Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 15:48

En cette année 2014 où l’automne s’est annoncé avec quelques mois d’avance, notre programme trimestriel nous invite à rejoindre l’été finissant à La Palud sur Verdon. Là, dans une auberge de jeunesse, nous avons posé nos valises pour cinq jours de randonnée. Avant de les décrire une photo rapide de cet hébergement. Cette auberge accueille en même temps que nous, 26 jeunes du lycée agricole Saint Paul de Charleville Mézières , 3 de leurs encadrants et leur chauffeur. Avec nos deux animateurs préférés, Anne Marie et Patrick, nos deux excellents chauffeurs, André et Alain, les deux montpelliérains Jean et Jacques, la stéphanoise Françoise et enfin les 11 stagiaires restants nous nous retrouvons donc 48 à partager les 14 chambres de l’auberge. Que de chiffres direz vous c’est bien vrai mais que la division va être difficile pour mettre 3,4285714286 personnes par chambre. Il faudra quelques astuces, que le gestionnaire de l’auberge connaît bien, pour trouver un lit à chacun. Ce qui sera fait sans aucun tracas pour quiconque. L’avenir, pourtant, dira que dans la chambre de 5 certains pensaient qu’ils étaient plus nombreux. Bref ceci ne nous regarde pas passons aux choses sérieuses : les randonnées.

Cela commence Mardi 9 Septembre sur le parking de l’Ile d’Amour où les Trafic sont affrétés. Les sacs et les valises dans les coffres, les personnes 8 dans le blanc, 7 dans le bleu. Cela se poursuit sur le parking de Moustiers Sainte Marie où les non grenoblois sont retrouvés. Repas champêtre dans le parking et vite direction Moustiers et ses sentiers qui l’entourent pour une sortie en boucle. Retour par le Ravin de Notre Dame et enfin par cette belle église de Notre Dame de Beauvoir où notre cantatrice Pascale nous gratifiera d’un magnifique Ave Maria. La traversée de Moustiers ensuite n’a pas répondu aux attentes de nos amies, les arrêts ayant été raccourcis au strict minimum. Il faut ajouter aussi que les cartes bleues étaient bien cachées au fond des sacs. Quelques kilomètres encore et voici enfin La Palud et son auberge. Chic nous allons pouvoir satisfaire au plaisir des papilles avec une bonne petite boisson houblonée. Et que nenni pas de cela ici, dommage mais l’apéritif quelques instants plus tard satisfera tout le monde. Départ ensuite pour le repas du soir au Restaurant de la Place. En effet pas de repas à l’auberge, la ½ pension est ici sous traitée au restaurant. Le retour suivi d’une bonne tisane et c’est le repos jusqu’au lendemain.

Mercredi 10 Septembre, André et Gilles partent escalader les voies du Verdon, les 16 autres se dirigent vers Bauduen pour le tour de la presqu’île où se situe ce village. Promenade en bordure du lac avec un petit cheminement très rocailleux où les mains servent aux appuis nécessaires pour se dégager de quelques passages délicats. Ces passages franchis c’est en bordure de la plage que nous posons nos sacs pour le repas de midi. Nos animateurs profitent de leur statut pour une bonne baignade, ils autorisent également  Cécile à gouter l’eau du Verdon. Les autres, punis de baignade, en profitent pour arroser les dents du fond d’un liquide qui n’est pas blanc. Et pan c’est bien fait pour eux. Lorsqu’ils nous rejoignent nous commençons à manger, une petite sieste et puis retour vers Bauduen. Et là sur la piste de retour le soleil est plus que présent. Et lorsque le soleil tape il fait chaud et même très chaud. Alors à l’escale de Bauduen, sur la place face au parking, devinez quoi qu’il y a. Un bar, avec un serveur très aimable, qui nous porte des boissons très fraiches. Certes au décompte il en manque une mais l’erreur sera très aimablement réparée et je pourrai boire ce demi qui en fait en appelle quasiment un autre mais cela sera pour une autre fois. Retour alors à La Palud, à l’auberge, au restaurant et enfin au lit pour une nuit réparatrice car demain.

Demain c’est aujourd’hui, c’est Jeudi 11 Septembre. Pour le programme nous divisons par 2 : 9 dans le bleu, 9 dans le blanc. Le blanc va au Point Sublime, le bleu au Gîte de la Maline. Les blancs feront Point Sublime – La Maline, les bleus l’inverse. La seule contrainte : se retrouver en cours de journée pour échanger les clés des trafics. Bingo c’est à la Baume aux Chiens que nous nous retrouvons pour un repas en commun. Chaque groupe continue et peut alors découvrir les merveilles rencontrées au préalable par les autres. Dans le désordre : les 2 tunnels de Trescaire et du Baou, les escaliers échelle de la Brèche Imbert, les lacets du Pas d’Issarne et tant d’autres détails inénarrables ici. Simplement un remarquable coup de chapeau de tous les touristes randonneurs  (ils sont en effet aux environs de 50000 à emprunter ce sentier nommé Blanc-Martel chaque année) qui apprécient les aménagements colossaux réalisés ici : Pas d’Issarne, couloir Guègues, escaliers Imbert. Pour ce qui concerne les tunnels les travaux remontent au début des années 1900, et là tous les jours ce sont des centaines de personnes qui les traversent, il faut dire qu’ils sont à ½ heure maximum du parking sous le Point Sublime. Les bleus dont j’étais, à la fin de la randonnée, deviennent blancs. Et bien sur après cette longue marche la soif est là, le gosier est sec et l’auberge du Point Sublime nous attend. C’est avec joie, enthousiasme que nous nous dirigeons tous vers ce lieu accueillant. Fermeture hebdomadaire est mentionnée en petit sur la porte. C’est sans joie et sans enthousiasme que nous montons alors dans le trafic pour le retour vers La Palud. En route au carrefour de la Route des Crêtes, l’espoir renaît. L’Auberge des Crêtes nous tend la main, je pose ma main droite sur la poignée de la porte du bar et que vois je, écrit en petit : fermeture hebdomadaire. Bien que n’étant pas rois ni reines, nous sommes maudits. Pourvu maintenant que le bar de La Palud soit ouvert, c’est notre dernière chance. Un coup d’œil rapide avant de stationner le blanc, bingo c’est ouvert. Stationnement, installation sur la terrasse et dès que la serveuse arrive c’est commande. La blanche parait convenir et elle convient parfaitement puisqu’une petite sœur arrive pour remplacer celle de Moustiers. Les bleus arrivent aussi quelques minutes plus tard, ils s’installent plus bas à l’Hôtel du Commerce car le trajet entre le parking et la terrasse est beaucoup plus court. Nous nous retrouvons alors tous à l’auberge où nos jeunes voisins préparent le barbecue et la dernière soirée car demain dès 7 heures ils repartent dans les Ardennes. Nous prenons une petite collation avec eux, nous les laissons griller pour rejoindre notre restaurant. Au retour c’est un peu agité mais dès que le chef dit extinction des feux c’est le calme plat. Sauf les chiens dans la nuit.

5H45 Vendredi 12 Septembre les roulettes commencent timidement à grincer dans les couloirs mais, dans les escaliers c’est un bruit saccadé de genre toc toc qui me réveille complètement. Une petite demie heure plus tard frais et dispos je retrouve dans la salle à manger nos amis en train de finir la vaisselle. Il ne leur reste plus qu’à charger le bus et c’est vers 7H00 qu’ils nous quittent pour rejoindre le Sud de la Belgique. Nous c’est vers le Point Sublime que nous allons garer nos véhicules pour l’ascension du Pavillon. Le Pavillon c’est un sommet d’alpage qui domine le lac de Sainte Croix et le plateau de Valensole. Cette randonnée promenade est quand même relativement longue, entrecoupée par une forte chaleur et un vent frais au sommet qui nous oblige à chercher un abri pour la pause repas. La randonnée terminée, la journée se poursuit par la remarquable mais non moins impressionnante Route des Crêtes. De belvédère en belvédère les vues sont splendides. En bas le Verdon et ses gorges, au milieu les falaises et leurs voies d’escalade, au dessus le ciel et les planeurs. Les planeurs ne sont pas en bois ni en acier mais en plumes ils portent le nom de vautours, ici ce sont des fauves. Ils jouent avec les courants pour à la fois monter et descendre et aussi avec le public pour se faire admirer. De retour aux véhicules pour la dernière traversée vers La Palud nous ne pouvons aussi qu’admirer le travail de nos amis de l’Equipement pour la construction de cette route vertigineuse. A noter qu’elle est en sens unique du point haut jusqu’à La Maline pour éviter des croisements qui pourraient être définitifs pour certains. La Palud, nous voilà enfin de retour, serveur prépare la blanche les gosiers sont secs. Remarque à propos de cette partie de la journée qui suit tout à fait directement la randonnée : c’est la pause régénération. Un randonneur marchant vaillamment sur un chemin en été, a chaud, il transpire, il élimine donc les sels minéraux. Il doit donc se régénérer, ré apporter à son corps ce qui manque. La blanche, comme la blonde, la brune ou l’ambrée est là pour çà. Donc le passage à l’usine est conseillé, c’est ce que nous faisons régulièrement, d’où cette précision. Le repas le soir sera à base d’aïoli, c’est excellent l’aïoli sauf pour ceux qui ne supportent pas l’ail. Ils consomment alors de l’aïoli sans ail : c’est ce que l’on appelle une mayonnaise. Et après il faut une bonne tisane pour faire passer le tout. Mais au fait c’est quoi une tisane ? C’est une boisson à base de plantes…

Et voici venir Samedi 13 Septembre, le séjour se termine. Valises, sacs sont posés devant les coffres bleu et blanc. C’est le travail des chauffeurs que de ranger les coffres. Alors André et Alain, précautionneusement et délicatement, entassent les uns sur les autres les sacs chez André, les valises chez Alain. C’est bien fait, chacun a repéré son sac pour la randonnée qui, après le marché à Castellane doit nous conduire à Notre Dame du Roc. Cette chapelle surplombe Castellane et la protège de la foudre. La seule qui peut s’en plaindre de la foudre c’est l’ancienne Vierge Marie qui trônait fièrement sur le clocher. Patratas un jour elle s’est retrouvée décapitée, alors pour services rendues elle repose à côté de la chapelle. Pour la remplacer une petite sœur a été sculptée et afin de la sécuriser un grand paratonnerre forme javelot lui sert de protection. Notre Dame du Roc est un magnifique monument qui, bien que 200m au dessus de Castellane, attire des dizaines de visiteurs tant l’envie d’y rendre visite est forte dès qu’on l’aperçoit. Mais Castellane est quand même entre 3 et 5 heures de route de nos points d’attache, il faut donc se dire ici au revoir, de regagner les véhicules et direction Montpellier, Saint Etienne et Grenoble, c’est ce qui nous préoccupe et à 14 heures le départ est donné.

Ces 4 nuits nous ont quand même permis de faire 5 très belles balades dans ce massif des Préalpes de Castellane. Belles randonnées, certes de peu de dénivelé mais assez longues, qui nous ont fait découvrir de très beaux paysages et surtout un sentier dans les gorges du Verdon de renommée nationale. Tout c’est admirablement passé grâce aux reconnaissances que Patrick avait faites l’an dernier avec ses jeunes de la MJC. Cette année il a emmené avec lui des plus vieux mais non pas moins vaillants. Merci à Patrick pour cette idée et un grand merci à Anne Marie pour toute l’organisation et la logistique nécessaires pour réaliser un séjour sans accroc. Et enfin une notation de type AA pour nos chauffeurs blanc et bleu.

4 nuits dans le 04
4 nuits dans le 04
4 nuits dans le 04
4 nuits dans le 04
4 nuits dans le 04
Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de bernardino.over-blog.fr
  • : Pratiquant avec deux associations la randonnée pédestre j'ai eu envie de laisser quelques souvenirs de ces moments agréables passés avec mes amis.
  • Contact

Recherche

Pages