Avril commence et avec lui les raquettes sont pendues aux clous en prévision de l'hiver prochain. C'est donc un programme de randonnées pédestres qui nous attend. Pour le commencer, c'est en Belledonne et plus précisément à Laval que nous nous rendons aujourd'hui.
La promenade choisie se déroulera en 4 temps. Le premier, peu aprés le départ, passe par la tour de Montfalet qui servait de guet à l'époque médiévale et certainement plus tard. Cet
édifice d'une bonne hauteur est supporté par des murs de 1m50 à la base, mais l'accés en est interdit pour cause de sécurité. Une bonne halte nous permet de visionner largement la vallée du
Grésivaudan en bas et Grenoble plus loin.
Un rapide retour sur nos pas pour entamer par le 
GR de Pays Balcon des Sept Laux la balade propement dite. La deuxième partie commence par une
bonne montée qui nous dirige vers le plateau pour aboutir au Col du Lautaret. Nous sommes pourtant loin des Hautes Alpes où à 2058 m se situe également un col de ce nom. En fait Lautaret vient de
l'Autaret qui a pour racine latine altus laquelle signifie point élevé. Voilà donc une explication sur ces divers lieux portant ce nom. Au col une statue en pierre a été érigée, c'est un
hommage aux résistants du massif du Grésivaudan.
Là, point trois, nous empruntons la route goudronnée qui par les hameaux des Combes, des Avons, des Alpets nous mène à cette superbe fontaine. Avant nous avons écouté le bruit
caractéristique des tronçonneuses qui abattent puis débitent les arbres désignés à finir dans nos cheminées. Une halte dans un pré pour gouter ou déjeuner suivant les cas, puis c'est à nouveau le
départ.
Un brin de causette car c'est aujourd'hui pour beaucoup d'entre nous une reprise et cela fait longtemps que le papotage étant au repos, il y a beaoucoup d'anecdotes à se raconter.
Aprés la fontaine c'est à nouveau la terre ferme qui nous attend et par une longue traversée, précédée par une courte montée, nous retrouvons la tour. C'est normal cela car c'est un
circuit que nous avons effectué. Il suffit alors de redescendre vers Laval pour retrouver les véhicules. Toutefois avant d'y monter nous apercevons ce magnifique petit ane qui ressemble à une
peluche tellement il est immobile. Quand il sera plus grand, bon nombre d'entre nous l'empruntera pour qu'il porte les sacs sur nos futures rudes randonnées.
Mais pour aujourd'hui c'est terminé, la semaine prochaine d'autres aventures nous attendent du côté de Saint Agnan, dans le Vercors.
Ce brave garçon est tout surpris de devoir acquitter une si grande tâche.
Mais n'écoutant que son devoir et surtout trés encouragé par une de ses camarades de classe, l'élève Labélure, il accepte ce rôle.
Et là part un bon sentier qui lui aussi mène à Aiguilles. Et si au début il n'y a pas de neige celle ci fait son apparition quelques mètres plus loin. Mais cela n'empêche pas le
groupe de continuer. Une pause plus loin c'est les harmonicas qui sont de sortie, les chanteurs entonnent quelques refrains et c'est bientôt l'heure du retour par un sentier qui nous évite la
route.
Et rendez vous dans un an pour une autre fin de semaine, qui bien sûr sera aussi agréable.
direction la salle à manger un étage en dessous. Là
Marc, auprès des appareils à raclette, fait deux choses à la fois. La première c'est transpirer auprès des trois appareils où fondent le fromage de vache, celui de chèvre, le troisième étant aux
herbes. La deuxième c'est servir les 37 affamés qui sans arrêt viennent stationner devant lui. Puis la raclette terminé il réintègre vite la cuisine pour nous préparer un petit dessert trés
simple. Un peu de coulis de framboise, quelques fraises, tout cela autour d'un vacherin maison. Si je précise tous ces ingrédients, c'est juste pour indiquer aux lecteurs absents de cette soirée
ce qu'ils ont raté.
Pendant le dessert Gabrielle et Claude ont commencé à faire chanter l'assistance avant que la chorale, la GAARBBURE (Groupe d'Animation de l'ARBB et d'Unité de
Recherche Expressive) ne s'installe. Vous voyez sur la photo ci jointe que l'harmonie règne dans la tenue. Blanche et noire avec un foulard d'une belle couleur orangée. Et c'est avec les
belles chansons de Marie Madeleine, Je reviens chez nous, Chevaliers de la Table Ronde et enfin la célèbre tirade de Cloooooooooode que la soirée commence. 
Suivrons ensuite 2 adaptations de la Montagne et du Métèque. Et c'est devant ces
spectateurs intéressés que se produit alors un couple extraordinaire. Elle, d'origine trés bourgeoise, vétue d' une belle robe longue avec sur la tête un superbe chapeau. Lui,
manifestement issu d'un milieu trés incertain, habillé petitement et chaussé de grosses, trés grosses, lunettes qui lui donnent un air parfaitement benêt. Pourtant la charmante personne nous
chante son amour pour lui en interprétant C'est mon Homme. Inutile de dire que le fou rire ambiant ne disparait pas, car sitôt le couple sorti, Dominique enchaîne avec quelques histoires dont
elle a le secret.
Et puis la cloche tinte pour annoncer l'entrée en classe des élèves du lycée Papillon. Et voici que les élèves aux noms célèbres de Trouffigne, La Gateuse,
Labélure, Peau d'Hareng, Cancrelas sont interroger tour à tour par un inspecteur du plus bel effet. L'instituteur du nom de M Napalm, a de grandes difficultés à maintenir l'ordre, mais
il obtient toutefois les Palmes Ecologiques des mains de l'inspecteur. Cette interrogation se termine par diverses chansons notamment par celle bien connue de L'Ecole est finie.
Et c'est alors que Gabrielle convoque les messieurs de l'assemblée. Elle les emmene au dehors pour les habiller .... de fameuses perruques aux
multiples couleurs. Tous ces hommes forment alors la chorale BP (Bouche Pleine), et c'est devant l'assemblée hilare qu'elle leur fait chanter "Je descends de la montagne". Ce texte repris avec
une balle de ping pong dans la bouche cloture la soirée qui vous l'avez bien compris fût du plus bel effet.
l'inspecteur Claude pour toute la mise en scène.
L'an dernier ce ne fût pas fameux côté temps, voyons voir ce qui nous attend cette année. Le ski de fond a été annulé faute de pistes en état, le ski de piste est à Vars où 8
spécialistes se retrouveront, les 25 raquetteurs sont fin prêts au pied de l'église de Molines dominée par son caractéristique clocher. Une rapide descente à pied jusqu'aprés le pont sur L'Aigue
Agnelle et c'est vite le chaussage des raquettes.
Chacune et chacun prennent alors le rythme et c'est en file indienne ou à la queue leu leu que la sèche montée dans le bois s'effectue. Les passages pentus alternent avec quelques
replats mais au fur et à mesure de la montée la neige devient de plus en plus molle. Et dans un groupe de cette importance les derniers bénéficient du poids des premiers. Mais le premier, surtout
lorsqu'il emmène avec lui quelques kilos superflus, s'enfonce plus que les autres. Alors quelquefois il se retrouve avec la jambe enfouie dans la neige. Et parfois il reste bloqué. 
Alors heureusement que l'homme orchestre avait emporté sa guitare. Il
faut toujours en groupe et en sortie de neige avoir une guitare. En plus de faire de la musique elle sert aussi de pelle...
Là, dans ce site remarquable, nous occupons l'espace disponible, les uns sur un banc, d'autres dans l'herbe, quelques uns resteront debout mais tous mangeront de bon appétit.
C'est alors que sortiront dans l'ordre les liqueurs, de thym et de framboise aujourd'hui, puis les cahiers de chant permettront une petite révision mais chut cela est un secret..
forestière qui part du col de Marcieu et qui dessert les bois en contrebas des Rochers
de Bellefont. Là premier arrêt, discussions dans le groupe, quelques victuailles car il y en a qui ont peu mangé avant et puis direction le col de Marcieu. Aprés avoir traversé le
lotissement des chiens, c'est la découverte du stade de neige de Marcieu avec sa salle hors sac et son édifice bar auberge location. Plus loin les chalets de bois aux pilotis économiques qui
supportent les terrasses. Ensuite c'est la descente par le GRP balisé Jaune Rouge qui est baptisé Tour des Petites Roches. Au départ de la balade nous étions partis pour une petite promenade sur
le plâteau. Mais le fait d'emprunter ce sentier nous 
permettra de la mutiplier grandement. Car dans le bois de feuillus d'abord où les multiples jonquilles apportent une belle couleur jaune, puis au milieu des grands buis suivis
par un passage à découvert et enfin le point bas à la cascade de Gisly. Tout ce trajet s'effectuera en descente, ce qui veut dire qu'à partir de là nous allons refaire la montée. Aprés le
passage main courante nous quitterons le GRP pour prendre à droite le PR balisé Jaune, qui par un bois magnifique, nous conduira à une large piste forestière. Un bon kilomètre encore et c'est
l'arrivée aux Benoits. Les Benoits c'est le hameau à côté des Guillots Bas et en dessous des Guillots. Donc si vous avez bien suivi nous n'avons qu'à remonter l'asphalte pour retrouver les
véhicules. Faire ensuite le bilan pour nous apercevoir que la petite balade s'est transformée en 650m de dénivelé et quelques 11 kilomètres. Mais tout le monde a bien aimé cette superbe promenade
dans ces bois du plâteau célèbre des Petites Roches, bien connu des parapentistes qui prènent leur élan à Saint Hilaire du Touvet. Pour nous la descente se fera en bus mais en nous donnat rendez
vous pour samedi aux Saisies et pour mardi à Auris.
Chic me suis je dit, qui dit Tavernes sous entend que le rafraichissement est assuré, aussi n'ai je point pris quelconque chopine. Je commanderai en haut de quoi satisfaire mon
gosier. Par contre au départ le sol est sec, la preuve à gauche. Mais la chef elle a dit qu'en haut il y avait de la neige et qu'on pouvait peut être s'enfoncer. Mais elle a dit aussi que chacun
était libre de prendre ses raquettes. Moi, vous pensez si je n'ai pas porté à boire c'est pas pour porter les raquettes. Donc c'est avec le sac libre et mon dos aussi que je suis parti. Chemin
faisant çà a papoté je vous dis pas, culture, randonnée, programme du 2ème trimestre, un coup écolo avec le tsunami et d'autres choses encore. En route la chef elle a eu raison, la neige était
là. Cà s'enfonçait mais sans plus, alors tout le monde a mis les raquettes. Sauf trois, moi bien sûr personne ne me les ayant portées je n'en avais pas. Mais les deux autres c..ll..ns il ont
gardé les raquettes sur le dos!!! Bon, faut pas en faire un fromage mais quand même...
Alors, dépités, nous avons repris le chemin du retour et c'est avec quelques glissades que nous avons rejoint le carrefour du sentier du Fer. Une descente rapide
agrémentée de panneaux explicatifs qui nous ont raconté l'histoire du fer dans cet endroit surplombant Pinsot. Une dernière traversée en forêt pour rejoindre nos véhicules, sécher nos vêtements,
changer de chaussures et c'est le retour vers la grande ville. Peut être que samedi pour la sortie grillades nous serons aussi nombreux, mais c'est du côté de Charande que nous nous rendrons pour
cette journée.
après une marche sur la route, mettre les raquettes. Cet exercice sera un peu long, normal vu
le nombre de participants. Certains préfèrernt rester en chaussures, tant pis si plus haut ils s'enfoncent. Et une fois l'affaire terminée, c'est le re départ vers le carrefour du GR57 et du GR5
où doivent avoir lieu les festivités. Mais chemin faisant la trace ne se dirige pas vers ce carrefour, et comme l'animateur il a pas sorti la boussole, le groupe se retrouve plus bas que le
carrefour sur le GR5. Peu importe la solution alternative est vite 
trouvée, puisque la descente qui suit nous emmène directement au Col de l'Echelle. Et là dans le grand espace qui sert de parking en été, nous faisons vite un joli feu, facilité il
est vrai par le mélèze coupé qui nous attendait. Et c'est alors que maître queue nous confectionne ce superbe plat avec les grilles qu'il a portées sur son dos.
Et puis la tradition Arrbébiste s'est reveillée, et Aline a sorti les cahiers de chant, alors la chorale s'est formée et pendant que certains écoutaient d'autres, indisciplinés,
discutaient dans leur coin.
Après nous être garés en bordure de la nationale notre président nous emmène à l'écart pour nous faire un petit briefing. Moi je dirai qu'il était plutôt gros, le briefing, il nous a
dit que l'on allait monter, peut être passer dans la neige, peut être aussi qu'il y aura du verglas. Ensuite nous mangerons puis nous irons à Desertes avant de redescendre dans le vallon, bref
c'était un bon briefing.
sommes arrétés au premier village Balbiére qu'il
se nomme ce hameau. Alors chacun a vaqué pour quelques minutes à diverses occupations. Pose d'une couche pour les uns, quelques friandises pour d'autres. Et puis les photographes ont sorti les
boitiers pour immortaliser les tourelles du Chaberton. Ce qui a permis de faire un peu d'histoire sur ces 8 gros canons qui voulaient tirer sur Briançon.
Direction Desertes alors et par un sentier agréable mais un peu délicat par endroits, nous avons rejoint ce hameau. Là une grande église en bas du village jouxte le cimetière ce qui
indique une fort habitat dans les siècles derniers. Plus haut nous rencontrons cette chapelle San Pietro et San Paolo dont un des murs est couvert de cette fresque.
dans la
vallée. En bordure du sentier nous rencontrons des arbustes particuliers, et si cela ne se voit pas bien sur la photo, nous découvrons que leurs écorces ont été grignotées, certainement par des
chamois ou des chevreuils. Puis chemin faisant nous atteignons tranquillement le vallon, longeons le petit ruisseau, nous le traversons même deux fois. Et pour finir nous retrouvons le pont sur
la Doria Riparia qui précède le parking.
Cela nécessite un peu de logistique puisqu'il faut laisser une voiture à Prelles pour aller récupérer les autres cet aprés midi. Aux Vigneaux nous récupérons Jackie et Bernadette et
nous voilà en tenue de randonneurs prêtes et prêts pour la grande aventure. Cela se passe d'abord sur la piste forestière qui laisse place bientôt au sentier. Si la route était totalement lisse
le sentier, lui, est couvert de neige tassée glissante. Cela nécessite une forte attention mais nous passerons l'obstacle sans véritable problême. 
Ensuite, aprés Bouchier, c'est la halte de midi où chacun s'organise à sa façon. Notre
président est fort bien entouré mais cela ne l'empèche pas de déguster trés consciencieusement les bons petits plats préparés par son épouse.
D'autres par contre préfèrent s'allonger un petit moment soit pour digérer, soit pour faire un petit siestou comme on dit dans le sud. Puis une fois bien reposés, c'est le départ car,
il faut être juste, le petit vent qui souffle et les nuages qui commencent à obscurcir le ciel font tomber rapidement la température. Et voilà la descente qui commence, et là changement de
couleur. Le sentier est blanc de neige croûtée mais aussi de glace. Et qui dit glace dit glissade et même chute. Alors les Bernadette accompagnées de Than chaussent les crampons. Les autres font
ce qu'ils peuvent et oh miracle tout le monde arrive sain et sauf en bas sur la place de Prelles.
En fait de croix c’est surtout l’oratoire qui nous attend avec cette vue extraordinaire sur la sous préfecture la plus haute de France. Quelle belle vue d’avion
sur le champ de Mars, la chaussée et au loin la vallée de la Durance bordée par la voie ferrée et la route qui toutes trois mènent à la mer.
Babette et Jérôme en profitent pour poser pour la postérité et aussi pour reprendre leurs souffles. Puis, une fois la veste enfilée car le vent souffle frais,
nous reprenons avec précaution le chemin du retour. Il n’est pas très recommandé aujourd’hui d’essayer la descente par le sentier des fontaines car il doit y avoir de bonnes plaques de verglas.
Alors nous faisons le trajet inverse où nous rencontrerons quelques promeneurs venant eux aussi s’oxygéner ici.