En cette fin du mois de novembre nous avons le plaisir aujourd'hui de retrouver notre ami Alain. Alain, en principe, il conduit l'Iveco, mais comme cela fait plus d'un an qu'Alain ne vient plus suite à un DLLA (dysfonctionnement lié à l'âge), l'Iveco, lui, fait un DLLB (dysfonctionnement lié à la batterie), alors aujourd'hui il a pris la place de Dédé dans le grand Trafic. Dédé il est également dans une phase DLLA, mais cela devrait s'arranger rapidement.

Oublions maintenant ces indispositions passagères pour rentrer dans le vif du sujet. 22 nous sommes aujourd'hui pour rendre visite au bois cité ci dessus. Il est grand ce bois surtout lorsqu'on le regarde d'en face au parking de la Tour d'Avallon. Cette tour qui domine Pontcharra est parfois appelé Tour Bayard du nom du célèbre chevalier qui a accompagné le vert galant. La tour domine la vallée du Grésivaudan et du haut de son donjon les défenseurs du coin avaient une vue imprenable sur les assaillants. Aujourd'hui les assaillants ce sont nos 44 guiboles qui vont partir en face par les hameaux de Saint Maximin et de Varanguer pour aller serpenter dans les pistes forestières qui traversent le bois.

Les couleurs d'automne et les feuilles des chataigners nous accompagnent tout au long de la balade. Et sur la piste du haut, plane comme le dos de la main, les causettes vont bon train. Aujourd'hui c'est la langue qui travaille et comme parmi nous il y a de grand(e)s spécialistes la balade paraît plus courte que d'habitude. Et c'est sur car à 16h00 nous sommes de retour à la tour et au parking. Et c'est là que nous nous apercevons que nous avons oublié notre petit gouter, alors chacun sort sa compote et son petit Lu pour se restaurer un tantinet.

Claude a du mal avec son chamalow qu'il avait mis en réserve dans le sac, mais à force d'efforts il est arrivé à l'avaler. Alors il a poussé un cri de joie qui a retenti jusqu'en haut de la tour. Puis chacun est passé à la caisse pour régler le trajet et c'est tranquillement que tous sont remontés dans les véhicules pour attendre une prochaine balade.

Une dernière remarque sur cette sortie, nous avons croisé ici, sur les hauteurs, un être vraiment trés prétentieux qui nous toisait du haut de son piédestal. Il faut quand même que vous voyez en grand comment les biquettes nous dédaignent :

En ce début du mois de novembre c'est du côté de deux sommets au Nord du Vercors que nous allons trainer nos guètres, nos sacs à dos et aussi nos capes.

Ce matin c'est sous la pluie que nous attaquons la montée à la Sure d'abord puis à la Buffe ensuite. Nous sommes quand même 19 à entamer ces deux ascencions et comme nous avons la spécialité d'aller plus vite en descente qu'en montée la station d'Autrans nous a aménagé des protections. Vérification faite si la vitesse t'envoie sur un poteau, pas de problème ils sont tous flexibles comme cela l'arrêt n'est pas brutal. Plus loin nous dominons la vallée de l'Isère avec en dessous les villages de Noyarey, Veurey, Montaud et au loin La Buisse, Moirans et Voiron. Hélas les nuages, la pluie a depuis cessé, masquent la visibilité et ne nous permettent pas de tout positionner. Une longue traversée légèrement montante mais rendue assez difficile par les pierres lisses parsemant le sentier nous permet d'atteindre le sommet de la Buffe.

Là chacun se repose à sa façon, quelques uns s'assoient, d'autres se désaltèrent, certains discutent mais Jean Marie lui est à la peine, il a des doutes sur sa réélection en tant que président de Seyssins ski de fond. Trés honnêtement il ne devrait pas, car sa réélection est assurée, pensez donc un si bon président.. Mais voici enfin la Buffe où le vent souffle modérément et nous profitons d'une vue d'avion sur l'éboulement précédant le tunnel de Montaud.  

Cet éboulement vieux d'une bonne vingtaine d'années a coupé l'accés au Vercors à partir de la vallée de l'Isère. C'est dommage pour les touristes arrivant de Lyon ou Valence car cette route raccourcissait beaucoup la montée sur le plateau.

Nous continuons alors notre circuit pour trouver une place moins ventée afin de pouvoir ouvrir sacs, bouteilles, thermos pour reprendre les forces nécessaires au retour de l'aprés midi. Chose faite c'est vers le Pas de la Clé que nous dirigeons nos pas, une halte pour positionner non sans mal l'azimut et c'est par le large sentier de Gève que nous entamons le retour. Au cyclone tout à gauche puis encore à gauche (après une petite erreur) pour rejoindre les pistes de ski du stade de neige de la Sure où tous croient que la balade est terminée.

Mais point du tout, car voilà que du Nissan sortent les victuailles préparées pour le triple anniversaire. C'est une coutume chez nous, les anniversaires se souhaitent par paquet. Des fois le paquet est de 2 d'autres fois de 3. Aujourd'hui c'est 3 Cécile, Jacques et le sémillant Jean Marie qui depuis midi a retrouvé des forces. Alors il coupe et recoupe le Panétone, ouvre les bouteilles de cidre et sert tous les affamés alentour. Chacun y va de son histoire et gâteau et liquide descendent dans nos gosiers à vitesse correcte. Mais si chacun d'entre nous connait la fabrication du cidre peut être ne sait-il pas comment est né le Panétone.

Alors voici une source de fabrication qui m'a été racontée par un professeur d'italien. Dans la ville de Turin il y avait, il y a longtemps de cela, un patissier qui avait embauché un jeune apprenti nommé Toni. Le patissier et Toni confectionnaient ce jour là les gâteaux. Le patissier devant s'absenter demanda à Toni de bien vérifier la cuisson des dits gâteaux. Or passe devant la boutique un groupe de jeunes filles auxquelles Toni vint faire la galante causette. De retour quelque temps plus tard les gâteaux avaient commencé à bruler. Toni surpris sortit les gâteaux du four, rallongea la pâte et y versa tout ce qu'il trouva sur l'étal. Il y avait là des raisins secs, des amandes, du chocolat. Il reconstitua les gâteaux en les mettant dans les moules cylindriques accrochés au mur. Il laissa faire la cuisson en surveillant bien cette fois. Et lorsque le patissier revint il trouva ces gâteaux excellents et les appela en italien : Eco e il pano de Toni. Ce qui devint alors le Panetone.

C'est bien tout çà mais le prochain Panetone, c'est quand qu'on le mange.....

Pour varier les balades, ce printemps Michel nous a proposé un séjour en Cappadoce qui a la particularité de mélanger randonnée et culture. Nous sommes alors 11 à satisfaire à sa demande et après les formalités d'inscription au printemps, les formalités financières en été, c'est le samedi 8 octobre au début de l'automne que commence le voyage. Pas d'encombre entre Lyon et Ankara, sauf un petit sac égaré mais qui sera retrouvé 3 jours après, et c'est à Ankara le départ de l'aventure.

Dimanche 9 Octobre : Ankara, bien que moins peuplée que sa rivale à l'Ouest Istanbul, est quand même la capitale de la Turquie. Et là se trouve le fameux musée de l'Anatolie : l'Anadolu musée.

C'est un ancien professeur de notre guide qui nous le fait visiter. Brillante personne qui, dans un français quasi parfait, nous explique tout depuis les Hitites jusqu'à nos jours. Ce musée est en rénovation ce qui fait que nous n'en avons visité qu'une petite partie avant de reprendre le véhicule qui nous conduit à l'approche de la Cappadoce, au village de Guzelyurt où nous passerons la nuit. Mais avant une halte au Grand lac salé (Tuz Golu) magnifique étendue blanche grise qui produit une grande partie du sel consommé en Turquie. La nuit se passe dans une magnifique ancienne maison grecque où les chambres bien restaurées nous permettront de récupérer avant les marches des jours suivants.

Lundi 10 : cela ne commence pas trés bien car la pluie est au rendez vous, pluie fine mais pluie quand même.

Aprés un petit déjeuner sympathique nous décidons de partir et peut être de modifier le programme. Mais à Ilhara Alper, notre guide, décide de faire la descente de la vallée à pied, la pluie semblant se calmer. Certes elle nous suivra, mais vraiment timidement, et nous pouvons alors visiter les deux chapelles de Purenli et Kokar. Un déjeuner à Belisirma et nous partons visiter la ville souterraine de Derinkuyu qui pouvait accueillir approximativement 10000 personnes, mais ceci n'a pas été véritablement vérifié. Et ensuite c'est l'entrée en Cappadoce dans la deuxième ville de cette contrée, Urgup, où nous passerons trois nuits. Là nous retrouvons le sac égaré et alors plus de problème car les médicaments y sont et tout rentre dans l'ordre.

Mardi 11 : ce sont les vallées qui sont à l'ordre du jour, la vallée blanche le matin avec ces célèbres cheminées toutes droites, la vallée des pigeonniers l'AM.

Ici c'est le basalte qui tient lieu de toiture et le cheminement au milieu de ces monolytes entrecoupé de pauses dégustations (raisins, pommes) est féérique. Nous débouchons deux heures après sur le plateau où le marchand de jus, un mélange de grenade-orange, nous attend. La dégustation est du meilleur effet et chacun se délecte de ce petit verre à 4 livres turques. Face à nous que voyons-nous le superbe village d'Uchisar, ce n'est pas un mirage car ce village est visible à partir de toutes ces vallées. Et Uchisar est surmonté d'un chateau en ruine mais qui offre une vue parfaite sur ces vallées. Nous y montons donc avant de déjeuner, c'est un bon apéritif d'une centaine de marche quand même. Mais en haut le vent souffle à décorner les taureaux de Camargue alors nous descendons vite nous mettre à l'abri. L'AM c'est la vallée des pigeonniers qui est au programme, mais c'est dans la vallée voisine que nous rencontrons les habitations où le stuf constitue le toit, le basalte étant en dessous. La randonnée se termine à Guselhir et comme nous disposons de temps, Alper nous propose de rendre visite à son ami potier, Selim, à Avanos. Excellent moment passé en compagnie de ce petit potier, mais grand par le talent. Il initie Catherine et Micheline à son difficile travail. Gros morceau de franche rigolade. Retour à Urgup repas rapide car nous avons RDV avec les derviches tourneurs au caravanserail de Saruhan, spectacle assez particulier qui ne laisse pas un souvenir impérissable.

Mercredi 12 : aujourd'hui ce sont les vallées colorées qui nous attendent la rose et la rouge, ainsi que la vallée de Kizilkur.

Etape sportive qui nous verra franchir plusieurs échelles, traverser plusieurs tunnels et surtout visiter de magnifiques églises. La halte de midi dans un lieu intéressant nous permettra de découvrir un pigeonnier, une église et aussi une ruche dont la construction mérite quelques explications. La roche est percée d'un grand trait vertical de 1m de haut environ sur 10 cm à 20 cm de large. Cette fente est bouchée par des claies où les abeilles viennent déposer le miel. Pour entrer elles disposent de petits trous ronds en bordure de cette fente. L'apiculteur vient alors par l'extérieur, à l'aide d'une échelle rudimentaire, récolter les claies. La randonnée se termine au village de Cavushin en pleins travaux actuellement, travaux de rénovation d'une part et d'extension touristique d'autre part. Nous retournons vite à Urgup car nous devons manger tôt pour la balade en montgolfière du lendemain.

Jeudi 13 : Réveil à 4H30 pour la balade en montgolfière. Goreme lieu de départ nous accueille à 5H30 et aprés une attente au paddok nous voici amenés au lieu de décollage. Là deux ballons attendent mais aussi une soixantaine de personnes. Notre ballon se gonfle mal et va heurter les branches acérés du seul arbre présent. Et devinez quoi? notre ballon se perce donc pas de vol, retour à l'hôtel en espérant que demain peut être...

Nous déjeunons et c'est le départ dans la vallée de Zemi où nous profitons des vignes à l'abandon pour nous gorger de raisins. Quelques passages délicats nous procurent des sensations fortes et c'est l'arrivée dans un endroit grandiose nommé vallée de l'amour tellement les monolytes sont .... Quelques achats de bijoux faits main et nous nous dirigeons vers la vallée de Zelve. C'est la vallée des bombes volcaniques que nous rencontrons sur une bonne partie du trajet. Et comme hier nous débouchons à Cavushin, nous visitons les fortifications surmontant le village et surtout la grande église souterraine. De là nous partons sur Mustafapasa lieu de notre résidence du jour. C'est un hôtel pensionde famille qui nous accueille et comme à la fin du séjour c'est l'anniversaire de Robert, Alper a souhaité que nous marquions cet évènement aujourd'hui. Soirée réussie et vite dodo car demain matin c'est ballon donc 4H30...

Vendredi 14 : Scénario identique à celui de jeudi mais .... la montgolfière décolle et alors. Spectaculaire voyage dans cette nacelle où nous sommes 33 (32 touristes et l'aérostier).

Il est d'autant plus intéressant que nous survolons ce que nous avons fait à pied la veille. Et le spectacle est aussi en l'air car nous voyons une bonne centaine de ballons qui se suivent, se frôlent, se touchent et tout cela dans un silence impressionant. Seul le bruit du gaz nous accompagne avec bien sur les paroles des touristes. Une fois redescendus de notre nuage nous nous embarquons dans une vallée qui nous voit passer de rive droite en rive gauche sur des passerelles de fortune. Cette vallée nous permet de voir les HLM à pigeons car ici sur 6 à 8 étages que ces volatiles cohabitaient avant et cohabitent toujours. De retour au véhicule c'est la route vers Kayseri qui nous attend et à l'aéroport nous quittons Selahatin notre chauffeur et Figen l'épouse d'Alper qui nous avait rejoint la veille. L'avion est à l'heure et c'est à Istanbul et plus précisémént à l'hôtel Golden horn que nous nous retrouvons.

Samedi 15 : Au programme le matin visite d'Istanbul. Enfin courte visite, tout d'abord Sainte Sophie église puis mosquée et maintenant musée. Passage ensuite à la citerne de Yerebatan grande réserve d'eau construite par les romains. Enfin c'est la visite de la Mosquée Bleue immense bâtiment où des milliers de personnes peuvent prier en même temps. Pour cette visite nous avons déambulé dans la mosquée chaussures .... à la main comme le veut la religion musulmane.

Et, dès la visite finie repas rapide au restaurant car Alper doit nous quitter pour retrouver un autre groupe à Ankara. Un peu triste nous nous dirigeons alors vers les pontons du port pour dégoter un bâteau. En effet nous souhaitons nous promener sur ce type de véhicule sur le célèbre Bosphore. Et cette promenade de presque 2 heures nous permet de contempler les maisons riveraines, les buildings d'Istanbul et les 2 immenses ponts qui traversent le détroit. Au retour visite incontournable du bazar égyptien au milieu d'une foule bigarrée, aux étalages odorants et aux vendeurs accrocheurs mais raisonnables. Au sortir du bazar cela sent maintenant la fin du séjour, le repas le soir au restaurant du 6ème étage permet de contempler les lumières stanbouliottes et le lendemain matin au petit déjeuner c'est l'heure de reprendre la route pour l'aéroport, l'avion pour Lyon et la voiture pour Lyon, Grenoble ou plus loin Briançon.

Les 11 participants, Brigitte, Catherine, Gabrielle, Nadette, Claude, Micheline, Babette, Claude, Robert, Henri et Bernard remercient encore Michel pour cette excellente idée de voyage. Et tous nous gardons un excellent souvenir de notre guide Alper et notre chauffeur Salahatin qui ont grandement facilité et enrichi notre voyage.

Pour savourer cette semaine estivale nous faisons tous aujourd'hui preuve de lever tôt. 5 heures pour certains une heure plus tard en moyenne pour les autres et c'est direction le Col de Luz la Croix Haute pour rendre visite au joli sommet répondant au joli nom de Jocou. Pour atteindre le Jocou, au départ du col ce n'est pas la voie classique. Celle-ci part, soit de Grimone, soit du col de même nom, mais nous pour varier un peu nous choisissons ce trajet. Par l'ancienne route de l'ancienne mini station de ski d'abord, puis par la large piste dite du Jocou. Plus loin il faut prendre à droite un sentier qui nous emmène, après une bonne montée, hors du bois.

Là, un petit  pierrier balisé triangles jaunes, nous mène sur l'alpage. Et l'alpage se fait hors sentier pour atteindre un col au nom évocateur de Vente Cul. Drôle de nom qui veut sans doute dire que quand le vent souffle ici ... peut être qu'il ne sent pas bon!! Ah les mystères etymologiques sont parfois difficiles à expliquer. Aujourd'hui au col l'air est sain, point de vent sinon une brisette qui fait du bien car le soleil commence à nous chauffer.

Un regard rapide au panneau qui nous indique Col du Pigeon 0h35 et Jocou 1H05, et nous voici répartis au pas lent du randonneur. 30 minutes suffisent pour le col et le temps annoncé pour le sommet sera le bon. Au passage petite visite à la cabane surélevée qui accueille ici le berger pour la saison estivale. Au sommet c'est midi donc, comme le vent est quasiment nul ce qui est trés rare ici, nous nous installons confortablement pour déguster nos repas tirés du sac.

Et c'est alors que sur nos têtes quelques habitants des lieux nous survolent. Ce sont bien sûr les vautours qui peuplent cette zone du sud Vercors. Ils sont à la recherche de quelques carcasses qui pourraient les satisfaire mais comme ils restent en altitude, ils ne doivent pas avoir trouvé ce qu'ils cherchent. Pour nous, çà va, un peu de rosé, une lichette de rouge, une larme de poire accompagnent notre arrêt. Les discussions vont bon train avec un peu de futur voyage, des nouvelles du petit dernier, et surtout beaucoup de Nouvelle Zélande. Coupe du monde de rugby oblige, va t'on battre les Tonga pour se payer ensuite les Anglais. Réponse samedi. Tout rentre dans l'ordre vers 13H15 heure du départ vers la crête de l'Archat pour le retour aux véhicules. Belle crête que celle-ci qui se termine par l'alpage dominant la bergerie de Lalley le Jocou.

Là nous rencontrons le troupeau de moutons, pour être plus précis les moutons ce sont des brebis mais l'habitude veut que le masculin l'emporte, alors.

A la bergerie, aprés avoir apprécié le travail difficile du boarder colley, nous bavardons longuement avec le berger. Ici pas de patou car le groupement d'éleveurs ne veut pas prendre en charge la dépense afférente à ce type de chien. En effet le berger garde les moutons de 5 à 6 éleveurs du département et veille au plus gros de l'été sur environ 1300 bêtes. Aujourd'hui il n'en reste que 800 et vers le 10 octobre tout ce beau monde aura quitté les lieux. Patou ou pas patou c'est la traditionnelle question du loup qui revient dans la discussion. Le berger nous indique que de ce côté de la montagne il n'en a point vu, mais que par contre de l'autre côté 2 brebis ont été attaquées. A le loup il en fait causer du monde, pour nous randonneurs c'est plutôt le patou qui nous fait causer. A chacun sa spécialité direz vous. Cette pause terminée il est grand temps de boucler la boucle et pour ce faire nous prenons la large piste en sous bois qui nous ramène au grand virage précédant le parking. Suivent alors les opérations arithmétiques, d'abord je multiplie, ensuite je divise et chacun paye le résultat de la division. Puis c'est le moment de rentrer dans les véhicules et de retourner quelques 1000 m plus bas, dans la cuvette.

Au mois d'avril, pour nos anniversaires, nos enfants nous ont offert une Smartbox. Mais kézako la Smartbox, est ce un nouvel fournisseur d'accés internet, une Smart dans une boîte, que nenni rien de tout çà. En fait c'est un coffret vert qui recense un certain nombre d'hôtels tous situés dans des parc régionaux.

Et le cadeau c'est une nuit offerte dans un hôtel à choisir dans le catalogue. Comme nous ne voulions pas Babette et moi trop nous éloigner de Noyarey nous avons choisi le col de la Croix de Chaubouret et l'hôtel situé au col. La Croix de Chaubouret se situe à quelques kilomètres de Saint Etienne dans le massif et le parc naturel régional du Pilat. L'hôtel est fort sympathique, les propriétaires également et c'est dans ce cadre fort agréable que nous avons passé notre court séjour. Peu dérangé par les voisins, en fait nous étions les seuls clients, nous avons fait honneur au menu entre Loire et Ardèche que nous avons choisi.

Le lendemain aprés un petit déjeuner fort agréable nous avons pris la direction du Crêt de la Perdrix, point culminant de ce massif à 1434m et où la vue s'étend fort loin. Les Alpes notamment Belledonne sont visibles aujourd'hui, mais la brume masque le Mont Blanc. Grace à la table d'orientation, trés précise, nous pouvons situer facilement les monts et collines alentour. Face à nous les équipements hertziens arrosent les villes de la vallée de la Loire au Nord notamment Saint Chamond et Saint Etienne. Le trajet de retour nous voit trainer dans la forêt à la recherche de quelques bolets que nous trouvons en petit nombre mais qui feront plus tard une bonne amélioration de l'omelette. Un rapide passage pour désaltération à l'hôtel avant de revenir sur Noyarey. Mais avant petite halte au joli village répondant au nom trés court de Saint Julien Molin Molette. Et dans ce village deux particularités une brasserie que nous ne visiterons pas car nous préferons nous diriger vers la fabrique artisanale de bonbons. Et là nous tombons sur le chef bonbonnier en train de préparer des pastilles à l'eucalyptus. Nous restons le temps de la confection de ces pastilles ce qui nous permet de voir la fabrication du début à la fin. Et bien sûr au final nous goutons la pastille et c'est bon la pastille à l'eucalyptus, çà dégage le nez et les bronches et çà fait plaisir aux papilles. Dans la magasin il y a un grand choix de bonbons, de berlingots, de sucettes et tant d'autres choses que nous nous laissons un peu tenter. Et puis c'est le moment de reprendre la voiture pour retourner sur Noyarey car d'autres tâches nous attendent. Nous garderons de ce court séjour un petit goût de revenez y car c'est toujours sympathique de s'évader du train train quotidien.

Grand merci à nos enfants pour cette escapade que nous avons vraiment bien appréciée.