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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 16:21

Pour profiter du beau temps d'aujourd'hui nous décidons avec Babette de nous évader pour quelques heures vers le col de l'Echelle. Ce col, c'est une classique que nous faisons chaque année, relie la France de Briançon à l'Italie de Bardonnechia. Il est facile car le trajet se fait sur la route daméeP1130012 par les piétons et les raquettes à gauche, par les skateurs au milieu et par les alternatifs à droite. Ici tout le monde fait bon ménage et les bonjours, salve et autres bongiorno sont de rigueur. Il y a aussi quelques luges bizaremment tirées à la montée par les grands parents et occupées par les petits enfants à la descente. Nous vérifierons cette affirmation en février quand Carlo sera avec nous.

Revenons à aujourd'hui, vous voyez que sur la photo le ciel est bleu, ce que vous ne voyez pas c'est le vent un peu frisquet tout de même. Cela ne nous empêche pas de monter tranquillement mais surement au col.P1130017

Au col nous avons face à nous cette magnifique aiguille rouge qui en fait n'est pas l'Aiguille Rouge mais son satellite, la vraie aiguille est blanche aujourd'hui et se situe légèrement sur la gauche.

Nous continuons un peu vers les cabanes mais le vent nous arrête, alors nous cherchons un coin à l'abri pour casser une petite croute.

La randonnée c'est bien, mais il faut aussi l'agrémenter de quelques friandises, cela ne fait pas de mal. Et c'est en scrutant les alentours à la recherche de quelques chamois que nous prenons notre pause, hélas aujourd'hui les chamois nous ne les verrons pas.P1130018

Le repas terminé nous reprenons notre route vers la chapelle Notre Dame de Bon Rencontre chapelle incontournable dans ce petit paradis. La chapelle domine la route dans un virage et ses abords aménagés permettent aux passants de se reposer quelques instants. En été c'est ici une halte réparatrice pour les randonneurs du GR5. Comme nous n'avons pas besoin de grand repos nous continuons tranquillement notre descente pour récupérer notre véhicule au parking. Nous grimpons alors vite dans celui-ci car le parking est à l'ombre et le froid est particulièrement vivace.

Petite balade aujourd'hui, mais toujours beaucoup de plaisir dans ce lieu magnifique.

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 14:24

P1090323.JPGPour faire un peu d'exercice entre les fêtes nous avons décidé avec Jean Mi de nous rendre ce mercredi au col d'Izoard. Ce col nous l'aimons bien et cela en toutes saisons car il présente toujours un aspect différent. Au printemps lorsque le neige commence à disparaitre il est trés agréable de remplir les sacs de pissenlit et de voir éclore les crocus. En été les moutons peuplent l'alpage et les cycliste la route. L'automne c'est l'époque où les mélèzes éclairent le ciel avec leurs aiguilles marrons et enfin l'hiver, comme aujourd'hui, c'est la neige et ses attraits qui nous attirent. Cela n'attire pas que nous car à pied, en raquettes en skis de randonnée ou de fond ou encore en chenillette ce sont des dizaines de personnes que nous croiserons.

 

 

P1030497 Et lorsque nous atteindrons le col aprés une montée tranquille par le ruisseau et les raccourcis de la route, nous apercevrons, là haut au sommet de l'Arpelin, une quinzaine de skieurs qui eux ont effectué la montée par le vallon du Blétonnet. Pour eux la descente sera plus rapide que le notre, mais notre descente nous la ferons par le sentier de la Mule. Ce sentier magnifique dans le bois de Péméant ramène au dessus du Laus au croisement de la piste de fond et du sentier botanique.

 

Un dernier petit effort et c'est le retour au Laus, sympathique hameau de la commune de Cervières qui voit maintenant tous les jours arriver des dizaines de sportifs, grands et petits qui viennent surtout pour la luge et le ski de fond. Et souvent cela se termine autour d'un pot à l'estaminet du coin.

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 16:28

Au mois d'août, et plus précisément les 9 et 10, nous nous sommes retrouvés quelques uns à la frontière des Hautes Alpes et de la Savoie pour entreprendre la montée au Mont Thabor. Il y avait là, chose peu courante dans nos sorties plus d'hommes que de femmes. 9 hommes (Lionel, Dédé, Jean Jacques, Marc, les 2 Jean Pierre P et S, Alain, Gilles et Bernard) et seulement 5 dames (Lucile, Brigitte, Anne Marie, Gisèle et Cécile). Le rendez vous est fixé à Briançon et c'est grace au téléphone portable que nous nous sommes retrouvés.

P1110021Direction alors les Granges de la Vallée Etroite et le parking payant de l'entrée du village, puis sac sur le dos et chaussures aux pieds nous voilà partis pour le Lac Vert. Spectaculaire couleur verte que celle de cette eau, là chacun vaque tranquillement à ses occupations, certains en font le tour, d'autres restent sur place et un dernier fait bande à part. Cris, sifflets pour le retrouver rien n'y fait, lorsque tout à coup il reparait un peu contrarié.

 

 

 

 

C'est alors le regroupement pour continuer la marche vers le refuge. Sur un sentier peu pentu au départ mais qui se redresse brutalement avant d'atteindre les magnifiques alpages qui précèdent le col de la Vallée Etroite. Au col c'est la frontière entre les départements des Hautes Alpes et de la Savoie mais aussi entre les régions Rhône Alpes et PACA. Plus loin sur la gauche aprés une dernière montée voici le refuge du Mont Thabor. C'est alors que le temps commence à virer vilain. Enfin vilain est un trés grand mot, car simplement le temps se gâte. Les nuages arrivent, un peu de vent aussi.

 

 

P1110032Mais aprés avoir pris possession de nos dortoirs nous partons visiter les lacs Sainte Marguerite au dessus. Le plus courageux d'entre nous, Lionel quoi, se jette à l'eau. Lionel il supporte pas l'eau au dessus de 18°, alors là à 12° l'eau du lac Long elle est parfaite. Nous, les autres quoi, à 18° nous trouvons que c'est encore trop froid, alors .... nous ne nous sommes pas baignés.

 

 

 

 

 

 

 

P1110031De retour au refuge, aprés étude du trajet du lendemain l'ascencion du Mont Thabor, nous soupons de bon appétit et c'est vers les lits douillets que nous nous dirigeons. Il y en un qui est inquiet, c'est la première fois qu'il couche en refuge. Alors il avait emmené avec lui son doudou pour qu'il lui tienne compagnie. Mais figurez vous que son doudou nous lui avions fait sa fête avant, parce que si tu portes du Côtes du Rhône tu peux être sûr qu'il n'attend pas la nuit pour être liquidé. Et c'est avec un sourire grand comme la Tour Eiffel que Jean Jacques s'est réveillé le lendemain matin.

 

 

 

P1110036Par contre le sourire il l'a pas gardé longtemps, les autres non plus d'ailleurs. Parce que dehors le temps il est loin d'être au top. Nuages bas, crachin, un peu de bise et surtout tout est bouché. Bref nous déjeunons tranquillement et une fois prêts direction le lac du Peyron. Au lac misère de misère tout est b ouché. Nous souhaitons faire le Thabor pour bénéficier de cette vue particulière qu'il offre sur les Ecrins et la chaine du Mont Blanc, donc pour aujourd'hui c'est foutu.

Donc décision d'écourter et de descendre vers le GR celui que nous avions emprunté la veille. Petit à petit pourtant, et notamment vers le Sud c'est à dire vers où nous allons, cela s'arrange.

P1110034Nous passons aux Granges de la Vallée Etroite et nous décidons de poursuivre vers Plampinet. 2 d'entre nous, aprés le repas, feront le trajet inverse pour récupérer les véhicules au parking. Les autres continueront jusqu'à la Chapelle Notre Dame de Bon Rencontre. Le déjeuner nous le prendrons au col des Thures en bordure du lac de même nom, mais aussi connu sous celui de Chevillon. Lionel ira de sa trempette, nous aurions bien joué de la trompette mais nous n'en avions pas. Une sieste trés courte, mais réparatrice et nous voilà repartis pour terminer ce parcours au lieu cité plus haut.

DSCN2177-copie-1.JPG

 

 

En route ensuite pour Briançon où une collation chez Babette qui nous attendait et tous ont ensuite repris le chemin de Grenoble sauf moi qui suis resté avec Babette.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Mont Thabor a été raté pour cette fois, nous le remettrons une autre année bien sûr, mais c'est vraiment dommage car ce sommet, trés frequenté, est quand même un des plus beaux de cette chaine des Alpes du Sud. La vue comme je le dis plus haut y est remarquable, la chapelle est un lieu de pèlerinage important et surtout nous aurions pu faire le chemin de croix qui, depuis les Granges, relie la chapelle par l'intermédiare de 12 croix.

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 19:29

Mardi 30 novembre, il en faut du courage pour aller randonner. Il n'empêche que 12 valeureuses ou valeureux décident de se sacrifier pour ce lac. Du courage il en faut 3 fois, la première c'est de s'inscrire (par Internet maintenant) sur le site adhoc, la deuxième c'est de se rendre au rendez vous, la troisième c'est de sortir des véhicules.

Une fois ces étapes passées avec succés, il suffit de suivre Anne Marie. Bon, d'accord le chemin est couvert de neige tassée glissante. Neige tassée glissante c'est ce que vous entendez chaque fois que vous appelez le répondeur du Col du Lautaret en hiver. Ca veut dire que vous pouvez y aller en toute sécurité sur la route du col. Et bien aujourd'hui pour nous c'est pareil. En sécurité je vous dis.

 

P1120619Alors nous sommes partis par le col du Pilori, çà c'est un col pas trés engageant, alors nous ne sommes pas arrêtés longtemps.

Nous continuons donc vers les Vessiéres et là les petits groupes se forment, il y en a qui parlent chiffons, d'autres sports, d'autres d'ADSL qui marche plus ou moins bien et puis voici Le Grand Vivier. Grand Vivier c'est un village qui n'a de grand que le nom parce qu'au nombre d'habitants çà a l'air plutôt petit.

 

 

   

 

P1120630Cela ne nous arrête pas et par la route nous rejoignons l'Etang des Chartreux. Youh là en été peut être que les gens se baignent mais en hiver personne ne rentre dans l'eau parce que c'est gelè. Photos du groupe sur le pont, pourvu qu'il ne s'affaisse pas, sinon j'aurai eu du travail moi qui en était loin ...

Ensuite c'est vers Savaré que nous partons pour descendre sur Saint Sixte et son lac.

 

 

 

   

 

Découverte dans la grotte ou on se frottait le venPas de visite à l'église, elle est fermée, mais sur les conseils de Jean Marie petit tour à la grotte où notre ami Nono joue au photographe. Il paraitrait que, aux temps jadis, les dames venaient ici se frotter le ventre et comme résultat elles étaient enceintes. Va savoir peut être ben que oui, peut être ben que non, en tout cas la photo est belle.

Un peu de réconfort avec du thé et du café, pas bouillants mais chauds et c'est le retour vers Savaré.

 

 

 

 

 

 

 

 

   

A Savaré chemin direct, c'est fléché jaune ou PR si vous préférez, et c'est la Boutière et puis la route D28 pour rejoindre le col de la Croix des Mille Martyrs où nous attendent les véhicules (ils n'ont pas bougé depuis 13 heures et c'est heureux car il commence à neiger fort).

Là les 12 martyrs de cet aprés midi dégustent en silence la tarte de Danielle, elle est bonne la tarte mais nous ne savons toujours pas pourquoi les tartes de Danielle sont toujours trop petites. Bon sang il faudrait qu'elle utilise des plaques plus grandes, c'est pourtant pas difficile.

Et enfin sous la neige tombant à petits flocons nous retournons dans la plaine où nous attendent embouteillages, mais non pas de mise en bouteille, mais de véhicules et en nous faufilant au travers des feux rouges chacun gagne son chez soi, sa douche et son train tran du mardi. Et chacun se dit vivement mardi prochain.....pour d'autres aventures.

Et pour finir en image je vous communique cette dernière qui pourrait faire l'objet d'un concours de légende, pour cela je vous laisse libre cours et vive l'imagination....

 

A quelle heure passe le v f d 

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 17:07

Mardi 12 Octobre, sortie hebdomadaire. Aujourd'hui direction le Vercors, Corrençon et comme but la remarquable Tête des Chaudières.

Embarqués dans le trafic les 9 occupants nous rejoignent au rond point de Sassenage où les 6 autres prennent 2 véhicules.

Tout au long de la route le plafond bas n'engage pas à loa balade, nous ne voyons pas bien loin et arrivés à Villard de Lans cela a l'air de se gâter encore plus. Et puis miracle de chez miracle comme disent les djeun's à la sortie de Villard ciel bleu et soleil. Ouf nous ne sommes pas venus pour rien.

A Corrençon nous stationnons au parking de la station haute et aprés une bonne tasse de café nous chaussons les chaussures (hic) mettons le sac dans le dos, les bâtons à la main et c'est parti.

P1120189Nous laissons peu aprés le départ la piste de ski à gauche pour prendre le large sentier qui nous ramène plus haut sur la piste puis à l'arrivée du télésiège de Combeviaux. C'est à droite que nous partirons par le joli sentier pour arriver à la cabane du berger. Là quelques friandises, une pause technique, un coup de jumelle, quelques photos, des nouvelles du petit dernier, un peu de nostalgie du bureau. Il n'en faut pas plus pour requinquer le randonneur, et vite direction col de la Balme.

 

 

 

P1120187.JPG

Au col il y a ceux qui sont arrivés, ceux qui prennent le temps de discuter sur le fait qu'il faudrait trouver un moyen pour stocker les photos de façon à ce que tous les adhérents en profitent. C'est bien et en plus je crois que cela va marcher. Et voilà encore une adresse qu'il faudra renseigner dans l'ordinateur et encore du temps qu'il faudra passer sur cet appareil. Je répète que les ordinateurs c'est bien mais que cela ne fait pas ni le ménage, ni la soupe, ni le repassage. Bon cela ne fait pas non plus la peinture, le jardin, ni la réparation des voitures.

 

P1120188Il y a aussi ceux qui admirent la magnifique mer de nuage qui engloutit la vallée du Drac. Cela ressemble à du coton mais ce n'en est pas. Et lorsque chacun a terminé sa deuxième pause, nous repartons pour atteindre la Tête. Donc nous repartons guillerettes et guillerets vers le sommet que nous atteignons bien avant midi. Alors que faire, il y a un peu de vent donc nous descendons quelques mètres, et dans une jolie pelouse nous sortons le contenu du sac.

 

 

 

 

P1120190Dans les sacs il y a toujours du pain, des thermos, des soupes, des sandwiches et aussi des flacons. Alors les flacons nous les ouvrons et nous les goûtons, ensuite un peu de sieste. Des bavardages aussi, et quand tout le monde est reposé nous reprenons la descente.

A la station de Combeviaux nous penchons vers la droite pour finir la randonnée par les pistes.

 

 

 

 

 

 

P1120201Nous admirons le trou dans la falaise de la Grande Moucherolle, nous stationnons quelques minutes sur la terrasse du restaurant d'altitude avant de regagner le parking.
Et là oh surprise Patrick fête avec quelques jours de retard son anniversaire. Patrick il a pas d'âge tellement il fait jeune pourtant il paraît qu'il aura bientôt la retraite. Il faut qu'il se dépêche car avec les nouvelles nouvelles il pourrait encore continuer. Nous çà nous arrange qu'il ait la retraite parce que comme çà il pourra nous emmener promener. En tout cas aujourd'hui le gâteau roulé il était succulent, même que l'on en aurait mangé davantage, mais bon. Et puis nous avons bu du cidre et puis nous sommes rentrés dans la vallée en bas.

En nous disant bien sûr, à mardi prochain pour d'autres aventures....

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 13:49

Une des périodes idéales pour faire le Tour du Cervin est incontestablement fin août, début septembre. Ce sont ces dates que Michel et Daniel ont choisi pour nous emmener là bas. Accompagnés par 10 volontaires dont Danielle, Jackie, Monique, Annick, Doïna et Sylvie chez les dames, Damien, Michel, Pierre et Bernard pour les messieurs, nous voilà partis pour ce périple de 10 jours.

Refuge de PrarayerJeudi 26 Août, c'est le départ depuis Briançon où nous nous regroupons dans les voitures et direction Oulx par la route, puis Aoste par l'autoroute et enfin Prarayer par la route. L'aprés midi premier échauffement pour le groupe puisqu'il faut rejoindre le refuge de Prarayer à 1 heure environ du parking du lac de Place à Moulin. Accueillis par Raimonda, la propriétaire du gite, nous attendons sagement autour d'une Moretti l'heure du repas et celle du repos.

 

Mais avant cela nous allons essayer les crampons, les régler plus précisèment. Cela permet à ceux qui avaient oublié comment se familiariser avec ces appareils avant l'exercice en réel sur le glacier, le Théodule que nous devrons passer le surlendemain.

 

La nuit a été bonne, le petit déjeuner aussi et nous voilà fin prêts pour la première étape.

 

Col de ValcorneraVendredi 27 Août, Prarayer - Perrucco Vuillermoz belle traversée qui débute par un cheminement sur la rive gauche du lac avant de prendre à gauche le vallon du torrent de Valcornera. Un long cheminement nous conduit au col de Valcornera puis une descente directe nous permet d'atteindre le refuge Perrucco. Ce refuge il est le bienvenu car la dernière partie de la montée au col s'est faite dans des conditions dantesques, froid, vent, pluie se transformant en grêle et même quelques coups de tonnerre. Nous sommes arrivés trempés, même les sous vêtements, heureusement que le vent s'est levé et nous avons pû, avec des moyens de fortune, faire sécher tout notre linge. A l'intérieur du refuge une soupe chaude, un bon thé chaud, un repas agréable et une bonne nuit dans l'unique dortoir bien rempli et le lendemain tout le monde est au top.

 

Glacier de ThéoduleSamedi 28 Août, Perrucco Vuillermoz - Cabane Gandeg, aujourd'hui c'est passage en Suisse. Le matin le temps est maussade, beaucoup de nuages, de la pluie fine mais du soleil aussi. Nous voyons quand même que le beau temps semble vouloir s'affirmer et il s'améliorera tout au long de la journée. Nous descendons jusqu'au lac de Tsignanaz pour monter ensuite jusqu'à la Fenêtre de même nom. Là, longue descente pour rejoindre Breuil Cervinia où le téléphérique nous monte au sommet du domaine à 3479m. C'est là que nous mettrons les crampons pour rejoindre, par le glacier de Théodule, la célèbre cabane Gandeg. A Gandeg, sur la terrasse nous dégustons notre bière avec plein Ouest le Cervin et plein Est le Mont Rose. Au Nord le Petit Cervin et son téléphérique qui fait d'incéssants aller retour. Bref un petit paradis toutefois un peu gaché par les fils et le béton. La nuit sera magique dans le dortoir de douze où nous apercevons la lumière verte de la gare supérieure du Petit Cervin. Le matin au réveil ballet d'hélicoptères pour un sauvetage d'alpinistes pris dans une crevassse avant d'entamer la descente sur Zermatt.

 

Le CervinDimanche 30 Août, Cabane Gandeg - Zermatt, journée presqu'exclusivement consacrée à la descente avec toutefois une variante par rapport au trajet classique. Nous prenons le chemin des écoliers pour admirer la face Nord du Cervin pour cela nous montons à la station du Schwarzee, nous contournons jusqu'à Biel avant de rejoindre Zmutt puis Zermatt. Et c'est à l'auberge de jeunesse que nous résiderons, un tour rapide dans Zermatt, un peu de lessive et une soirée trés sympathique dans cette ville interdite aux véhicules à moteur. Seuls les véhicules électriques ont droit de circuler ici, les vélos bien sûr sont nombreux mais le piéton ici est roi.  

 

Passerelle d'EurpahutteLundi 31 Août, Zermatt - Europahutte, le réveil n'est pas des plus agréables car la pluie, fine toutefois, est d'actualité. Alors en nous pressant lentement nous nous dirigeons vers la gare de départ du funiculaire de Sonegga. Il faut quand même ici respecter les horaires et c'est à 8h30 précises que nous embarquons dans le funiculaire. 10 minutes suffisent pour en sortir et commencer alors notre marche horizontale vers Europahutte. Vite la pluie cesse et d'un bon pas nous dominons la vallée pour atteindre la passerelle d'Europahutte puis la cabane. Ce trajet horizontal nous aura quand même fait faire 800m de D+ car ce n'est qu'une succession de montées descentes qui, au final, représente cette dénivelée. La passerelle d'Europahutte c'est impressionnant, 300 m de long environ et un bon rayon de courbure, voyez la photo. En tout cas elle est trés utile car sans elle il faut descendre vers Randa pour remonter ensuite. Cette passerelle est récente, inaugurée en juillet, elle remplace l'ancien sentier qui a été détruit par un éboulement il y a une demie douzaine d'années. Pour le gîte c'est du trés confortable, bonne bière, bon repas, bonne nuit et tout semble OK pour mardi.

Chalet

 

Mardi 1 Septembre, Europahutte - Saint Niklaus, aujourd'hui aussi c'est du trajet dit horizontal qui se terminera par un D+ de 900m, mais c'est surtout la traversée des casses. Qui dit casse dit pierrier et de la pierre nous en avons mangé. Sylvie l'a même goûtée dans une chute spectaculaire où elle s'est entaillée la lèvre et félée un côte. Nous avons eu trés peur mais finalement tout s'est bien passé. Sauf pour Annick qui, aprés le repas, s'est retrouvée avec une grosse tendinite au genou. Nos deux blessées aprés consultation à Grachen nous ont retrouvés à Saint Niklaus et si Sylvie pourra continuer avec nous, Annick elle devra jeudi rejoindre Briançon en taxi suisse. Le taxi suisse nous dira t'elle plus tard c'est un taxi dont tu connais l'heure de départ, pour celle d'arrivée elle est variable. Pour notre groupe avant Grachen, au village de Gasenried nous avons pris les bus postaux pour rejoindre Saint Niklaus, son auberge, son restaurant et dans des chambres à deux lits nous avons dormi comme des anges.

 

BouquetinsMercredi 2 Septembre, Saint Niklaus - Gruben, Sylvie, Annick et Doïna rejoignent directement l'hôtel à Gruben, les 9 autres prennent le téléphérique à benne de 4 places pour rejoindre le hameau de Jungu. Les trois rotations effectuées nous voilà réunis pour attaquer le col de 1 ère catégorie au nom compliqué : Augstbordpass  puis une descente assez longue (D- 1050) qui nous mène à Gruben où nous résiderons au gîte hôtel du Schwarzhorn. Nous retrouvons Sylvie, Annick et Doïna, installation autour d'une bonne bière dégustée au soleil couchant (c'est bon la bière au soleil couchant) puis douche, un peu de lessive, repas et repos dans le dortoir de 12.  

 

Saint LucJeudi 3 Septembre, Gruben - Zinal, les premières attentions au réveil sont pour Sylvie et Annick, vous le savez déjà Sylvie va, elle continue, Annick ne va pas, elle rejoint la France et Briançon. Les autres déjeunent, enfilent le sac et attaquent la bonne montée au Meidpass (2790m). Au lac de Meidpass, sous le col, Pierre en profite pour une bonne baignade et Damien qui vérifie avec sa montre la température n'aura ensuite plus l'heure. La descente qui suit nous mène à Saint Luc où nous prenons le car postal pour rejoindre le charmant village de Zinal. C'est dans une auberge de jeunesse que nous dormirons ce soir aprés une longue causerie avec le patron. Nous apprendrons que Zinal est une des stations les plus précoces en neige et que c'est là que s'entrainent les équipes nationales de ski dès le mois de novembre. C'est dans la spécialité de descente que les coureurs viennent ici parfaire technique et vitesse. La nuit sera fort réparatrice, le réveil et le petit déjeuner devront être rapides car il faut prendre le téléphérique à 8h30 le lendemain.

 

P1110779.JPGVendredi 4 Septembre, Zinal - Arolla, le téléphérique démarre à 8h30 et à 8h30 précises nous démarrons pour atteindre la gare intermédiaire de Sorebois. Le soleil n'est pas encore là aussi nous gardons veste, gants et bonnet pour attaquer le col de Sorebois (2895m), au premier virage arrêt pour quitter la veste tant le soleil nous éblouit et nous réchauffe. Descente alors sur le lac de Moiry. Au lac Sylvie et Michel un peu fatigués, et pour tenir compte de la journée du lendemain, préfèrent prendre le car pour rejoindre directement Arolla. Les autres s'attaquent derechef au col de Torrent (2916m) et puis la descente se termine au village de Villa, où les bus postaux nous conduisent aux Haudières puis à Arolla. A Arolla nous résidons à l'hôtel de la Tsa, cet hôtel ressemble comme un frère à celui de Gruben. En effet ces hôtels sont des bâtisses victoriennes qui fleurissent ici dans le Valais. Ils furent construits sous la reine Victoria au moment où les alpinistes anglais aux noms célèbres, Tuckett, Wymper, le révérend Coolidge ou Madame Breevort arpentaient les sommets des Alpes pour les conquérir. Architecturablement ils se composent de 5 niveaux, au RDC les cuisines et salles à manger, au 1er les belles chambres, au 2nd et au 3ème des chambres, au 4ème les dortoirs.

 

Glacier d'ArollaSamedi 4 Septembre, Arolla - Prarayer, réveil à 7h00 car pour la dernière journée il faut passer le glacier et surtout assurer une longue étape. Le réveil est difficile pour Michel qui a de la fièvre et qui se sent un peu zombie. Bref la patronne de l'hôtel nous mène dans son 4X4 au départ du sentier (cela nous fait gagner environ 3/4 d'heure de marche à plat). Nous attaquons alors l'unique col de la journée le col Collon (3112m) mais avant de l'atteindre il faut passer la longue, trés longue moraine, mettre pied sur le glacier plat mais tout de même légèrement crevassé et terminer par un deuxième glacier. Le col présent la descente sur Prarayer est, elle aussi, longue dans un cadre de haute montagne mais le plaisir de retrouver Raimonda et la Moretti enlève la fatigue engendrée par la montée. Michel a réussi aprés un traitement de choc proposé par Jackie à abandonner l'état de zombie qui l'a accompagné jusqu'au glacier. Ensuite, sans être la forme olympique, il a terminé sans encombre la descente. Tous ensemble nous devons lui tirer notre chapeau car faire ce qu'il a fait ce jour là beaucoup ne l'aurait pas fait.

 

Dimanche 5 Septembre, Prarayer - Briançon, bonne nuit dans les mêmes dortoirs que la semaine précédente avec en fond d'écran les familles italiennes qui viennent passer ici les derniers WE avant les classes. Il ya il papa, la mamma e tutti i bambini et croyez moi cela s'entend. Mais bon il faut bien que cela se passe et c'est quand même mieux de venir passer ici une nuit que des rester scotché devant la télévision ou autre chose d'approchant. Nous, nous partons lentement retrouver nos véhicules au parking, nous ne pourrons pas acheter de fontina car c'est dimanche et le magasin du barrage est fermé, les autres aussi dans les villages. Une fois en voiture nous roulons jusqu'à Cesana Torinese et après nous être perdus, puis retrouvés nous déjeunons ensemble au restaurant puis nous rejoignons dans la joie et la bonne humeur Briançon pour les uns, Guillestre, Abriés et Savine pour les autres.

Et c'est ainsi que se termine ce périple, magnifique tour autour du Cervin que nous avons pu admirer au coucher et au lever du soleil. Nous l'avons presque touché du doigt dans sa robe ocre du matin, le Mont Rose admirable ensemble rose le soir, noir le matin. Et puis que dire de ces 48 sommets de plus de 4000m que nous avons cotoyé durant cette semaine. Leurs noms sont compliqués à dire pour nous mais il y a là le Breithorn (4159m), le Weisshorn (4506m), et bien sur, d'autres encore. Un dernier mot sur Zermatt et sa vallée et notamment le village de Randa témoin d'un trés grand éboulement dans les années 1980 qui a coupé Zermatt du monde pendant quelques semaines. Et les traces de cet éboulement sont particulièrement bien visibles sur les étapes Zermatt - Europahutte - Saint Niklaus.

 

 

 

Le groupe

 

Et pour finir cette dernière image de notre sympathique groupe.

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 17:00

Ce mardi 23 Novembre, comme tous les mardis, notre groupe de randonneurs part pour la balade. Malgré une météo annoncée ingrate ce sont quand même 15 courageux qui montent à l'assaut du Mont de Rousse. Le Mont de Rousse c'est un petit, par la taille, sommet du Beaumont, mais grand, par les alpages qui l'entourent. Aujourd'hui nous n'avons pas vu le sommet caché par le brouillard épais, ni les alpages cachés par la neige, elle aussi épaisse par endroits.

 

Le groupe dans le brouillard 

Notre chef, qui a toujours le sourire, a un peu hésité sur le chemin mais comme il est trés optimiste et que surtout, il ne se trompe jamais, il nous a fait faire un joli tour. Nous nous sommes quand même tordus les pieds dans les ornières, nous avons découvert les cheveux et surtout les sourcils blancs des voisins, nous nous sommes bien gelés ... et puis nous nous sommes retrouvés à la buvette.

 

 

  

 

Pensez à boire

Là, chacun a essayé de remplir sa gourde mais cela n'a pas été possible alors nous avons continué vers le bas pour retrouver la cabane du Col de l'Holme pour y déguster le contenu de nos sacs à dos. Mais, en y arrivant, quelle ne fût pas notre surprise que d'y découvrir une jeune et gentille personne. Qui dit jeune et gentille dit tout de suite conversation. Et là notre ami Nono, il s'y connait en discussion. Alors la jeune fille nous a raconté qu'elle faisait un pélerinage (elle avait bien ses 2 bâtons et la coquille) pour relier la Belgique à la Méditerrannée, qu'elle était partie cela fait 6 semaines et qu'elle compte relier un village à côté de Draguignan dans 2 semaines. Tout cela nous a laissé pantois, nous qui sortons une fois par semaine et encore ; il y en a un qui devrait le faire mais qui s'absente souvent. Mais le plus marrant c'est qu'elle s'était fixé ce but pour devinez quoi ... ses fiançailles. Son futur fiançé, elle nous a dit qu'en ce moment il remplissait le frigidaire (expression belge sans doute).

Moralité : beaucoup de nos randonneuses présentes à la cabane seraient encore célibataires s'il y a longtemps leurs maris leur avaient demandé chose pareille. Pour être juste, je pense que ceci s'appliquerait aussi aux randonneurs.

 

Et c'est en dégustant qui soupe, qui saucisson, mais surtout en finissant les deux toutes petites, mais toutes petites fioles que nous avons repris les véhicules pour rentrer sur Meylan, non sans avoir une dernière fois regardé ce beau paysage.

 

Quelle belle nature

 

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 16:38

Pour fêter la Saint Jean d'Automne nous avons rendez vous pour un Week End en Savoie au Clos des Capucins. Le rendez vous de départ est fixé é à 6 heures 30 à Briançon, à 8h30 à Crolles pour certains et à 9h30 au col du Chat pour ceux ayant déjà accédé au clos la veille.

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Et c'est sous un soleil caché que nous nous retrouvons tous au Col du Chat. C'est là que sont alignées les voitures sur le parking, que nous enfilons nos chaussures et mettons les sacs sur le dos. Quand tout le monde est fin prêt, nous commençons par descendre pour ensuite nous attaquer à la montée du col de la Vacherie.

 

 

                                                                                            

 

 

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Une pause réglementaire et nous continuons allègrement dans cette magnifique forêt de feuillus pour atteindre le croisement des 2 voies d'accés au sommet de cette dent.

Là, le groupe se scinde en trois, un qui fait la face Nord, un la face Ouest et le toisième stoppe là.  

 

 

 

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  Quelques dizaines de minutes suffisent aux 2 groupes de se retrouver au sommet pour admirer le panaroma, hélas terni par les nuages masquant l'horizon.  Par contre la vue sur Aix et le lac du Bourget est agréable et nous en profitons ainsi que de quelques friandises. 

 

 

     

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Puis c'est la descente par la voie Ouest le regroupement avec le groupe 3 et direction le col pour le repas tiré du sac. Il y a toujours beaucoup à déguster dans les sacs et chacun propose ses spécialités. Un peu d'harmonica ensuite pour mettre en musique les chansons que nous ne manquons pas de fredonner. Le répertoire est varié, il suffit de piocher dans le cahier qu'Aline nous a confectionné, mais il se termine souvent par les célèbres paroles de "J'ai la mémoire qui flanche", adaptation version Claude.

 

 

 

 

P1120274Les chansons terminées nous reprenons gaillardement la descente pour éviter la pluie qui menace et comme Robert est une fine grenouille il nous mène aux voitures en même temps que la pluie. Nous partons alors vers le Clos où nous attend aux étages cette agréable chambre.

 

 

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 Mais avant de nous en emparer pour la nuit un tour au bar s'impose et c'est en compagnie de Grimbergen que notre ami Gabriel se nettoye le gosier.

 

 

 

 

 

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Le repas terminé nous nous retrouvons encore pour parcourir en chanson le carnet et constater que les berceuses ont de l'effet sur notre ami Robert. Il est vrai que la douce voix de Nadette lui laisse entrevoir une nuit réparatrice.

Pourtant nous sommes tous un peu inquiets en effet quel temps fera t'il demain?

Pourrons nous faire la Charv comme on dit ici?

Où devrons nous nous contenter de quelque visite?

Et c'est sur ces trois questions que nous partons nous coucher.

 

 

 

P1120306.JPGEt le lendemain, dimanche 24 octobre, c'est une bonne pluie fine et tenace qui nous a réveillés, alors comme nous étions tout prés nous avons opté pour une visite rapide du lac et de ses environs.

 

 

 

 

 

 

 

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Et bien sur nous avons visité cette superbe abbaye d'Hautecombe. La visite commentée nous a appris un bon nombre de faits historiques liés à ce lieu. Les sculptures intérieures sont absolument magnifiques et c'est avec plein d'images que nous avons rejoint nos véhicules .... pour aller déguster à Chanazune bonne friture.

 

 

 

 

 

 

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Et c'est ainsi que se termine cette escapade en Savoie, au Clos des Capucins à Yenne où chacun, je crois, à passer un trés sympathique week end malgré un temps maussade, mais plein de joie dans le coeur. A bientôt donc pour une autre tentative, qui sera elle pleine de soleil.

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