair par la route du bas pour rejoindre rapidement Villard et son parking de la maison de la Montagne. Et tous nous dirons au moment de nous séparer que c'est quand même bien de pouvoir promener sans difficulté sur ce territoire de jeu absolument grandiose qu'est la montagne. Et quand en plus le beau temps est là c'est encore mieux. Alors, vous les absents de ce jour, viendez avec nous la semaine prochaine.

P1170658

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 18:37

En ce dimanche de février où la température flirte encore avec les -10° nous sommes 10 à la MJC à attendre nos animateurs.

P1170629Ils sont un petit peu à la bourre, certains diront comme d'habitude personnellement je n'abonde pas dans ce sens car vu la circulation au carrefour de Puy Saint Pierre un petit retard est tout à fait excusable. Dès leur arrivée la furie (*) sort du Partner et se met à regrouper tous les participants. Elle a du travail la furie (*) car au départ il y a aussi le groupe de Damien, alors il faut qu'elle regroupe les bons troupeaux, ce qu'elle fait à merveille. Alors lorsque les voitures sont pleines c'est le départ vers Vallouise et le hameau du Sarret. Là, la furie (*) elle s'impatiente grave parce que le troupeau il tarde à s'équiper d'autant plus qu'il y a 4 autres invités qui se joignent à nous. Faut-il raquetter, cramponner ou marcher tout simplement. La majorité prend les raquettes mais sur le sac, les autres cramponnent et enfin, à la grande joie de la furie (*), la troupe démarre. L'animatrice prend la tête et confie à l'animateur le rôle important de serre file. Et par le chemin qui serpente le convoi s'élance.

P1170599A la queue leu leu comme aux plus beaux jours de la randonnée çà papote, çà rigole mais çà avance aussi. Passé le beau chalet en rondins ce sont les zigzags de la forêt qui nous attendent, deux arbres alors nous bloquent le passage mais malins comme nous sommes nous contournons et sautons et le tour est joué. Ce n'est plus alors qu'un sympathique cheminement jusqu'à la cabane de Chouvet. Là dans un recoin tout plat et bien protégée par de gros blocs la cabane offre un bon repos pour déguster le contenu du sac à dos.

P1170619Soupes, sandwichs, gâteaux, café, chocolat et génépy sont alors au menu et permettent de reprendre les forces nécessaires pour le retour. Le départ se fait par le chemin aller mais au carrefour des sentiers nous prenons direction chalets de Chambran pour une variante trés appréciée. Avant les chalets c'est la route que nous retrouvons pour revenir au parking. Quelques parlottes encore car certains préfèrent rentrer directement, les autres feront une halte à Vallouise pour terminer cette agréable randonnée. Et bien sur c'est en se donnant RDV pour jeudi ou dimanche que nous nous séparons à la MJC.

(*) Remarque : la furie, hélas absente sur les photos, c'est Aura que vous connaissez tous.

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 08:53

P1170593Non ce n'est pas un article interdit aux jeunes compris entre ces âges, c'est tout simplement la température recueillie mardi entre Le Pont des Allemands (-10) et le Habert de Billon (-17). De plus au Habert le vent souffle alors le ressenti (c'est trés à la mode ce truc là) en anglais cela se dit Windchill et sur Internet vous trouverez les tableaux qui vous indiqueront cette température en fonction de la vitesse du vent. Bref sans ce tableau nous nous apercevons vite qu'il caille ferme ici dans cet alpage.

P1170585.JPGMais avant d'atteindre ce lieu nous sommes partis du parking du Pont des Allemands où nous avons croisé une grosse équipe du PGHM et de la gendarmerie qui terminait son entraînement. Les gendarmes avaient déjà rangé les skis quand nous avons sorti les raquettes et c'est par la bonne piste forestière que nous avons atteint les magnifiques "remparts" du Monastère de la Grande Chartreuse. Ce monastère où vivent encore quelques moines est une des premières curiosités dauphinoises que nous avons découvert, il y a déjà 34 ans, lors de notre arrivée à Grenoble. Je me souviens qu'un dimanche de printemps au cours d'une sortie en famille au Charmant Som, nous avons rencontré là haut, un radio amateur. Ce personnage fort sympathique scannait alors les fréquences, et tombe alors sur un correspondant polonais. Ils s'adressent leurs salutations par un sympathique code 73 et entame la conversation. Le polonais se situe quelque part en Pologne, notre français lui dit alors être sur un petit sommet dominant un grand monastère où coule une eau a la couleur particulière. Suivant les jours, continue t'il, elle est verte et puis le lendemain jaune. Il finit par lui dire, toujours dans son jargon, que cette eau est en fait un 813. Si vous voulez savoir ce qu'est un(e) 813 cherchez sur Internet et vous trouverez.

P1170591Mais retournons à notre sortie, et plus précisément au Habert, ici l'eau est plutôt claire et le glaçon qu'elle forme irait bien avec le pastis. Mais ce n'est pas de cela dont nous avons besoin, la tisane ou le thé dans les thermos sont bien plus d'actualité. Nous dégustons rapidement le cake d'Anne Marie, dont les fruits confits sont à la limite de la congélation, avant de reprendre le chemin du retour. Nous empruntons le sentier qui directement nous mène à l'abreuvoir gelé et par la piste, le monastère et la piste aller c'est le retour aux véhicules. Et vite dedans car il fait toujours -10 et nous n'aspirons qu'à nous rechauffer sous la douche quelques kilomètres plus bas. La semaine prochaine il fera sans doute meilleur pour vivre d'autres aventures .... mais je n'y serai pas.

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 14:43
Les quelques lecteurs qui parcourent ce blog ont ou auront peut être la joie de passer quelques nuits en refuge ou en gîte. J'en connais qui ont fait l'expérience la semaine dernière de partager la chambre avec d'autres personnes. Ils ou elles ont alors été confronté à ce merveilleux chuintement qui égaille leurs nuits. Alors pour vous tous voici un texte sympathique que nous devons à un auteur de la section du CAF de la Mure et que je vous livre ici. Respirez bien et maintenant lisez ce qui suit ....
 

Il existe une cotation des difficultés en escalade, une échelle des risques d'avalanche, d'autres pour les risques industriels ou sismiques. Curieusement, personne n'a jamais rien conçu de semblable pour décrire un risque largement répandu en montagne mais qui constitue un sujet souvent tabou : les ronfleurs.

Toujours à l'avant garde, le "Petit Echo de l'Alpe Matheysine" a mis au point à titre expérimental une échelle de cotation des ronflements.

 

Cette échelle est basée sur trois critères :- l'intensité du phénomène (faible ou bruyant ?)- sa continuité- sa fréquence (une nuit de temps en temps ou toutes les nuits ?)


Niveau 1 (en montagne, le risque zéro n'existe pas)

Individu le plus souvent silencieux. Laisse échapper exceptionnellement quelques "pfff" sans lendemain, au pire des chuintements de chasse d'eau fuyant très légèrement.

Niveau 2

Individu peu actif. Ses accès de ronflement sont rares et de courte durée. Ils dépendent généralement de conditions défavorables exceptionnelles (rhume, fatigue). Ils alternent parfois avec des "coinçages de bulles". Le plus souvent, un léger coup de coude suffit à ramener le ronfleur au silence.

Niveau 3

Le ronflement est bien formé. Les deux temps d'inspiration (RRRR) et d'expiration (PCHHHH, éventuellement remplacé par PFFFF) sont bien dissociés et parfaitement articulés. Le phénomène reste sporadique (une nuit de temps en temps) et discontinu. Caractère cependant tenace : seuls des coups (coude, genou, pied) bien placés ou des jets d'objets divers peuvent restaurer un semblant de calme.

Niveau 4

Comme ci-dessus, mais en pire : la machine infernale se met en route toutes les nuits et il est très difficile de l'arrêter. Seules des méthodes de défense passive (boules Quies) sont envisageables.

Niveau 5

Individu très connu au sein de son club, parfois montré du doigt par ses congénères. La terreur des refuges ou des chambres d'hôtel mal insonorisées. Insensible à toutes les voies de faits, ronfle toute la nuit de A à Z et quelle que soit sa position. Variations d'intensité et de tonalité parfois déconcertantes, dons marqués pour l'imitation d'engins et d'outils divers, allant de la scie égoïne au tracto-pelle en passant par le vibro-masseur et le moulin à café mécanique. Pousse parfois la cruauté mentale jusqu'à s'arrêter quelques secondes pour repartir de plus belle.

Signe particulier commun aux niveaux 4 et 5 : Le sujet s'endort généralement avant tout le monde mais il prétend avoir le sommeil difficile et ne pas avoir fermé l'oeil de la nuit.

Il est à peine nécessaire d'insister sur l'intérêt de ce document. Il devrait être d'un précieux secours dans différentes circonstances.

Dans la vie de tous les jours, il pourrait ramener un peu de sérénité dans les couples. Le traditionnel (mais parfois acide) "mon chéri, t'as encore ronflé" du petit matin serait avantageusement remplacé par un laconique "niveau 3".

On pourrait également utiliser ce système dans les refuges. Au lieu d'avoir recours à des critères parfois discutables, comme l'heure du départ en course ou la tête du client, pour répartir les alpinistes entre les différents dortoirs, on disposerait d'une base plus objective.

Chaque dortoir serait affecté à une classe donnée de ronfleurs et, pour que les choses soient claires, on pourrait donner à chaque local des noms évocateurs et poétiques allant de "Zéphyr" (niveau 1) à "Niagara" (niveau 5), en passant par "Orage lointain" (niveau 3). Arrivant tard le soir et envoyé là où il reste de la place, un candidat dormeur saurait ainsi ce qui l'attend ...

Remarques

Dans un souci d'objectivité et afin d'éviter toute polémique, nous avons préféré nous en tenir à une description très générale des phénomènes et des pathologies. Toute référence à des ronfleurs existant réellement a donc été volontairement exclue. Nous n'avons pas abordé le délicat problème de la cotation. Qui est habilité à dire que monsieur X est un ronfleur de niveau 3 et madame Y de niveau 1 ? Toute auto-évaluation, synonyme d'un manque total d'objectivité, est à exclure. Il semble que la méthode la moins mauvaise soit celle de l'évaluation collective par un groupe d'observateurs impartiaux. Toutes les suggestions pour enrichir ce document, qui en est encore au stade expérimental, seront évidemment les bienvenues. Merci par avance de votre contribution déterminante à la paix dans les refuges (et ailleurs). Merci également à toute section gérante de refuge qui serait disposée à mettre à l'essai ce système.

Jean Paul ZUANON

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 15:34

P1060488Aux Rousses nous avons passé une semaine au chalet de l'Asptt Dijon qui répond au nom de Côté Dole. Une explication de cette appellation doit être dans le fait, que le chalet se trouve d'un côté de la route et que ce côté est celui de la montagne nommée Dole. Mais ceci est le fruit d'une réflexion personnelle.

Revenons maintenant au chalet. Les prestations sont de trés bonne facture, le chalet est merveilleusement tenu, il est toujours propre, les gérants Brigitte et Philippe sont toujours disponibles et à l'écoute des vacanciers, les repas du chef Christian sont bons et variés, le bar tenu alternativement par le deuxième Christian et Claude est bien achalandé, Bruno dans son cagibi sert les skis, les raquettes et les chaussures, le reste du personnel, dont je n'ai pas retenu les prénoms, est toujours de bonne humeur, le tout fait que les clients sont toujours bien servis. Mais vous savez tous que les clients sont exigeants et pour ne pas les contrarier il faut les occuper. Dans la journée cela va, ils vaquent, ils errent, ils skient, ils raquettent (bien que cela ne leur rapporte guère), ils font la sieste, bref ils s'occupent. Mais le soir voilà le problème. Alors le personnel précité se transforme en animateur et chacun prend sa soirée.

Cela commence le lundi par un concours acharné de cartes où 12 équipes se tirent la belote et la rebelote jusqu'à une heure avancée de la nuit. Plus tard les vainqueurs seront bien récompensés par un tube de dentifrice et un bain bouche. Je n'avais jamais remarqué que les joueurs de belote avaient mauvaise haleine. Les grands vainqueurs ont eu droit en plus à un saucisson et une bouteille pétillante.

Le lendemain, mardi, c'est le karaoké, qui a eu du mal à démarrer malgré les efforts de Philippe et de Christian le barman. Mais aprés quelques hésitations les chanteurs ont empoigné le micro pour faire vivre les chansons dont les textes défilaient à l'écran.

Mercredi, morceau de bravoure, Claude nous a sorti un grand diaporama sur l'Inde des tribus qu'il a visitée durant de nombreuses années. Un vrai régal que ces photos d'enfants, d'adultes et que dire de celles des Sadou qui nous ont passionées durant une paire d'heures. Si l'on ajoute à cela les commentaires détaillés de l'ami Claude on croit être à Connaissance du Monde. Il faut enfin reconnaitre que l'image et le son ont suffi, heureusement parfois que dans le commentaire l'odeur est absente! Grand merci Claude pour ce reportage et continue ainsi.

Jeudi, c'est honneur aux dames ou plutôt à dame Hélène qui a secoué danseuses et danseurs dans un florilège de danses traditionnelles. Bretagne, Irlande, Massif Central sont au programme et si je n'ai pas participé j'ai bien regardé et j'ai trouvé que les vacanciers dansent tous trés bien.

Mais me direz vous tout le monde n'a pas participé à ces animations, que nenni certains regardent la grande lucarne dans la salle ad hoc pendant que d'autres dans la salle de jeu s'exercent au Scrabble, d'autres tapent le carton sur l'air de la belote. Les plus fatigués ont déjà rejoint les chambres car le lendemain dès l'aube il faut reprendre les difficiles activités diurnes.

Pour nous, vacanciers de fin janvier, les animations sont maintenant terminées, mais pour ceux qui vont venir elles vont reprendre et toute cette vaillante équipe devra répondre présente pour de nouvelles aventures. Alors je vous souhaite bon courage et vous disant grand merci pour votre disponibilité.

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 13:08

P1060394Sous le Mont Sala que nous avons gravi allègrement se trouve un chalet baptisé des électriciens. Ce chalet a servi à la non construction d'une ligne électrique devant passer alentour. Comme quoi, même en Suisse, on construit des ouvrages pour une cause et puis ils servent à autre chose. En fait pour nous randonneurs c'est trés intéressant car cela nous sert d'abri. Et quel abri, bien agencé avec tables, bancs, chaises, poêle, bois et bougies dans les bouteilles pour l'éclairage de nuit. Nous ne nous servirons pas des bougies mais de tout le reste oui. Nous voilà donc sur le coup de 13 heures dans le chalet et comme nous n'avons pas déjeuné c'est le moment de nous y mettre. Vous savez, car vous avez lu l'article sur le Mont Sala, que nos sacs sont bien pleins.

P1170546Effectivement il y a dedans : du bois pour allumer le feu, des réchauds à gaz pour chauffer les poêlons, des poêlons pour mettre le vin et le fromage, du fromage et du vin pour faire la fondue, des morceaux de pain pour tremper dans la fondue, de la charcuterie pour l'apéro et du vin enfin pour boire à l'apéro. Il y a aussi des fruits pour le dessert et des petits gâteaux pour le café. Enfin 2 ou 3 fioles pour préparer à la descente.

Avouez que vous êtes babas vous qui n'étiez pas là, car nous avons passé un bon moment avant de la manger cette fondue. Les uns s'activent autour du poêle pour démarrer le feu, il faut aussi couper un peu de bois pour l'alimenter. Lorsque le tirage commence à s'activer et que le tuyau est chaud, un petit réchauffement des mains est de mise. Ensuite il faut préparer les poêlons, verser en le mesurant le vin, touiller alors pour faire fondre le fromage, gouter aussi pour voir s'il a bien fondu.

P1060407Entre temps préparer la charcuterie pour l'apéritif, ouvrir les bouteilles, et enfin dans un élan commun lever le verre à la santé de chacun. Et comme la coordination est excellente, à la fin du verre, la fondue est prête. Nous nous divisons alors en deux groupes, car parmi nous il y en a qui n'aime pas le fromage. Diable mais que font-ils donc dans ce chalet me direz vous, et bien ils ont un repas particulier bien emballé dans une sacoche hermétique rouge, et attablés à côté de nous ils la dévorent en silence. Les autres plus bruyants trempent, retrempent la fourchette à pain dans le poêlon, parfois la fourchette remonte à vide et alors c'est le traditionnel "M.... j'ai perdu mon morceau de pain".

P1170548Les plus malins sont prés du poêlon et vont vite pécher le dit morceau. Entre temps un groupe vient nous rejoindre, certainement attiré par l'odeur caratéristique du comté fondant mais nous les prions de s'installer une table à côté car comme la fourmi nous ne sommes pas préteurs. J'aime bien çà le corbeau et le renard pour le fromage, la cigale et la fourmi pour mange ce qui t'appartient. Sur notre table le contenu des poêlons commence à s'épuiser et c'est bientôt le fond qui nous apparait. Il est grand temps de passer au dessert, au café et de tater la fiole. Génépy et vulnéraire donnent alors l'énergie nécessaire pour le nettoyage et le pliage du chalet, les raquettes qui ont bien séché au soleil retrouvent leurs places sous les chaussures et les 13 vaillants reprennent la route et au même moment le brouillard revient. A vous de deviner de quel brouillard il s'agit..... Pourtant je peux vous dire que des repas comme celui-ci nous en redemandons tous. Et c'est un grand merci que nous adressons tous à Bruno et à l'équipe du chalet pour nous avoir réservé un pique nique de cet ordre.

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