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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 13:02

En attendant le Tour de France qui fera étape au Galibier jeudi nous avons eu l'idée de faire étape aux Guibertes pour rendre visite lundi au Lac du Combeynot, et le lendemain monter au Galibier Ouest.

Si tout c'est bien passé lundi, mardi, comme vous le verrez plus avant, fût un autre jour.
P1140900Lundi donc, rendez vous avec les grenoblois au carrefour du Lauzet, puis aux Boussardes et c'est le départ vers 9H15 pour ce lac niché dans le cirque des 2 Combeynot, l'Ouest à gauche du lac, l'Est à droite. Les préparatifs sont comme toujours nécessaires et c'est avec tout le matériel du parfait randonneur que nous attaquons la montée en forêt d'abord, dans la rocaille ensuite. Quelques passages dans les rochers, une observation des chamois ponctuent cette approche du panneau précédant le lac.

P1140902Et là c'est une longue étude du relief poursuivie par une longue étude de la carte qui permet aux sceptiques de s'assurer qu'ils sont bien parvenus au Lac du Combeynot. Certains auraient bien aimé continuer plus avant par le sentier d'en face qui les attire, c'est la direction du vallon du Fontenil et du col éponyme. Une traversée au dessus du lac est également tentante mais le but étant le lac c'est au lac que nous resterons.

P1140904Mais pour permettre à chacun d'en faire comme il le souhaite un trio s'aventure au bord du lac pour en faire le tour. Une petite glissade sur le névé au fond et c'est le retour au camp de base. Notez quand même que le lac en ce 18 juillet est bien rempli d'eau, parfois en septembre il est quasiment à sec. Cela ne doit pas être bien joli joli dans ce cirque grandiose.

Par contre au camp de base, c'est là que nous avions posé nos sacs pour grignoter, le vent froid nous fouette le visage. Alors nous entamons sagement une position de repli qui consiste à revenir là où nous sommes partis.

P1140911A la descente, comme à la montée, nous nous arrêtons pour photographier les magnifiques bouquets d'étoile des neiges (Edelweiss) dont un spécimen nous livre toute sa beauté. Mais attention toucher ne veut pas dire cueillir, car ici, dans le Parc des Ecrins, tu regardes mais tu ne ramasses pas. Et c'est sous le soleil que nous finissons la descente, les voitures nous mènent au Casset où la pause sera fort appréciée. Ensuite c'est direction le gîte des Guibertes. Là, accueillis par Agnès, nous passerons une soirée agréable auprès d'un plat de lasagnes et autres accompagnements. Le groupe de gamins de Toulon fera un peu de bruit, mais fatigués par nos efforts violents de la journée, nous nous endormirons rapidement dans les lits du premier étage.

Et mardi c'est à 7 heures précises que nous prendrons le petit déjeuner avec comme but suivant l'ascencion sur sentier du Galibier Ouest dit le Grand Galibier. 7H45 c'est le départ depuis le Pont de l'Alp et direction l'Alpe du Lauzet, puis la cheminée du Grand Lac, puis plus rien. En effet au sortir des câbles ce sont les gouttes de pluie qui nous rendent visite. Alors, décision sage, nous montons encore sur la crête pour contourner les arêtes de la Bruyère et revenir sagement au point de départ.

Malgré ce temps calamiteux, nous avons pû monter jusqu'au Grand Lac et nous apercevoir que le Galibier Est était déjà pris dans les nuages ce qui nous a conforté dans l'idée de renoncer à grimper plus avant.

Et c'est sous une pluie de plus en plus soutenue que nous rejoignons les véhicules pour revenir ensuite sur Grenoble et Briançon.

Pour cette sortie il n'y a pas de photos, car les batteries du Lumix étaient vides, mais je pourrai en rajouter lorsque les photographes de la journée me les transmettront.

 

 

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 17:28

Sortie restreinte aujourd'hui, nous sommes trois valeureux randonneurs, Claude Jean Mi et moi, à nous essayer sur les sommets de la crète précédant le Grand Rochebrune. Départ matinal des Arolles pour garer à 7H30 précises le véhicule au parking de La Bourgea, où une température frisquette nous accueille. Mais ce n'est pas un peu de fraicheur qui arrêtera 3 vaillants randonneurs, donc c'est le départ, d'abord à l'ombre mais peu à peu c'est un soleil réconfortant qui nous permet de débâcher. C'est ainsi que l'on nomme cette action qui consiste à enlever le vêtement superflu et qui tient trop chaud.

En route alors vers le Lac des Cordes magnifique écrin posé sur la belle pelouse qui l'environne. Un petit coup d'oeil au stupa qui trône en bordure du lac, son contournement par la gauche et c'est l'attaque du Col de Chaudemaison.

P1140876Un arrêt un peu avant le col suite à un bruit caractéristique et c'est alors la découverte d'une couvée de lagopèdes que les parents surveillent avec attention. Puis c'est le sentier sous la Turge qui nous attend et c'est les uns derrière les autres, mais un peu espaçés, que nous débouchons dans l'ombre de la faille de la Turge.

Nous posons les sacs un peu en dessous en prévoyance du repas et nous partons à la recherche de la plante grise. Peuchère nous serons déçus car la plante elle est pas encore sortie du sol, alors nous revenons pour récupérer un peu.

P1140890Claude et Jean Mi, fatigués, se posent sur les sièges de pierre quant à moi je prends le Lumix. En regardant bien la photo nous nous apercevons qu'ils ont acheté, en solde, les mêmes couvre chef, ils ont dû aller chez Twinner...

Le souffle revenu nous ouvrons les sacs et tout en papotant nous vidons les assiettes.

Une dernière observation des alentours où le 360 nous permet de retrouver Les Agneaux, Peclet Polset, La Font Sancte, Le Thabor qu'une erreur grossière me l'avait fait situer plus à droite. Il y a aussi en face les Aiguilles d'Arves et bien sûr la splendide chaîne des Ecrins où les glaciers sont maintenant peau de chagrin. Et pour finir le Grand Rochebrune que nous avons, presque, touché du doigt...

Le retour s'annonce et le trajet sera celui de l'aller mais en profitant maintenant d'une vue d'avion sur le magnifique lac des Cordes. Et puis c'est le retour dans la poussière de la route des Fonts jusqu'à Cervières et Briançon.

P1140894

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 08:27

Aujourd'hui c'est le 14 juillet et pour défiler nous avons choisi Gilly, sa collette et sa crête pour une promenade instructive. En effet la randonnée part de La Monta pour se terminer à Ristolas par le GR58. Le GR58 c'est celui qui fait le tour du Queyras et dont nous avons hérité à l'ARBB pour assurer le balisage. Comme ce GR a beaucoup d'affluents au nom simpliste de A, B , C etc.. cela fait que nous avons 250km en plus à baliser.

P1140849Nous voici partis de bonne heure et de bonne humeur sur la longue montée vers la crête et chacun à son rythme avale les 900 m de dénivelé sans aucune difficulté. Il y en a même un qui trouve que cela ne va pas assez vite, alors au risque de basculer dans l'alpage, il double. Mais c'est trés vite qu'il reprend sa position de serre fil(l)e qui lui convient trés bien. Et chemin faisant nous constatons que, si le balisage est bien présent, il y a quand même beaucoup de travail pour amener celui-ci aux normes de la fédération. Mais comme notre grand chef baliseur a négocié un delai avec le CDRP nous ferons le nécessaire dans les deux ans qui viennent.

Sur la crête, au point haut, nous trouvons alors un coin agréable à l'abri du vent pour poser le sac et sortir le nécessaire. Aujourd'hui le nécessaire se compte par trois, le repas, les livres de fleurs, et le cahier de chants.

P1140859C'est le livre qui sort en premier car il faut savoir comment s'appelle cette fleur bleue que malheureusement on ne retrouve pas dans le livre. En fait je vous le livre comme je l'ai vu nos amis cherchaient la fleur bleue dans le châpitre des jaunes. Grosse erreur mais vous savez à cette altitude ce n'est pas de lunettes dont on a besoin mais de loupes. Et vous constatez en plus qu'ils étaient deux à chercher, l'arbitre à droite comptait les points...

P1140870Déçus de ne point trouver ils décidèrent alors de sortir le livre (le cahier) de chants et les voilà partis dans une longue séance à laquelle les randonneurs, qui nous croisaient, participaient le temps de leurs passages. Bon vous connaissez les classiques mais il y a eu aussi la Signora de la Neve qui nous a croisée. Elle est belle, italienne et trés trés douce. en la regardant et surtout en l'écoutant tu as envie de dormir tellement c'est agréable. Vous verrez, lecteurs assidus, quand la chorale entière la chantera, vous serez tellement éblouis que vous rejoindrez tous ce petit groupe.

Et puis il a fallu penser à redescendre et après avoir mis deux jeunes filles sur le chemin de Ristolas, aprés avoir fait la pause sauge c'est le retour dans la vallée, un passage chez Chantal et Jean Paul à l'Ancolie Bleue et rendez vous pris pour une nouvelle sortie.

Mais avant de terminer je voudrais vous décrire en détail ce que doit être un équipement de randonneur.

D'abord le sac, pas trop petit pas trop gros, mais surtout caractéristique. Celui-ci montre ses exploits, il est passé à 5416m ce n'est pas rien, ensuite les bâtons télescopiques et se cliquant par une fermeture adéquate, ne pas oublier aussi de les marquer blanc et rouge, un récipient contenant le nécessaire pour le repas, et enfin un petit sac intèrieur pour les accessoires. Et avec tout cela vous partez tranquille sur les magnifiques chemins de notre région.

P1140857

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 19:30

En ce week end de juillet, pendant que des cyclistes font le Tour de France, les randonneurs de l'ARBB font un tour par la Jarjatte. Le directeur de notre tour, Michel accompagné de son épouse Monique, nous emmène par les cols de première catégorie du Charnier et des  Aiguilles pour deux étapes : Lachaud - La Jarjatte et La Jarjatte - Lachaud.

P1140799Cela commence samedi à Lachaud, où aprés quelques hésitations sur la ligne de départ, nous voici tous réunis sur le parking. Reccomandations faites c'est le coup de sifflet du départ qui retentit à 8h30 précises. Une longue marche d'approche commence alors, et de pistes en sentiers puis dans les alpages, c'est l'attaque du col qui se prépare. A la queue leu leu chacun profite de l'aspiration du précédent pour mettre un braquet qui ne le fatigue pas. Bon il y a quelques petites défaillances qui s'annoncent dès que la pente s'accentue, mais un bon morceau de sucre et une boisson appropriée font que chacun repart et arrive enfin au col.

P1140815Ce premier col (celui de Charnier) est matérialisé par quelques drapeaux plantés en terre et qui délimitent les deux versants. Le directeur de course nous accorde à tous un peu de repos et c'est en observant le paysage que nous nous apercevons que la descente sera bien pentue. Rien à voir avec la longue montée précédente, là c'est direct dans la pente yeux grands ouverts car il faut faire vigilance. Aucune chute et c'est alors le ravitaillement au bord du lac du Lauzon. En fait de lac c'est une petite mare à tritons qui s'offre à nous. Et c'est l'heure de repartir par le petit des Aurias qui précède celui de la Croix. Une dernière descente avant le faux plat qui nous permet d'atteindre la ligne d'arrivée au gîte de la Jarjatte.

P1140820Mais avant de franchir la ligne une halte s'impose pour contrôle anti dopage. Ici cela se passe sur une terrasse, où à l'abri des quelques gouttes tombant du ciel, nous nous soumettons de bon coeur à ce contrôle. Les uns vérifient que le soda est gazeux, d'autres goutent au sirop sucré, alors que certains mélangent bière et limonade, pendant que les derniers se consacrent uniquement à la bière. Personne n'étant positif c'est direction les dortoirs où la douche réparatrice précède le repas fort agréable servi par Catherine et Jean Marc les propriétaires du gîte. Puis vint l'épisode de la signature des contrats. Ici les contrats sont signés sur un feuillet de 17,5 cm sur 8, et que le coureur signe en bas à droite. Les primes sont d'un montant variable suivant que vous ayez pris ou nom le ravitaillement de l'étape du lendemain.

Dimanche, c'est militaire : réveil 6H30, toilettes 6H45, petit déjeuner : 7H00, préparation de l'équipement : 7H45, départ de l'étape : 8H00. Et c'est tout de suite le vif du sujet avec 2 coureurs supplémentaires, ici au tour de la Jarjatte, il n'y a pas d'abandon mais des ajouts, c'est notre particularité.

P1140839Et au bout d'une rude montée, c'est afin l'arrivée au col des Aiguilles. Ce col vous ne pouvez pas le manquer, ou alors c'est que vous êtes aveugle ... ou bou... tant le cairn est important. La preuve à droite. Là c'est une halte rendue nécessaire par le vent violent qui souffle en face, mais comme le vent il veut pas s'arréter il faudra bien repartir pour l'affronter. Et c'est toujours en configuration course que chacun se protège derrière celui de devant. Bien sur celui qui mène il en prend plein la poire, mais s'il est devant c'est parce qu'il le veut bien alors tant pis pour lui. Et aprés un passage délicat au bord de la falaise, j'ai noté qu'il n'y avait pas de rembarde pour nous protéger, où chacun ralentit c'est enfin l'alpage des moutons où le ravitaillement est servi. Les besaces sont ouvertes et la salade aux haricots, la quiche aux herbes, le gâteau au yaourt citronné sont avalés avec appétit. Pas le temps de prendre le digestif, il n'y en a pas, et c'est un nouveau départ par un sentier agréable qui nous mène deux heures plus tard au dernier point de contrôle. P1140846C'est Lachaud terme de l'étape et là, miracle, du bus de contrôle sortent, et du frigidaire SVP, les délicieuses boissons et friandises que les 17 corps affamés vont engloutir en moins de trente et une secondes. Record national qui sera difficile à battre. Alors repus et contents les coureurs se diront à la prochaine course et en se souhaitant un retour agréable vers les lieux respectifs de repos de chacun.

Avant cela nous avons tous remercié trés fortement Monique et Michel pour l'organisation absolument parfaite de cette sortie à La Jarjatte. Et bien sur nous sommes preneurs d'une nouveau tour en 2012.

Pour clore ces deux étapes je vous livre cette photo de groupe, où vous voyez que les compétiteurs de notre brillante équipe, sont toujours prêts à fournir les efforts les plus violents. Comme dit un de mes amis : Rien ne nous arrête....

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 19:23

Chaque année les Asptt Rhônes Alpes et Auvergne organisent un rassemblement où sont conviées toutes les sections Randonnée Pédestre des Asptt de ces régions. Chaque année l'organisation change et aujourd'hui c'est Aurillac qui nous reçoit au Lioran. C'est au chalet de la FAL (Fédération des Associations Laïques) les Galinottes que nous avons rendez vous.

P1140732Un premier contact avant le repas de midi avec les nombreux participants, nous sommes environ 150, et c'est le rassemblement pour les randonnées du samedi aprés midi. 3 sont prévues, la courte, la moyenne et la longue, comme cela chacun en a pour son goût. Grenoble se partage sur les 3 randonnées et c'est une foule colorée qui se dirige alors vers les chemins de randonnée de cette station du Lioran.

Je ne peux parler que de la randonnée moyenne car n'ayant pas le don d'ubiquité je n'ai participé qu'à cette dernière.

P1140735Donc, notre groupe emmené par nos amies d'Aurillac s'est dirigé vers le col de Rombière, mais avant nous avons fait une halte à côté de ce splendide buron, celui de Coste Meije. En patois local cela signifie que ce buron se situe au milieu de la côte. Ce buron a été retapé par la municipalité de Lioran, il est mis en gérance pour l'été, et nous y avons rencontré le gérant, qui lui, est monté .... en 4X4. Bref nous continuons vers le col, cela rappelle alors de bons souvenirs à ceux qui étaient présents il y a 2 ans lors de notre séjour à Prat de Bouc, où nous étions passés là lors de notre montée au Puy Griou. Ce puy d'ailleurs est aujourd'hui le terrain d'exercice de ceux de la longue randonnée. Hélas ils n'ont pas retrouvé au retour la fameuse voie Hygiène, que l'évèque Bernaudus assisté de ses adjoints, Sainvoirinus et Tinardus avait inauguré à cette occasion.

Aprés une soirée mouvementée, repas puis bal, le lendemain c'est rebelote avec comme but terminal le Plomb du Cantal. Pour cela il y a aussi 3 choix : le premier c'est la longue randonnée par la crète du Puy Brunet, le deuxième c'est moyen par le Puy du Rocher, le troisième c'est plus facile ... par le téléphérique. Notre choix grenoblaois fût : 7 pour le 1, 3 pour le 2 et majorité 10 pour le 3.

P1140768Et c'est après quelques pérégrinations que nous nous sommes retrouvés tous sous le Plomb pour un pique nique de grande valeur. Et comme il faut laisser un souvenir mémorable de cette balade une photo générale s'impose.

La descente fût rapide, les groupes 1 et 2 fusionnent sauf 1 qui décide de se joindre aux 10 du téléphérique.

Vers 16 heures le rassemblement se termine alors et chacun dans les véhicules de l'aller nous partons pour un retour sous la chaleur (mais avec la climatisation) pour rejoindre Grenoble. Bien sûr avant il y eut le choix pour l'organisation du rassemblement 2012 et c'est à l'unanimité que la section de Lyon a été choisie. C'est donc peut être dans les monts du Beaujolais que notre grande Annie Claude nous conviera pour un nouveau week end.

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 17:45

Pour féter la fin du printemps, l'Asptt Grenoble a décidé d'émigrer en Auvergne pour une semaine à activité double. Du lundi 20 juin au vendredi 24 c'est au gîte de l'Ecir que nous poserons valises et sacs à dos, pour les transporter le samedi 25 et le dimanche 26 au centre des Galinottes au Lioran. Au gîte nous sommes reçus, trés confortablement, par Olivier et Véronique et après avoir pris possession de nos couchages et une première soirée sympathique, nous partons mardi matin vers le Puy de Sancy.

P1140598La montée par le vallon de Courre sera entrecoupée par un bâchage due à quelques gouttes de pluie qui se calmeront tré vite. Aprés le croisement avec les gamins de l'auberge d'à côté, c'est le passage entre deux rochers pour atteindre le Puy de Sancy. Ce sommet, point culminant du Massif Central, dispose de 2 téléphériques pour le ski en hiver et la promenade en été. Versant sud c'est la station de Besse qui se relie à celle du Mont Dore et cela amène aussi son lot de randonneurs. Lecture de la table d'orientation terminée, nous entamons la longue traversée en crète qui par les puys de Cacadogne, de Crébasses et le Roc Curzeau nous amène à la Grande Cascade. Puis c'est le fastidieux retour au gîte en partie sur la route du Sancy. Au gîte l'activité se résume alors en : douche, thé ou bière, repas, préparation de la sortie de demain et puis dodo.

P1140623Mercredi de bonne heure petit déjeuner et chargement des sacs dans les véhicules pour une randonnée dans les puys. Il faut se rendre à la Maison des Volcans où nous prenons alors la doirection du Puy de la Vache. La descente vers celui de Lassolas nous fait croiser un trés gros groupe de randonneurs marseillais, ils étaient environ 70, ce qui nous a obligé à un long surplace avant qu'ils ne finissent leur montée.

Direction alors Lassolas, ramassage de pouzolane pour les barbecues de Montbonnot et puis pique nique sous un arbre dans la forêt en dessous.

P1140637Là nous rencontrons un nouvel animal, mi homme mi singe qui profite des arbres pour se rappeler que, il y a longtemps, il grimpait allègrement dans les pommiers pour chercher du cidre.

Malheureusement ce faisant il a déchainé les foudres du ciel et celui-ci nous a alors adressé une pluie fine, fine ... mais tenace. Ce qui fait que nous avons écourté la balade pour visiter la Maison des Volcans et enfin rentrer au gîte pour éviter ce temps désagréable. La soirée fût comme la précédente réparatrice pour nous laisser en pleine forme le jeudi.

P1140668Jeudi, c'est direction Besse et ses lacs intéressants, le lac Pavin en premier suivi par celui de Montcineyre en passant par le Puy de Monchal. Mais surtout ce qui nous a surpris c'est ce cratère de milles rubans orange qui orne le vrai cratère du Puy de Monchal. Cette oeuvre fait partie du programme Horizons qui consiste à implanter dans cette région quelques réalisations artistiques en plein air et en accord avec la philosophie de ce pays.

Nous pique niquons au bord du lac de Montcineyre avant de revenir sur Besse que nous visterons et que nous apprécierons. Cette bourgade ancienne présente une trés agréable architecture qui contraste totalement avec celle de Super Besse, la station de ski, éloignée seulement de quelques kilomètres.

P1140647Le retour au gîte verra alors se déclarer une véritable compétition belotique entre la redoutable équipe des soeurs et la trés sérieuse équipe mixte Gisèle-Maurice. Pendant que sur la table d'à côté Moumoune était aux prises entre Dédé et Jean Claude. En fait nous ne savons pas encore aujourd'hui qui a gagné dans cette féroce bataille.

D'autres, moins joueurs, feuilletaient qui magazine, qui livre avant de venir à table pour la fameuse truffade, spécialité auvergnate.

P1140721.JPGEt puis vint vendredi, dernier jour de balade avant le rassemblement, en route vers la Banne d'Ordanche et avant le Puy Gros. Départ du lac de Guéry par le GR nouvellement tracé avant d'atteindre plus tard dans la matinée ces magnifiques escaliers qui mènent au sommet de la Banne. Les escaliers en bois sont une spécialité de cette région, on en trouve au Puy Mary, au Sancy, au Pariou, ceci évite une trop rapide érosion et c'est bien ainsi. Un pique nique agréable sur l'herbe et c'est le retour mais avant passage à La Bourboule pour visiter cette charmante ville d'eaux où les curistes sont nombreux.

Dernière soirée alors au gîte, avec toujours les mêmes activités auxquelles il a fallu ajouter aujourd'hui la réfection des sacs et des valises car demain c'est transport vers Lioran.

Toutefois nous avons fini la soirée avec une équipe de quatre joyeux lurons qui ont bien voulu poser pour la photo. Nous ne savons pas trop encore de qui ils s'inspirent, serait ce des mousquetaires, des joueurs de cartes, des chevaliers ou tout simplement les Dalton. Si vous avez une idée merci de me la transmettre.

P1140690

Je terminerai en mentionnant l'excellent accueil que nous ont réservé Olivier, Véronique et Barbara leur disponibilité tout au long de notre séjour et l'excellence de leurs presttions, notamment culinaires.

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 16:44

Le Fimu terminé nous avons profité du voyage pour nous rendre un peu plus au Nord dans la vallée de Masevaux, et plus précisèment au village de Bourbach le Haut. Là nous avons élu domicile pour 4 nuits chez Claire et Joël, aux Buissonnets.

P1140349Cette grande bâtisse qui nous accueille est une ferme auberge. Alors dans cette appellation il y a auberge bien sûr c'est là que l'on mange et que l'on dort. Mais il y a aussi ferme et c'est là que vivent poules, coqs, cochons et vaches. Donc parfois il y a aussi des petits volatiles noirs qui nous accompagnent et aussi quelques odeurs liées à l'activité agricole. Mais tout ceci est vite compensé par l'accueil des propriétaires et aussi avec les garnitures qui remplissent les plats chaque soir.

Nous voilà donc installés pour ce séjour, et pour éliminer les décibels de nos oreilles et les repas gargantuesques du soir, un peu de randonnée fera l'affaire.

P1140306Le premier jour nous partons de Masevaux pour un circuit trés agréable dans la forêt vosgienne. Après avoir pris un raccourci qui nous mène directement au Sudel nous apercevons alors l'ancienne frontière. Celle de 1870, la borne ressemble à celle de la frontière franco-italienne, par contre derrière se trouve le mur que les soldats allemands et français ont construit pour matérialiser cette ligne. Le chemin que nous empruntons était alors en territoire allemand, on distingue le D sur la face. Continuant notre circuit nous atteignons : le Baetenkopf, puis le lac de Lachtelweilher, Bruckenwald et enfin Masevaux. Ce circuit long d'une quinzaine de kilomètres en forêt et en chaume s'est soldé par 600 m de dénivelé.

P1140344Le lendemain c'est départ en descente de la ferme auberge pour Bourbach le Haut, puis par la piste forestière du col de Schirm, visite au rocher du Corbeau avant de rejoindre le Rossberg. En prolongeant en crète nous rejoignons le Belacker, autre sommet offrant une belle vue sur le Ballon d'Alsace. Passage par la ferme auberge de Gsang où Gabrielle soufflera dans le cor des Alpes du patron, pendant que nous l'écouterons la bière aux lèvres. Nous reprenons ensuite la col du Thanerhubel pour rejoindre les Buissonnets, son gîte et son couvert.

P1140406Jeudi, comme pour le tour de France, c'est journée de repos et c'est vers Thann que nos chauffeurs nous emmènent. Là nous passons de longues minutes dans cette splendide cathédrale en restauration permanente. Une visite ponctuée par les explications de Roby sur la façon de sculpter, de transporter et surtout de poser les pierres de ces magnifiques colonnades. La couleur rose du grés des Vosges rend à ces bâtiments des allures trés agréables. Nous pique niquons plus haut au trou de la sorcière avant de nous rendre à Eguisheim dont la célèbre fontaine ornait il y a quelques années les almanachs des PTT. Au retour une halte indispensable à la cave de M Humbrecht qui nous a raconté la fabrication de ce fameux jus de raisin obtenu par fermentation, plus communément appelé vin. Nous avons vu le moment où nous devrions coucher chez lui tellement il était passionné par ses explications.

P1140491Et vendredi fût un autre jour, balade randonnée pour finir le séjour, pour cela direction le village d'Ermensbach, montée le long du ruisseau aux deux lacs des Neuweilher, puis à celui des Perches. Par le col au dessus du lac et en crète nous allons au col des Charbonniers pour rejoindre le parking en passant par les fermes auberges des Gresson.

De retour aux Buissonnets c'est temps de refaire les valises car le lendemain la route sur Grenoble et Briançon sera longue. Mais le soir à la veillée, Joël nous rejoindra avec sa guitare et avec Caroline ils entameront quelques chansons, que bien sûr nous reprendrons avec eux. Il faut dire que côté voix nous étions servis avec celles des futures chanteuses de notre pas encore mais bientôt trés célèbre chorale de la GAARRBURE.

Pour finir je voudrais vous mentionner quelques plats que nous avons apprécié ici, tous cuisinés par Joël, les tartes étant de Baptiste.

Baeckenof, Chifala, Echine de porc au barbecue, plus tartes à la framboise et aux myrtilles.

Au retour j'ai voulu me peser .... la balance était en panne ... quelle chance.

Cette semaine il y en a un autre groupe qui navigue dans les Vosges de Saint Dié, nous pourrons alors en juillet comparer les menus.

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Une dernière photo pour vous prouver que les hommes, à l'ARBB, sont bien entourés.

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 15:37

En ce début du mois de juin et plus précisément lors du WE de Pentecôte nos amis, ex belfortains, Eliane et son mari Roby nous ont convié au FIMU. Au début nous nous sommes dits mais kézako le FIMU? Alors Eliane nous a expliqué que c'est un Festival (F) International (I) de Musique (M) Universitaire (U). Que ceci date de 25 ans et que pendant les 3 jours du WE (oui à Belfort à Pentecote le WE dure 3 jours ... comme ailleurs) nous pourrons écouter 3000 musiciens venant de tous horizons. Alors alléchés par le programme nous sommes 8 à répondre présents pour accompagner notre couple organisateur. Nadette, Jocelyne, Georgette, Babette, Gabrielle et Bernadette chez les dames, Robert et Bernard P1140227chez les messieurs. Et c'est au pied de la tour de la Miotte qui domine Belfort que nous nous retrouvons le premier matin. Là point de musiciens mais notre petit groupe, loin de vocaliser, fait quelques pas de marche pour dérouiller les articulations mises à dure épreuve par le long voyage.

Belfort est une trés belle ville où Monsieur de Vauban, monté sur son cheval supersonique, est venu conseiller les militaires pour construire les mêmes fortifications que celles qui couvrent les forteresses françaises inscrites au patrimoine de l'UNESCO. Bizaremment Belfort n'en fait pas partie, y aurait-il quelque part un peu de suceptibilité, certainement...

Bref nous ne sommes pas ici pour disserter sur l'art militaire mais sur la musique du monde.

P1140255Alors dans la cathédrale nous sommes allés écouter la chorale Ecume de l'université de Montpellier et là, chacun d'entre nous a été pris par la puissance des chansons de cette chorale. De Prévert à Garcia Lorca en passant par les chants de liberté des péones d'Amérique du Sud, nous avons tous, je crois, été pris aux tripes. Et c'est debout que cette chorale a été applaudie pendant de longues minutes. Ce qui est aussi trés intéressant dans ce festival c'est que dès que la représentation est terminée nous pouvons entamer la discussion avec les acteurs. C'est ainsi que nous avons pu échanger avec les montpéllierains quelques mots sur leur groupe. C'est une chorale mixte enseignants, élèves créée depuis maintenant une quinzaine d'années et qui se produit surtout dans le midi.

Plus tard nous sommes allés applaudir un groupe de l'école supérieure de commerce de Porto où la chorale, uniquement masculine et habillée de lourdes capes noires, nous a ravie par ses chansons et bien sur son répertoire de fado. Plus tard un groupe de brass band de Houdequerques a fait pété les instruments à vent, et croyez moi cela pétait fort, quel régal!!

Ah oui j'ai oublié de vous expliquer comment çà marche le festival. C'est d'une simplicité absolue. Tout d'abord l'espace musical composé de 16 sites est absolument interdit aux voitures. Ensuite chaque site accueille pendant une heure (attention précision suisse) un groupe. Chaque groupe dispose avant d'une demi heure pour se préparer (mise en scène, accord, etc...), à la fin de l'heure l'espace se vide et chaque spectateur se dirige alors vers un autre lieu. Les concerts commencent à 14H00 et se terminent à 2H00 du matin. Et comme il y a environ 120 groupes il n'est pas possible de les écouter tous.

Revenons maintenant aux concerts un coup de chorale dans la cathédrale avec les italiens,  puis les tchèques et enfin les slovaques. Vous remarquez que nous n'avons pour cela pas pris parti un coup de Tchéquie, un coup de Slovaquie tout le monde est content. Dans le pavillon jazz, à quelque mètres de là, c'est un orchestre belge qui nous a interprété un florigèle admirable de mambo et de salsa avec en vedette un merveilleux trompetiste et aussi un trés trés bon héliconiste. C'est gros l'hélicon et çà pèse lourd sur l'épaule!!!

P1140286Et enfin nous avons terminé avec la Biélorussie, et cela de deux façons différentes. Tout d'abord avec ce petit orchestre où les sons d'accordéon mélangés à la mandoline et à la balaleika nous ont procuré de trés agréables sensations. Et comme l'on dit souvent, cerise sur le gâteau, nous avons terminé avec l'orchestre Biélorusse, mené d'une main de maîtresse, qui nous a totalement emballé.

Ces trois jours dans ce décor agréable de la ville de Belfort au milieu de 80000 personnes quand même s'est admirablement passé. La qualité des groupes est trés élevée ce qui vaut à ce festival une renommée nationale et bien sur internationale pour les groupes. Pour ceux qui ne connaissaient pas comme moi ce festival cela vaut la peine de s'y rendre .... surtout que tous les concerts sont ... GRATUITS.

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 17:37

En ce jour de Fête des Mères, notre bien aimé président a conclu avec Monique, la bien aimée présidente de la chorale Altitude, une randonnée commune. Les divers contacts qu'ils ont eu ensemble ont permis de mettre au point cette journée. Chacun apportera de quoi se nourrir, les chanteurs fourniront le liquide qui permet de faire passer les aliments du repas, les randonneurs porteront de quoi ouvrir l'appétit. C'est vers 9 heures, au Plan du Peyron, que nous marquons tous ensemble notre territoire, et ceci terminé, la balade peut commencer.

P1030843Et en ce dimanche trés ensoleillé nous voici tous alignés à la queue leu leu pour atteindre les fameux chalets de la Taure avant de rejoindre ceux de l'Alp. C'est dans cette magnifique cembraie du bois des Ayes que chacun chemine en taillant un peu la bavette avec son voisin. Rassurez vous tailler la bavette, ce n'est pas découper un morceau de viande, c'est parler tout simplement. De temps en temps il faut s'arrêter pour boire un coup tant la langue assèche la bouche.

Mais tout cela s'effectue dans la joie et la bonne humeur, et après la longue pause aux chalets de l'Alp, face au cirque de Maravoise et au Nord Peyre Eyraute, c'est l'heure de la descente qui sonne.

P1030853Alors sur la piste forestière d'abord puis sur le magnifique sentier, c'est pour certains la découverte du lac artificiel de l'Orceyrette. La magnifique couleur verte du lac fait contraste avec celle plus foncée des mélèzes et surtout avec le bleu du ciel.

C'est ensuite le long cheminement sur la rive droite du lac avant de rejoindre le petit barrage qui a permis cette belle étendue d'eau.

Le barrage passé, nous poursuivons toujours rive droite du torrent de l'Orceyrette pour atteindre enfin le Plan du Peyron et retrouver tous les pique niqueurs qui occupent ce lieu tous les dimanches.

C'est maintenant temps de quitter les sacs, de changer les grosses chaussures pour de plus légères, et surtout de se munir de gobelets pour faire honneur à l'apéritif qui attend depuis quelques heures d'être enfin dégusté. Nous faisons tous honneur aux différents breuvages avant de découper, quiches, cakes, saucisson, pâtés, pains puis c'est le tour du fromage bientôt suivi par les tartes, les gâteaux.

Mais, si le premier objectif de la journée était la randonnée, le deuxième est celui du chant.

P1030903Alors tous, regroupés auprès des maîtres de chant, exercent leurs voix et cela commence par les chants de la chorale Altitude.

C'est Marika qui donne le ton et les chanteurs, en suivant les notes et les paroles, envoient dans le ciel les airs dont, hélas, je ne me souviens plus les titres. Et cela durera quelques trés agréables instants où les professionnels de la chorale entraîneront les amateurs de la randonnée pour un récital montagnard.

P1030911Puis, le maître de chorale des randonneurs, notre ami Claude prendra le relais pour présenter quelques airs dont les paroles sont, somme toute, trés simples. Les onomatopées de type Bobobobobo, Sjroum sont reprises en choeur par une chorale en délire.

Suivra la fameuse chanson de "L'eau des nouilles qui coule le long des coudes" (tout un poème) et qui bien sûr sera chantée sans le moindre faux pas.

Vint alors l'heure de la photo de groupe où chanteurs, randonneurs tous assis dans l'herbe poseront pour l'éternité.

P1030940

Chacun essayera de se rappeler dans quel rang il était pour se retrouver sur ce cliché. Mais la journée ne sera pas pour autant terminé, car là maintenant assis, une nouvelle chorale se forme et c'est en suivant le cahier de chants d'Aline que les chansonnettes termineront trés agréablement cette journée.

Je pense, sans être devin, que nos présidents respectifs ne resteront pas sur cette journée et que 2012 nous verra tous à nouveau réunis pour randonner, chanter et surtout passer ensemble une nouvelle trés agréable journée.

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 18:06

En ce mardi de mai la sortie de la journée est fixée aux Carrières Romaines. Les RDV matinaux nous obligent à prendre une voiture supplémentaire car s'il y a 17 inscrits sur le site Internet, ce sont 19 participants qui se présentent. Et comme l'on ne rentre qu'à 18 dans les Trafic, Pierrot prendra son carrosse avec Jean Claude qui l'accompagne. Et direction Saint Michel les Portes, son parking aventure et à pied vers le Pas des Bachassons. D'abord en forêt, lentement pour observer les sabots de Vénus, puis le bouquetin mort sur le chemin et c'est l'heure de la pause.

P1130949Bienvenue cette pause au soleil et assis sur les pierres chaudes chacun réfléchit à sa façon. Jean Claude regarde vers le bas pour se dire déjà tout çà de fait, quant à Marie Jeanne c'est vers le haut qu'elle scrute pour mesurer le chemin qu'il reste à faire. Mais tout cela n'impressionne pas le reste de la troupe qui repart allègrement vers la fontaine et le pas des Bachassons.

Mais avant un autre arrêt photos pour certains afin de flasher les 3 bouquetins qui se dorent la haut au soleil.

P1130997Ces bouquetins, nous les retrouverons quelques heures plus tard, avec d'autres d'ailleurs, lors d'un arrêt à la cabane du berger surplombant le Pas de la Selle.

Revenons donc à la fontaine où tous remplissent les gourdes d'une eau fraîche sortant des entrailles de la terre. Ensuite c'est le col d'où l'on devine SW l'arbre taillé, mentionné en tant que tel sur la carte, qui précède de quelques mètres ces fameuses carrières.

P1130966Un dernier effort et nous voici dans la pelouse, au milieu des rocs et des colonnes résidus des travaux alloués à nos ancêtres de Rome. Beaucoup d'entre nous ont lu des articles sur ces carrières, qui auraient fourni les roches et les pierres pour la construction de la ville de Die. Effectivement par le col du Rousset rejoindre Die depuis ici est relativement aisé, quoique un peu long.

Nous voyons sur la photo ci contre que les blocs étaient taillés sur place, ici un cylindrique, les parallépipédiques sont allongés plus haut.

C'est donc dans ce lieu absolument remarquable que nous déjeunons en nous racontant quelques petites histoires, une courte sieste vite interrompue par un nuage faisant station sous le soleil et un vent un peu frisquet. Nous repartons donc par une légère montée pour rejoindre les Pas (Bachassons et Selle). Direction alors la cabane précitée pour une pause avant la longue descente.

P1130981Au début c'est une séance photos type Far West, où les Dalton préparent un plan d'évasion. Nous les voyons ici, en ordre décroissant, où Averell montre le chemin du Pas de la Selle. D'autres m'ont dit qu'il désigne le bouquetin qu'il aimerait voir dans son assiette. Et en fait il a raison, le bougre, ce sont bien 4 bouquetins qui montent vers nous, alors que derrière nous les 3 du matin arrivent. Nom d'une pipe en bois nous voici cernés par les cornes, alors que faire?

Et bien la retraite est unaniment votée, nous n'allons pas risquer notre vie parce que 7 bouquetins veulent sucer le sel présent sur les pierres aux alentours de la cabane.

P1130976Et c'est la descente face à cette merveille du Dauphiné qu'est le Mont Aiguille, il faut quand même parfois baisser les yeux car le sentier est bien caillouteux. Quelques fleurs encore, sabot de Vénus et surtout muguet pour une cueillette raisonnée et c'est l'arrivée sur la grande piste qui dessert le parc Aventure.

Un dernier effort pour rejoindre le parking, où nous profitons d'une collation à base de cerises. Un trés agréable clafoutis bien réussi, et des cerises sans queue ont précédé le traditionnel péage auquel l'adjoint du ministre et l'adjoint de l'adjoint se sont prétés avec succés. La preuve ...

P1140009

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