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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 15:28

Dimanche 30 Novembre au centre d’oxygénation, plus connu sous l’abréviation CIPPA, s’est tenue notre Assemblée Générale. Cette réunion, obligatoire pour toute association, a revêtu cette année une touche particulière. En effet notre président en place depuis 6 ans nous a, il y a quelques mois de cela, annoncé qu’il ne briguerait pas un septième mandat.

Alors nous sommes venus toutes et tous, vêtus de noir, mouchoirs dans les poches lui dire tout le bien que nous pensons de lui. Nous lui avons même chanté la chanson qui avait été composée lors de sa nomination, non sans en avoir modifié un peu les paroles. Mais cela fera l’objet d’un paragraphe plus détaillé à la fin.

Commençons par cette AG qui débute dès 16h30 avec la mise en place de la feuille d’émargement, de l’installation de la salle (logistique, informatique) et bien sur de l’accueil de nos adhérents. Petit à petit, des fois de grand en grand, ils arrivent nos ami(e)s et au total ce sont 100 personnes présentes et 23 pouvoirs qui sont comptabilisés. Il faut bien sur rajouter des chaises, des tables basses serviront aussi de sièges et c’est quand tous les séants sont casés que notre président attaque. Et, après avoir remercié de leurs présences nos invités et nos adhérents, il ouvre la dernière séance de sa présidence en confirmant son départ aujourd’hui. Mais avant il doit présenter (enfin faire présenter) les rapports moral et financier et annoncer le renouvellement du CA qui lui élira alors le nouveau ou la nouvelle présidente.

Les rapports s’enchaînent, je vois luire d’ici vos yeux coquins non il s’agit des rapports des différentes commissions. Il y en 5, la randonnée, le balisage, la formation, les festivités, la communication avec le site internet. Chaque responsable stylo laser en main annonce les faits marquants de cette année 2014 qui fût riche en évènements. Par exemple sachez que nos vaillants randonneurs ont escaladé 200000 m de dénivelé dans l’année ce qui représente environ 40 fois le Mont Blanc. Ce n’est pas rien.

Une fois validé ce rapport laisse place à celui dit financier. Mais comme notre trésorier est d’une clarté absolue et comme les chiffres rouge et vert au final s’annulent, nous en concluons qu’il a parfaitement géré nos finances et personne ne lève la main lorsque est demandé : qui vote contre, qui s’abstient.

Vient alors le moment d’élire nos administrateurs et aujourd’hui en tenant compte de la non candidature du président et celles de trois autres personnes, nous arrivons au total de 21 membres pour le CA ce qui est conforme à nos statuts.

C’est là que prend fin l’AG sauf pour les 21 qui doivent élire le bureau. Les autres descendent d’un étage pour se rafraichir la gorge et se remplir un peu l’estomac autour de l’apéritif offert par l’association.

Le bureau sera vite élu, c’est un président qui succède à un autre, une vice présidente est plébiscitée, le reste du bureau (trésorier, secrétaire et leurs adjoints) est reconduit. Nous pouvons tous alors nous retrouver pour une petite cérémonie en hommage au partant.

Outre le cadeau de départ, une montre qui donne : l’altitude, la pression atmosphérique, la température, le rythme cardiaque (peut être aussi donne t’elle l’heure), un album photos résumant « ma présidence » et une composition florale pour son épouse, il y a eu évidemment la chanson. Celle-ci, comme je le soulignais plus haut, a été réadaptée. C’est la version2.0 qui est chantée aujourd’hui. Elle tourne autour de l’espace capillaire en faisant référence à la belle chevelure de notre ex président. Elle souligne aussi le fait que cette particularité n’est pas obligatoire pour ce poste, notre futur président, en effet, étant beaucoup moins « chevelu » que l’ancien.

Mais nous savons toutes et tous que la maison est passée dans d’excellentes mains et c’est avec grand plaisir et la même envie que nous continuerons à participer aux différentes activités proposées.

Je ne peux toutefois pas terminer sans la phrase suivante :

Mes amis, que c’est-il passé le 30 novembre 2014 à l’ARBB ?

Vous avez compris que les 100 personnes présentes ont applaudi deux présidents.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 17:02

Babette et moi avons coutume de passer les vacances scolaires à Briançon cela nous permet de décompresser de la grande vie de la capitale des Alpes. Nous voilà donc pour 2 semaines dans la ville la plus haute d’Europe et là nous y retrouvons tous nos amis de l’ARBB. Ils sont très sympathiques à l’ARBB alors nous passons quelques moments ensemble. Quand je dis quelques moments le mot est faible car entre les randonnées, les réunions et les mises à jour cela devient quasiment du travail à temps plein, alors pour vous raconter notre calvaire voici quelques détails.

Cela commence Vendredi 17, dès notre arrivée, direction la MJC pour la présentation des réjouissances de la semaine. Et il y en a des réjouissances, randonnées pédestres, VTT, vélo de route, présentation de séjour et grande discussion animée sur les festivités de la semaine passée. La randonnée pédestre c’est pour Dimanche 19, direction les lacs de Ceillac. A Ceillac il y en a plusieurs et c’est à deux d’entre eux que nous rendons visite : le Miroir et le Sainte Anne. Claude qui connaît ces lieux comme le jardin de son chalet, il passe autant de temps dans l’un comme dans l’autre, nous a mené les yeux fermés vers ces deux lacs. Quel plaisir de tourner autour du Miroir dans lequel le Pic des Heuvières se mire, d’où son nom. De grandes herbes toutefois commencent à envahir cette belle étendue d’eau qui, peut être, dans quelques années deviendra tourbière. La suite de la randonnée c’est par l’alpage, un peu de piste de ski pour atteindre Sainte Anne. Elle a de la chance Anne elle a un lac pour se laver, certes l’eau est fraiche, elle n’en décape pas moins. Dans ce lac c’est la Font Sancte qui se mire et comme aujourd’hui l’eau est plus plate qu’une limande le reflet est formidable. C’est donc au dessus du lac que Claude sort le sifflet pour signaler la mi-temps, la pause déjeuner en fait. Les 26 convives dressent alors les tables, c’est simple il suffit de s’asseoir par terre ou sur le banc, de sortir les gamelles, les bouteilles d’eau et hop en trois temps trois mouvements d’attendre le café. Un peu de causette, la photo de groupe qui terminera sur le site et c’est le retour par le chemin de Chaurionde. Ce chemin c’est un PR (Promenade et Randonnée) et il est balisé Jaune oui d’accord, mais pas par Claude et cela se voit. Le jaune sur les rochers il est tellement pale qu’il faudrait que nos docteurs lui donnent un peu de fortifiant pour qu’il devienne plus efficace. Mais comme je vous l’ai dit plus haut Claude il connaît le secteur par cœur donc il nous mène facilement au parking de départ. Remarquez qu’il n’avait aucune chance de se tromper car il n’y a qu’un seul chemin sur le haut et dès que nous trouvons un carrefour les panneaux indiquent la direction à suivre. Avant le parking c’est la grande cascade de la Pisse qui nous présente sa verticalité de 200m environ et le splendide couloir qu’elle a creusé dans la falaise. De retour aux véhicules et vu l’heure avancée et surtout les difficultés de stationnement dans Guillestre les randonneurs préfèrent reporter à la prochaine sortie le pot de fin de randonnée. C’est donc ici que nous quittons Claude en le remerciant tous de cette magnifique promenade automnale dans ce site vraiment intéressant du Queyras.

La semaine commence tranquillement pourtant, dès Mardi 21, rendez vous nous est donné à quelques membres du CA (Concentré d’Adultes à moins que ce ne soit que Conseil d’Administration), pour plancher sur quelques textes relatifs à notre association. Et c’est dans le grand aquarium de Serre Paix que les poissons pilotes lisent et relisent et amendent ces textes qui contribuent à la bonne marche de cette association forte en couleurs. Il nous faudra quand même quelques heures pour venir à bout des remarques émises et c’est avec les corrections sous les nageoires que nous repartons. Non sans avoir au préalable goûté aux friandises offertes par la maitresse de maison. Encore un peu de réjouissances pour établir les corrections avant la diffusion des documents à tous nos amis. De toute façon demain, une grande partie de l’ARBB se repose, nous verrons Jeudi 23 qui sera d’attaque.

Et Jeudi 23 commence comme tous les autres jours à 0h00 précises. Pour l’Arbb le rendez vous c’est 8h30 à la MJC où 12 personnes sont présentes avec moi cela fait 13. C’est très agréable de commencer la journée à 13 et c’est direction Névache puis Chalets de Laval que nous partons pour effectuer la traversée par le Chemin de Ronde. Le ciel est bleu, la température agréable sans plus et le vent est nul, mais au sortir des voitures à Laval, il est particulièrement violent. Peu importe nous devons partir et bien sur nous partons. Une précision supplémentaire s’impose, le sol est recouvert d’une fine couche de couleur blanche. Est-ce du gel, que nenni c’est de la neige. Ouais mais nous n’avons pas pris les raquettes et c’est dommage car dans certains endroits la couche est épaisse, jusqu’à 40cm environ dans les congères formées par le vent. Mais cela n’arrête pas les disciples qui me suivent, celui qui patauge il est devant alors les autres… Chemin faisant nous parvenons à proximité du Lac de la Cula, galérons un peu avant d’atteindre celui de Laramon. Là à l’abri derrière de gros rochers nous mangeons vite car le vent du Nord, bien que calmé depuis ce matin, est quand même particulièrement puissant et froid. Une visite rapide au carrefour du GRP et du sentier montant depuis La Fruitière, avant de reprendre à gauche le GRP qui nous emmène tranquillement aux Chalets de Biaune et à la voiture permettant de transporter les chauffeurs des autres véhicules laissés à Laval. Cette journée se termine alors dans le vent comme elle avait commencé, les couleurs d’automne omni présentes nous ont montré un magnifique tableau de cette vallée de la Clarée. Vallée toujours visitée et particulièrement envahie par les nombreux véhicules que nous avons croisés lors de notre rotation au retour. Cet envahissement touristique justifie bien la mise en place de navettes en juillet août car le croisement ici est relativement sportif. Dimanche c’est sur les pentes de l’Izoard que nous irons voir si la circulation y est aussi dense. Mais avant il y a : Vendredi 24, c’est la date choisie pour le CA, cela veut bien dire Conseil d’Administration. Dans la grande salle du 1er étage de la MJC c’est autour de la table que 16 d’entre nous se rencontrent pour préparer l’AG de fin novembre. De fil en aiguille chacun présente son domaine, le secrétaire nous indique les adhérents, il y a déjà 6 nouveaux, le trésorier aïe aïe parle des sous, le compte d’exploitation sera négatif cette année mais nous puiserons dans les réserves, les responsables de commission donnent leurs chiffres qui sont tous meilleurs au fur et à mesure des énoncés. Vous avez compris que celui qui parle en dernier a gagné le pompon. Tout ce débat nous mène aux alentours de 19H30, et c’est sans collation que chacun rentre chez soi, en se donnant RDV pour Dimanche.

Dimanche 26 c’est sur le parking de la MJC que j’ai donné RDV pour une balade tranquille au sommet de Côte Belle Ouest. Ce sommet situé au dessus de la Casse Déserte domine la route du Col d’Izoard et le monument dédié à Fausto et Louison. Dans ces années là Fausto ne connaissait pas l’héro et Louison ignorait tout des transfusions. Il n’empêche qu’ils grimpaient allègrement les cols du Tour de France en se nourrissant essentiellement de produits locaux. Alors pour services rendus ils ont leur portrait dans un endroit où l’on ne peut pas stationner. Nous, c’est plus haut au Col de Platière que nous laissons les véhicules d’où les randonneurs sortent alors un par un. Robert est désigné comptable et c’est 26 personnes qu’il comptabilise aujourd’hui. 26 c’est le nombre atteint ces dernières sorties, les randonneurs de notre association profitent de l’été indien pour s’oxygéner après un été pourri. C’est en file indienne qu’alors nous entamons la longue mais douce montée jusqu’au Lac de Souliers. Cette cuvette ronde enchâssée aux pieds des crêtes de Tronchet et de Côte Belle permet au Grand Rochebrune de se mirer dans ses eaux d’un calme plat aujourd’hui. Ensuite c’est plein Nord que nous nous dirigeons et là la pente elle s’accentue. Ce n’est pas très long pour atteindre la crête mais quand même la pente elle t’asticote les mollets. Alors pour permettre à chacun de bien reprendre souffle et reposer guiboles quelques arrêts sont les bienvenus. Et c’est quasiment main dans la main à moins que ce ne soit talon dans pointe que nous parvenons tous ensemble sur la crête puis sur le sommet de Côte Belle Ouest. Un regard attentif et circulaire sur les montagnes blanches en face mais dont les sommets sont un peu caché par les nuages nous permet de deviner le Pelvoux, la Barre des Ecrins et tous leurs voisins. Mais la vue la plus impressionnante est celle de ce tas d’éboulis de la Casse Déserte qui lors de chaque orage bloque la route de l’Izoard. S’ensuit alors la collation de midi où les menus sont plus variés que ceux de la carte du Péché Gourmand, tout en étant  moins originaux. Un coup de génépy suivi d’une goutte de liqueur de framboise, la faculté pardonne ici ces breuvages, et c’est la descente en zigzag jusqu’au lac. C’est chouette un groupe qui descend (un groupe qui monte aussi) la seule différence c’est qu’il est plus bruyant. En montée on entend des onomatopées de type : pfou,reuh, en descente les conversations sont beaucoup plus compréhensibles. Cela prouve que nos randonneurs ne sont point fatigués. A la prochaine sortie je colle 300m de plus. Et voilà qu’au beau milieu de ces conversations animées se profile la cuvette citée plus haut. Une longue pause photographique nous y attend avant le retour au parking et à Briançon. Mais avant un arrêt technique est nécessaire pour refaire le plein de vitamines et c’est dans la grande salle de l’hôtel d’Izoard à Cervières que nous stationnons. C’est ensuite dans la continuité des conversations précédentes que nous nous quittons avec une extrême satisfaction, celle d’avoir en cette fin octobre effectué une sortie très agréable dans ce haut lieu du Queyras.

En attendant jeudi 30 date des prochaines sorties, il ya Mardi 28, date choisie pour une formation terrain de nos animateurs. C’est avec notre référent Bruno, guide de haute montagne et ancien du PGHM, que j’ai convié 9 de nos amis pour réviser les gestes simples de sécurité et d’encordement. C’est sur les pentes fortes du chemin d’accès à la Via Ferrata de la Croix de Toulouse que nous partons effectuer ces révisions. Bruno avant le départ nous fait un long briefing, élément nécessaire pour bien positionner les étapes de la journée. En vrac sur ce sentier vont se succéder une chute avec bras cassé, d’où immobilisation avant appel des secours. Plus loin c’est la classique pose d’une main courante. Ce qui est important dans cette pose, c’est la tension de la corde. Et Bruno nous remémore les deux techniques pour réaliser cette tension. Chacun à son tour tire la corde pour s’exercer à cette tension et termine par les nœuds qui permettent de la bloquer. A midi nous arrivons au pied de la Via Ferrata et là, au soleil, nous déjeunons tout en continuant à parler des incidents pouvant survenir lors de nos sorties. Reprise rapide des exercices notamment celui permettant de sécuriser un randonneur devant descendre une pente raide. C’est simple, utilisation de la corde et à l’aide d’un nœud, le demi cabestan, l’animateur assure le randonneur lors de sa descente. Une autre technique celle des anneaux réalisés sur la corde avec des nœuds de 8 permet d’assurer également nos amis. Une dernière descente s’ensuit et là deux exercices de positionnement de victimes lors de chutes dans un terrain accidenté. L’essentiel étant de mettre ces victimes dans une position la plus confortable mais aussi la plus sécuritaire avant l’arrivée des secours. Enfin tout en bas constitution d’un brancard de fortune avec trois sacs à dos afin de transporter Christiane qui, après s’être cassée le bras le matin, s’est fracturée la jambe en fin de randonnée. Remarquez que pour porter quelqu’un sur 3 sacs il vaut mieux que cela soit Christiane plutôt que moi. Et c’est ainsi que se termine la journée non sans avoir eu une dernière image celle de Michel portant Bruno mais sur quelques mètres seulement. Ce type de journée que nous réalisons 2 fois par an (une en hiver et celle-ci en automne) permet à nos animateurs de revoir des situations que nous rencontrons peu souvent. Ces journées leur rappellent aussi qu’il faut prendre toujours des précautions avant les randonnées, bien les préparer, ne jamais aller au-delà de ses limites ni aux limites des participants et surtout d’avoir toujours en tête les décisions à prendre lors d’un éventuel incident. Merci aux 9 animateurs, Ghislaine, Christiane, Colette, Michel, Michel, Damien, Jean Pierre et Roger ainsi qu’à Claude qui a épaulé Bruno avec les conseils de la faculté. Quant à moi j’ai observé et j’en suis revenu épuisé mais content. Et maintenant rendez vous jeudi pour d’autres aventures.

Jeudi 30 cela se passe sur les pentes du Bois des Ayes et plus précisément en direction des Chalets de la Taure puis de ceux de l’Alp, au départ  à la MJC nous sommes 14 à tenter cette aventure. En voiture jusqu’au Plan du Peyron où nous stationnons les véhicules et c’est très tranquillement que nous entamons la facile grimpette vers la Taure. Le bois des Ayes que nous traversons est une remarquable cembraie, une des plus grandes des Alpes, et nous y croisons quelques spécimen qui ont du voir passer de nombreux touristes. Au sortir du bois ce sont l’alpage et les chalets de la Taure qui nous accueillent et pour la pause nous devons éviter les grosses ou petites tâches brunes qui tapissent le sol. La vue d’ici sur l’alpage d’Orcières et le sommet de Peyre Eyraute est remarquable. Sur la gauche nous distinguons le Pas de la Casse de l’Ase qui permet de relier la lac de l’Ascension. Nous continuons alors vers les chalets de l’Alp où la pause déjeuner nous attend. Un petit coup d’apéro pour commencer à base de Rosé Cerise que Geneviève a transporté et pour finir une gorgée de vin de génépy de Mimi et c’est reparti vers le lac de l’Orceyrette qui nous attend plus bas. Il est petitement gelé le lac mais dans quelques jours l’épaisseur de la glace sera bien plus importante. Sur la berge nous profitons encore du superbe soleil qui inonde ce lieu, mais bien vite nous comprenons qu’il va bientôt passer derrière Peyre Eyraute et alors la température va vite baisser. Les sacs sur le dos nous rejoignons vite le parking puis Briançon où chacun pourra alors vers 15h00 vaquer à ses propres occupations, quant à moi, je vais pouvoir me reposer un peu. Pour la prochaine sortie il suffira d’attendre dimanche et demain vendredi chacun pourra faire son choix lors de la réunion hebdomadaire.

Le choix fait Samedi  1 novembre se lève après la réunion et, s’il n’y a pas de sortie il y a préparation de l’AG qui doit se tenir Dimanche 30. Et pour cela il faut préparer pour nos amis le diaporama des photos qui sera diffusé en ouverture de l’AG. Et aussi celui qui servira de fil rouge à l’AG elle-même. Et qui s’y colle et bien Roger et moi. Bien assis, chacun un ordinateur face à nous c’est le choix des photos, le transfert, les fiches à écrire ou à modifier. Bref tout cela nous prend un bon après midi mais que ne ferait-on pas pour satisfaire nos responsables de l’ARBB.

Heureusement le lendemain c’est dimanche et je reste au chaud tranquillement aux Arolles car demain c’est le retour dans la capitale des Alpes où je pourrai, enfin, me reposer. Je ne sais pas encore ce que nous ferons pour les prochaines vacances, celles de Noël et du Jour de l’An, mais peut être que nous resterons plus tranquilles car vraiment là nous sommes exténués.

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16 novembre 2014 7 16 /11 /novembre /2014 19:16

Ingrédients :

  • 52 personnes,
  • 1 circuit de randonnée,
  • 1 four à pizza de type four banal,
  • 34 pâtons,
  • 5 kilos de sauce tomate,
  • une grosse boite d’anchois,
  • 1 kilo de gruyère râpé,
  • 3 bûches de fromage de chèvre,
  • 500 g de roquefort,
  • 2 kilos d’olives noires,
  • 500 g de préparation thon, concombre,
  • 52 gougères,
  • 500 g d’homous,
  • 200 g de chips,
  • 12 variétés de gâteaux,
  • 2 salades de fruits,
  • 108 mandarines,
  • 10 bouteilles de rouge,
  • 6 bouteilles de rosé,
  • 5 litres de vin de citron,
  • 2 guitares,
  • 2 accordéons dont un diatonique,
  • 2 harmonicas,
  • des cahiers de chant.

 

Préparation (2heures)

  • 34 personnes partent randonner  dans le froid, le brouillard pour un circuit de mise en appétit,
  • les 18 autres restent au chaud pour s’occuper du feu, constituer les pâtons, dresser les tables,

 

Mise en bouche (1/2 heure)

  • présenter la soupière contenant le vin de citron,
  • disposer les gougères, les chips, l’homous,
  • proposer la dégustation aux 52 présents.

 

Vif du sujet (2heures)

  • constituer les pizzas façon travail à la chaine (Taylorisation)  pour cela :
  • rouler la pâte (Bernard),
  • étaler la préparation tomate puis suivant l’humeur : anchois, thon, fromage etc.. (Ghislaine),
  • enfourner puis sortir la pizza (Michel),
  • couper la pizza (Suzy),
  • servir la pizza aux invités bien assis dans la salle (Anne Claude, Gabrielle, Jackie, Brigitte),
  • manger les parts découpées (les morfales à l’intérieur),
  • poursuivre par les gâteaux et les salades de fruits,
  • arroser le tout par quelques gobelets de « jus de raisin »,
  • déguster tranquillement les mandarines.

 

Digestion (2heures)

  • s’asseoir en rond sur les bancs (40 personnes),
  • se regrouper autour des instruments de musique (12 personnes),
  • prendre ces instruments et les cahiers de chant,
  • choisir les chansons,
  • chanter,
  • danser, applaudir, commenter.

 

Séparation (1/2heure)

  • récupérer les affaires personnelles,
  • serrer des mains, embrasser des joues,
  • récupérer les voitures,
  • et par dessus tout remercier pour leur gentillesse, leur disponibilité nos hôtes de cette journée Marrein et Nicolas, et pour leurs remarquables pizzas Ghislaine et Michel.

 

Cette journée, troisième de ce type, est devenue maintenant un standard de notre association et, quelque soit le temps, cet ensemble d’activités diverses est particulièrement apprécié par nos amis qui prennent date pour la prochaine journée pizza, sans doute sur le même scénario que les précédentes.

 

Un grand merci encore à vous quatre les mousquetaires du Ponteil.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 16:27

Las, je suppose, des randonnées montagnardes et des escapades en VTT, notre président a décidé en cette fin septembre d’emmener quelques randonneurs errer sur les trottoirs parisiens.  Et c’est en compagnie de 19 fidèles qu’il se retrouve pour 5 jours dans notre capitale.

Avant cela il a établi un programme, que même les agences spécialisées ne proposent pas, il a réservé dans l’ordre : le gîte, le couvert, le transport, les sorties, bref tout ce que nous devons faire durant ce séjour. Oh mais pour cela ne croyez pas qu’il a fait cela tout seul. C’est un malin notre Robert il a profité de nos amis arbbistes et franciliens Marie José et Michel pour leur déléguer sur place ce qu’il ne pouvait pas faire depuis Briançon, notamment la visite et la réservation du site  du Fiap, rue Cabanis où nous serons logés ainsi que la conduite des randonnées que nous verrons plus tard.

Le voyage commence Vendredi 26 Septembre de très bonne heure car le train qui nous mène à Paris démarre de Grenoble à 8h21 précises. Il faut avant rejoindre la gare et depuis Briançon cela impose un départ à 5h30. Les 3 voitures arrivent pile poil à 7h30 où ils rejoignent Babette et Bernard. Le stationnement au parking effectué c’est en direction du quai C que nous nous acheminons et 3 heures plus tard c’est sur le quai de la voie 23 à Paris Gare de Lyon que nous retrouvons les 6 autres participants ainsi que Michel. Direction alors le métro et via Bercy nous voilà tous à Glacière pour rejoindre le Fiap Jean Monnet. Restauration puis prise des chambres, Michel rejoint Tolbiac où au siège de la Ffrp il s’adonne à quelques heures de bénévolat. Nous, bien requinqués par cette courte pause, nous rejoignons le métro direction Trocadéro pour une visite de Paris en bus à étage. Trocadéro, Tour Eiffel, Opéra, Place Vendôme, Louvre, Notre Dame, Musée d’Orsay, Palais Bourbon, Concorde, Champs Elysées, Arc de Triomphe, Grand Palais, Trocadéro. Voilà le trajet suivi par le bus les deux arrêts nous permettent de nous dégourdir les jambes autour de l’Opéra et de Notre Dame. Nous retournons alors au Fiap pour le diner et nous repartons aussitôt par le bus n°21 pour rejoindre le Pont Neuf et la visite en bateau. Le trajet part du Pont Neuf jusqu’au pont de l’Alma, demi tour jusqu’au pont de Bercy, deuxième demi tour pour rejoindre le quai de départ. La randonnée pour nous est très différente que celles que faisons d’habitude, en effet dans nos montagnes nous avons l’habitude de passer sur les ponts, ici c’est sous les ponts que  nous nous trouvons, ce n’est pas courant. Tout cela mine de rien nous mène à 23h00 et comme il nous faut encore une bonne heure pour retourner dans nos chambres c’est une journée très longue qui nous a bien occupé et demain il va falloir avancer, mais à pied.

Samedi 27 Septembre le rendez vous est convenu avec Marie José et Michel à 9h00 au métro Cambrone. En un mot, un seul, la journée commence mal. Mais peut être que cela va s’arranger. De Cambrone quelques stations encore et descente à Porte Dauphine avec comme objectif de relier à pied les deux grands bois de Paris (Boulogne et Vincennes). Une fois à l’air libre le Bois de Boulogne est en face. Et c’est parti et figurez vous amis lecteurs que pour rejoindre ces 2 bois il suffit de suivre le GRP qui est bien sur balisé sur toute sa longueur. Les balises Jaune Rouge sont même agrémentées (particularité locale) d’une petite flèche jaune en dessous du rouge pour vous indiquer le bon cheminement (ils sont forts ces parisiens). De plus pour être bien visibles ces balises sont en hauteur (les baliseurs sont soit grands, soit ils utilisent des escabeaux), ainsi vous n’avez absolument aucune hésitation pour cheminer allègrement. Je ne vais pas détailler ce trajet mais citer seulement les points de passage caractéristiques : Porte Dauphine, Pelouse de la Muette, Jardin du Ranelagh, Pont de Bir Hakeim, Tour Eiffel, Champ de Mars, Invalides , Notre Dame des Champs, Jardin du Luxembourg, Panthéon, Arènes de Lutèce, Jardin des Plantes, Hôpital de la Pitié Salpêtrière, Bibliothèque Nationale François Mitterand et enfin Bercy par la passerelle Simone de Beauvoir. Là s’arrête le périple après environ 17km. L’heure avancée, la fatigue et la soif nous ont incité à nous poser à la terrasse d’un bon bistrot face au POPB (Palais Omnisport de Paris Bercy) qui lui aussi est bien fatigué et a besoin d’un bon lifting. Cette traversée absolument superbe permet de découvrir pour certains, de redécouvrir pour d’autres cette ville capitale, qui sans contestation est une des plus belles du monde. Les noms des lieux précités, ainsi que ceux mentionnés dans la visite en bus, sont connus de tous et les voir ou les revoir dans leurs habits tout neufs est un plaisir des yeux. Marie José et Michel nous quittent ici en nous donnant rendez vous pour lundi, nous retournons alors Rue Cabanis pour préparer la visite de demain dimanche.

Dimanche 28 Septembre c’est dans les Yvelines que nous devons nous rendre car Robert, nostalgique de la grande époque, nous invite à découvrir Versailles. Il a réservé le pass visite qui permet la double visite, le château et les jardins. 8h15 c’est le départ du Fiap à pied pour rejoindre Denfert-Rochereau. Par le RER B direction Saint Michel, là changement pour le RER C et direction Versailles Rive Gauche. C’est l’arrêt le plus proche du château. Là dans les wagons, nous avons déjà un aperçu de ce qui nous attend. Il y a autant d’individus que d’abeilles dans les ruches de notre ami apiculteur. La sortie dans la gare confirme que tous les wagons étaient pleins. Et bigre toutes ces personnes se dirigent vers le château. Parvenus dans la cour centrale c’est un serpent interminable qui s’étire devant l’entrée de la visite du château. Par contre pour pénétrer dans les jardins le serpent est devenu orvet. Nous choisissons bien sur ce côté et chacun étant libre c’est la découverte de ces magnifiques bosquets qui s’étalent vers l’Ouest. Ils sont tous différents mais d’une réelle beauté qui est amplifiée à 11h00 par les jets d’eau mis en route en cette période dite des grandes eaux, et complétée par le spectacle musical. Après les bosquets une visite aux Trianons s’impose, le grand et le petit, puis route vers le Hameau de la Reine où animaux et jardins potagers occupent un vaste espace. Retour alors aux bosquets car à 15h30 reprise des spectacles son et mise en eau de tous les bosquets, un tour également à l’Orangerie et visite rapide de la Galerie des Glaces au milieu d’une foule cosmopolite où le français est langue minoritaire. Rassemblement alors au pied de Louis, il est très haut dans le ciel Louis sur son cheval, que vu d’en bas cela fait mal aux cervicales. Les 20 sont alors vite réunis à l’heure fixée par Robert et c’est le retour par les RER pour une soirée très calme.

Lundi 29 Septembre, toujours la même heure mais aujourd’hui une petite pluie mouille le sol. Marie José et Michel nous attendent à la station de tram Hôpital Robert Debré dans le XXème arrondissement. Nous confirmons vite par téléphone que malgré cette petite pluie nous serons bien au rendez vous pour 9h00. Et par le bus n°216, puis à la Porte de Gentilly face au Stade Charletty, par le tram T3a jusqu’au terminus Porte de Vincennes et le tram T3b nous descendons à la station convenue où nos amis sont là. Aujourd’hui c’est Paris Est vers Paris Nord qui est au programme, et ce périple nous permet de traverser : Le Parc de la Butte du Chapeau Rouge, le Parc de Belleville, le Parc des Buttes Chaumont, le Bassin de la Villette, un peu de métro entre les stations de Stalingrad et Anvers, puis Montmartre, la Place du Tertre pour terminer au Mur des Je t’aime. Visite particulièrement intéressante grâce aux explications de nos hôtes, nous avons ainsi pu voir la superbe sculpture de Jean Marais représentant Marcel Aymé sortant du mur et bien d’autres choses encore avec notamment le site du Bateau Lavoir où ont travaillé les grands peintres et sculpteurs fin XIX début XXèmes siècles. C’est au métro Abbesses que Marie José et Michel nous quittent, c’est bien sur avec beaucoup de regrets que nous les laissons à leurs occupations. Mais c’est avec grande joie que nous les remercions de leur aide sur ce séjour. Nous avons particulièrement apprécié leurs connaissances du terrain, les documentations sur les lieux traversés et surtout toutes les nombreuses réponses à nos questions. Ces deux randonnée en leur compagnie, si elles ne représentent rien en dénivelé, sont longues 17km pour la première et 10 pour la seconde et peut être plus fatigantes que celles que nous pratiquons en montagne. Les nombreux arrêts, les traversées de route, la chaleur dans les rues parisiennes génèrent des fatigues dont nous n’avons pas l’habitude. Et puis élément à prendre en compte et qui ne pose que peu de problème en campagne mais qui est un vrai souci en ville : la pause technique oui … mais où ?

Mardi 30 Septembre, dernier jour de cette escapade avec un impératif de taille : être en Gare de Lyon à 12h00 car le TGV qui nous ramène à Grenoble part à 12h43. Robert a prévu la visite des passages couverts du quartier Vivienne - Faubourg Montmartre. Un deuxième impératif se greffe : poser les bagages à la consigne. Un coup de métro de Glacière à Gare de Lyon via Bercy. Opération rendue un peu difficile par la présence de nombreuses personnes dans le métro. 8h00 est une heure chargée dans les galeries. Les bagages sont toutefois bien déposés et direction Auber par le RER A. 2 petites stations et par le Boulevard Haussmann et les rues alentour ce sont enfin ces passages aux boutiques anciennes et nouvelles qui nous accueillent : Rue des Colonnes, Rue Feydeau, Rue Drouot, Passages des Panoramas, Jouffroy et Verdeau. Un petit détour Place de la Bourse (l’action Arbb est stable : ni hausse, ni baisse) puis passage devant l’Opéra (le groupe de la Garbbure est programmé entre le 31 décembre et le 1er janvier), et retour à Auber via Gare de Lyon. Les bagages sont retirés, les sandwichs sont achetés, les billets sont poinçonnés, les touristes sont montés, le train est parti, la gare de Grenoble est atteinte à 15h47 comme prévu. Les briançonnais et les grenoblois se disent au revoir dans la salle des pas perdus et chacun rejoint son lieu de départ.


Mais quelle idée il a eu le président d’emmener tout ce monde à Paris ? Cette question qui nous préoccupe tous depuis quelque temps déjà et bien elle fût excellente. Le deuxième Dupont(d) dirait même qu’excellente fût cette idée. De plus il est veinard le président car à Paris il a fait très beau ces 5 jours, et même très chaud. Mais enfin nous n’allons pas le lui reprocher.

Que dire de plus, tiens un petit couplet sur les randonnées et notamment les moyens utilisés pour cela. Traditionnellement nous randonnons à pied après quelques minutes de voitures pour nous rendre sur le lieu de départ. Avec Robert à Paris nous avons randonné : en grand train, en métro, en bus, en bateau, en RER, en tram, en petit train, et également à pied. Original, non ?

Un autre couplet maintenant sur le gite. Ce n’était à proprement parlé un gite traditionnel, le site du FIAP que vous avez rencontré à maintes reprises dans le texte veut dire : Foyer International d’Accueil de Paris, en principe il est réservé aux jeunes, ce qui correspond tout à fait à notre catégorie, ne sommes nous pas tous de jeunes retraités ? Ce foyer remarquablement tenu, presque au centre de Paris permet un séjour très agréable et surtout financièrement très abordable. Si vous souhaitez vous y rendre un jour, n’hésitez pas à y aller … mais réservez bien à l’avance.

Un dernier couplet enfin sur nos organisateurs, Marie José et Michel dans le rôle des accompagnateurs ont été absolument remarquables, patients (il faut l’être avec un groupe important), disponibles, pédagogues ils nous ont fait aimer Paris, à nous de leur rendre maintenant la pareille à Briançon. Robert dans le rôle d’organisateur a été également d’une efficacité totale, il a joué à merveille son rôle hautement préparé et il a excellé dans le nouveau métier qu’il a exercé durant ces 5 jours ; métier dont l’abréviation DMT, inventée pour l’occasion : Distributeur Manuel de Tickets (les participants comprendront) ; métier nécessaire pour assurer un cheminement sans fautes.

C’est avec cette escapade que se terminent les séjours 2014 de notre belle association, reste maintenant à nos animateurs à réfléchir à ceux de 2015, et il va falloir faire vite car l’annonce en sera faite début janvier à l’occasion de la Galette des Rois. Mais dès à présent nous pouvons être certains que des sorties en ville ou en campagne sont à envisager pour nous permettre de changer de celles en montagne et peut être que Robert aura encore une idée qui lui passera par la tête et qui nous permettra de voir d’autres merveilles.

Mais que fait donc notre président?
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14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 15:48

En cette année 2014 où l’automne s’est annoncé avec quelques mois d’avance, notre programme trimestriel nous invite à rejoindre l’été finissant à La Palud sur Verdon. Là, dans une auberge de jeunesse, nous avons posé nos valises pour cinq jours de randonnée. Avant de les décrire une photo rapide de cet hébergement. Cette auberge accueille en même temps que nous, 26 jeunes du lycée agricole Saint Paul de Charleville Mézières , 3 de leurs encadrants et leur chauffeur. Avec nos deux animateurs préférés, Anne Marie et Patrick, nos deux excellents chauffeurs, André et Alain, les deux montpelliérains Jean et Jacques, la stéphanoise Françoise et enfin les 11 stagiaires restants nous nous retrouvons donc 48 à partager les 14 chambres de l’auberge. Que de chiffres direz vous c’est bien vrai mais que la division va être difficile pour mettre 3,4285714286 personnes par chambre. Il faudra quelques astuces, que le gestionnaire de l’auberge connaît bien, pour trouver un lit à chacun. Ce qui sera fait sans aucun tracas pour quiconque. L’avenir, pourtant, dira que dans la chambre de 5 certains pensaient qu’ils étaient plus nombreux. Bref ceci ne nous regarde pas passons aux choses sérieuses : les randonnées.

Cela commence Mardi 9 Septembre sur le parking de l’Ile d’Amour où les Trafic sont affrétés. Les sacs et les valises dans les coffres, les personnes 8 dans le blanc, 7 dans le bleu. Cela se poursuit sur le parking de Moustiers Sainte Marie où les non grenoblois sont retrouvés. Repas champêtre dans le parking et vite direction Moustiers et ses sentiers qui l’entourent pour une sortie en boucle. Retour par le Ravin de Notre Dame et enfin par cette belle église de Notre Dame de Beauvoir où notre cantatrice Pascale nous gratifiera d’un magnifique Ave Maria. La traversée de Moustiers ensuite n’a pas répondu aux attentes de nos amies, les arrêts ayant été raccourcis au strict minimum. Il faut ajouter aussi que les cartes bleues étaient bien cachées au fond des sacs. Quelques kilomètres encore et voici enfin La Palud et son auberge. Chic nous allons pouvoir satisfaire au plaisir des papilles avec une bonne petite boisson houblonée. Et que nenni pas de cela ici, dommage mais l’apéritif quelques instants plus tard satisfera tout le monde. Départ ensuite pour le repas du soir au Restaurant de la Place. En effet pas de repas à l’auberge, la ½ pension est ici sous traitée au restaurant. Le retour suivi d’une bonne tisane et c’est le repos jusqu’au lendemain.

Mercredi 10 Septembre, André et Gilles partent escalader les voies du Verdon, les 16 autres se dirigent vers Bauduen pour le tour de la presqu’île où se situe ce village. Promenade en bordure du lac avec un petit cheminement très rocailleux où les mains servent aux appuis nécessaires pour se dégager de quelques passages délicats. Ces passages franchis c’est en bordure de la plage que nous posons nos sacs pour le repas de midi. Nos animateurs profitent de leur statut pour une bonne baignade, ils autorisent également  Cécile à gouter l’eau du Verdon. Les autres, punis de baignade, en profitent pour arroser les dents du fond d’un liquide qui n’est pas blanc. Et pan c’est bien fait pour eux. Lorsqu’ils nous rejoignent nous commençons à manger, une petite sieste et puis retour vers Bauduen. Et là sur la piste de retour le soleil est plus que présent. Et lorsque le soleil tape il fait chaud et même très chaud. Alors à l’escale de Bauduen, sur la place face au parking, devinez quoi qu’il y a. Un bar, avec un serveur très aimable, qui nous porte des boissons très fraiches. Certes au décompte il en manque une mais l’erreur sera très aimablement réparée et je pourrai boire ce demi qui en fait en appelle quasiment un autre mais cela sera pour une autre fois. Retour alors à La Palud, à l’auberge, au restaurant et enfin au lit pour une nuit réparatrice car demain.

Demain c’est aujourd’hui, c’est Jeudi 11 Septembre. Pour le programme nous divisons par 2 : 9 dans le bleu, 9 dans le blanc. Le blanc va au Point Sublime, le bleu au Gîte de la Maline. Les blancs feront Point Sublime – La Maline, les bleus l’inverse. La seule contrainte : se retrouver en cours de journée pour échanger les clés des trafics. Bingo c’est à la Baume aux Chiens que nous nous retrouvons pour un repas en commun. Chaque groupe continue et peut alors découvrir les merveilles rencontrées au préalable par les autres. Dans le désordre : les 2 tunnels de Trescaire et du Baou, les escaliers échelle de la Brèche Imbert, les lacets du Pas d’Issarne et tant d’autres détails inénarrables ici. Simplement un remarquable coup de chapeau de tous les touristes randonneurs  (ils sont en effet aux environs de 50000 à emprunter ce sentier nommé Blanc-Martel chaque année) qui apprécient les aménagements colossaux réalisés ici : Pas d’Issarne, couloir Guègues, escaliers Imbert. Pour ce qui concerne les tunnels les travaux remontent au début des années 1900, et là tous les jours ce sont des centaines de personnes qui les traversent, il faut dire qu’ils sont à ½ heure maximum du parking sous le Point Sublime. Les bleus dont j’étais, à la fin de la randonnée, deviennent blancs. Et bien sur après cette longue marche la soif est là, le gosier est sec et l’auberge du Point Sublime nous attend. C’est avec joie, enthousiasme que nous nous dirigeons tous vers ce lieu accueillant. Fermeture hebdomadaire est mentionnée en petit sur la porte. C’est sans joie et sans enthousiasme que nous montons alors dans le trafic pour le retour vers La Palud. En route au carrefour de la Route des Crêtes, l’espoir renaît. L’Auberge des Crêtes nous tend la main, je pose ma main droite sur la poignée de la porte du bar et que vois je, écrit en petit : fermeture hebdomadaire. Bien que n’étant pas rois ni reines, nous sommes maudits. Pourvu maintenant que le bar de La Palud soit ouvert, c’est notre dernière chance. Un coup d’œil rapide avant de stationner le blanc, bingo c’est ouvert. Stationnement, installation sur la terrasse et dès que la serveuse arrive c’est commande. La blanche parait convenir et elle convient parfaitement puisqu’une petite sœur arrive pour remplacer celle de Moustiers. Les bleus arrivent aussi quelques minutes plus tard, ils s’installent plus bas à l’Hôtel du Commerce car le trajet entre le parking et la terrasse est beaucoup plus court. Nous nous retrouvons alors tous à l’auberge où nos jeunes voisins préparent le barbecue et la dernière soirée car demain dès 7 heures ils repartent dans les Ardennes. Nous prenons une petite collation avec eux, nous les laissons griller pour rejoindre notre restaurant. Au retour c’est un peu agité mais dès que le chef dit extinction des feux c’est le calme plat. Sauf les chiens dans la nuit.

5H45 Vendredi 12 Septembre les roulettes commencent timidement à grincer dans les couloirs mais, dans les escaliers c’est un bruit saccadé de genre toc toc qui me réveille complètement. Une petite demie heure plus tard frais et dispos je retrouve dans la salle à manger nos amis en train de finir la vaisselle. Il ne leur reste plus qu’à charger le bus et c’est vers 7H00 qu’ils nous quittent pour rejoindre le Sud de la Belgique. Nous c’est vers le Point Sublime que nous allons garer nos véhicules pour l’ascension du Pavillon. Le Pavillon c’est un sommet d’alpage qui domine le lac de Sainte Croix et le plateau de Valensole. Cette randonnée promenade est quand même relativement longue, entrecoupée par une forte chaleur et un vent frais au sommet qui nous oblige à chercher un abri pour la pause repas. La randonnée terminée, la journée se poursuit par la remarquable mais non moins impressionnante Route des Crêtes. De belvédère en belvédère les vues sont splendides. En bas le Verdon et ses gorges, au milieu les falaises et leurs voies d’escalade, au dessus le ciel et les planeurs. Les planeurs ne sont pas en bois ni en acier mais en plumes ils portent le nom de vautours, ici ce sont des fauves. Ils jouent avec les courants pour à la fois monter et descendre et aussi avec le public pour se faire admirer. De retour aux véhicules pour la dernière traversée vers La Palud nous ne pouvons aussi qu’admirer le travail de nos amis de l’Equipement pour la construction de cette route vertigineuse. A noter qu’elle est en sens unique du point haut jusqu’à La Maline pour éviter des croisements qui pourraient être définitifs pour certains. La Palud, nous voilà enfin de retour, serveur prépare la blanche les gosiers sont secs. Remarque à propos de cette partie de la journée qui suit tout à fait directement la randonnée : c’est la pause régénération. Un randonneur marchant vaillamment sur un chemin en été, a chaud, il transpire, il élimine donc les sels minéraux. Il doit donc se régénérer, ré apporter à son corps ce qui manque. La blanche, comme la blonde, la brune ou l’ambrée est là pour çà. Donc le passage à l’usine est conseillé, c’est ce que nous faisons régulièrement, d’où cette précision. Le repas le soir sera à base d’aïoli, c’est excellent l’aïoli sauf pour ceux qui ne supportent pas l’ail. Ils consomment alors de l’aïoli sans ail : c’est ce que l’on appelle une mayonnaise. Et après il faut une bonne tisane pour faire passer le tout. Mais au fait c’est quoi une tisane ? C’est une boisson à base de plantes…

Et voici venir Samedi 13 Septembre, le séjour se termine. Valises, sacs sont posés devant les coffres bleu et blanc. C’est le travail des chauffeurs que de ranger les coffres. Alors André et Alain, précautionneusement et délicatement, entassent les uns sur les autres les sacs chez André, les valises chez Alain. C’est bien fait, chacun a repéré son sac pour la randonnée qui, après le marché à Castellane doit nous conduire à Notre Dame du Roc. Cette chapelle surplombe Castellane et la protège de la foudre. La seule qui peut s’en plaindre de la foudre c’est l’ancienne Vierge Marie qui trônait fièrement sur le clocher. Patratas un jour elle s’est retrouvée décapitée, alors pour services rendues elle repose à côté de la chapelle. Pour la remplacer une petite sœur a été sculptée et afin de la sécuriser un grand paratonnerre forme javelot lui sert de protection. Notre Dame du Roc est un magnifique monument qui, bien que 200m au dessus de Castellane, attire des dizaines de visiteurs tant l’envie d’y rendre visite est forte dès qu’on l’aperçoit. Mais Castellane est quand même entre 3 et 5 heures de route de nos points d’attache, il faut donc se dire ici au revoir, de regagner les véhicules et direction Montpellier, Saint Etienne et Grenoble, c’est ce qui nous préoccupe et à 14 heures le départ est donné.

Ces 4 nuits nous ont quand même permis de faire 5 très belles balades dans ce massif des Préalpes de Castellane. Belles randonnées, certes de peu de dénivelé mais assez longues, qui nous ont fait découvrir de très beaux paysages et surtout un sentier dans les gorges du Verdon de renommée nationale. Tout c’est admirablement passé grâce aux reconnaissances que Patrick avait faites l’an dernier avec ses jeunes de la MJC. Cette année il a emmené avec lui des plus vieux mais non pas moins vaillants. Merci à Patrick pour cette idée et un grand merci à Anne Marie pour toute l’organisation et la logistique nécessaires pour réaliser un séjour sans accroc. Et enfin une notation de type AA pour nos chauffeurs blanc et bleu.

4 nuits dans le 04
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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 16:54

En cet été un peu compliqué, la faute en vient en partie à nos prévisionnistes météo qui nous ont annoncé du temps ne correspondant pas à nos attentes, nos amis randonneurs sont parfois restés à la maison au lieu de satisfaire à leur plaisir.

Malgré ces contretemps j’ai pu avec quelques amis réussir de bien belles balades. La toute première, le Jeudi 7 a vu 10 de nos amis se joindre à moi pour une visite au Lac des Neuf Couleurs. Oui, mais lequel, celui du Chambeyron ou celui de la Mortice. C'est le second qui nous attend aujourd'hui, départ de Basse Rua et montée tranquille par le superbe vallon de Serenne pour atteindre le col éponyme. Là par la gauche un petit raidillon amène le randonneur au pied de ce petit mais magnifique lac. Les animaux sont cachés aujourd'hui car ici, via les sentiers de Vars, de Saint Paul sur Ubaye il y a surpopulation de bipèdes. Alors chamois et bouquetins sont à l'abri dans les vires des montagnes alentour. Au retour nous comptions croiser quelques marmottes qui ici sont très nombreuses, mais elles aussi étaient très discrètes, ce n'est pas le cas des edelweiss qui ici semblent être cultivés tellement le sol en est couvert. L'edelweiss est une belle fleur qu'il faut protéger et c'est donc avec l'appareil photo que nous la cueillons pour la mettre dans le cadre où elle trônera au dessus de la cheminée. Et c'est ainsi que se poursuit et se termine la descente, le parking est là, la serveuse aussi mais elle a du manger du poisson à midi et l’arête lui est restée en travers de la gorge, alors elle est un peu grognon, mais nous nous accommodons car la bière est fraîche.

La deuxième s’est faite en deux temps. Reconnaissance d’abord le Lundi 11, où avec, Armelle, Babette et Claire nous sommes allés vérifier si les Sources de Jérusalem et le Lac Sainte Marguerite étaient toujours bien positionnés au dessus des Orres. Circuit effectué tranquillement en passant d’abord par les sources et ensuite par le lac, avec retour dans la forêt. Bien jolie promenade avec une grande foule au lac venue ici pour pique niquer. En cette période de vacances les enfants sont nombreux et peuvent alors jouer avec les trois chevaux qui ont élu domicile ici pour l’été.

Le lendemain Mardi 12, c’est une équipe de grenoblois qui est venue ici dans le Briançonnais pensant y trouver un peu de chaleur et beaucoup de soleil. Après un départ de Grenoble un peu difficile c’est 9H00 lorsque nous attaquons le joli circuit du Tour de l’Aiguillette du Lauzet. Pour raccourcir un peu la balade il est décidé d’aller directement au Col de l’Aiguillette. Nous montons tranquillement jusqu’au Clôt des Vaches où nous admirons tous le remarquable balisage du GR57 qui amène le randonneur vers le Col du Chardonnet Sud. Entre temps dans la barre sous l’Aiguillette voilà t’il pas que l’œil exercé de Nono voit un puis deux puis trois chamois. Alors pris par le spectacle et surtout par le troupeau qui traverse (nous avons compté environ 30 chamois et notamment des petits) j’ai loupé le sentier de l’Aiguillette. Comme je n’avais absolument pas envie de redescendre j’ai forcé le groupe à passer par le Col du Chardonnet Sud. De toute façon personne ne pouvait rouspéter car c’était le programme du jour. Le col atteint, c’est par la crête que nous avons rejoint celui de l’Aiguillette pour finir la descente par le chemin du Roy et le sentier direct du Pont de l’Alp. Là au parking tradition oblige un petit réconfort par la dégustation d’une bonne petite tarte préparée avec amour par Jacqueline et servie avec non moins d’amour par le célèbre Patrick, son époux. Mes amis avant de repartir ont pu profiter du beau temps briançonnais en ayant pris le soin, néanmoins, de sortir la doudoune à midi. Et oui il y a parfois du vent dans ce coin des Cerces.

Le Jeudi 14 c’est la vraie de vrai aux Orres. 11 nous sommes au départ du parking de Pra Paisset et c’est par le chemin inverse que nous nous rendons sur ce beau circuit. Comme il est tôt, personne sur le sentier sauf un photographe qui shoote les marmottes devant nous. Un petit détour pour trouver la Cabane de l’Eyssalette qui est sur la carte mais pas sur le terrain. Ah ces cartes IGN qui ne sont pas à jour, c’est un problème quand même. Certains ont dit dans le groupe que je ne savais pas lire une carte, que la cabane elle existe, bref tout un tas de commentaires que je ne cite pas, le blog ne pourrait pas les contenir. Plus loin enfin le lac est là, ouf je ne me suis pas trompé. Nous allons prendre racine au fond, pas du lac, sur l’herbe au bord du lac à l’opposé de l’endroit où nous sommes arrivés. Vous comprenez je pense. Là assis et allongés nous attendons un bon moment au soleil (c’est rare) avant de reprendre notre route vers les sources. En suivant les indications du GPS, je tombe pile dessus et nous pouvons alors photographier les deux cascades issues de la roche qui forment par moments un remarquable arc en ciel. Retour enfin au parking puis détour à la station pour déguster, non pas une tarte, mais une bonne Chouffe boisson de l’été aux Orres.

Le Dimanche 17 maintenant, grand jour à l’ARBB, sur une idée de notre président deux groupes seront formés le premier ira de Plampinet (point P) à Montgenèvre (point M) en passant par le Col de Désertes (point D) et enfin par le Col du Chaberton (point C). Le deuxième groupe fera l’inverse. Personnellement j’y serai bien allé mais la veille j’ai été sollicité pour conduire Nadette et Babette au Col du Chaberton. Chic j’ai sauté sur l’occasion. Je ne peux pas, bien sur, narrer les péripéties des deux groupes, je dirai simplement toute mon admiration pour ces 11 téméraires qui ont effectué d’un côté 1800 de D+ et 1400 de D-, l’inverse de l’autre côté. Oui mais nous trois nous sommes montés au Col du Chaberton et au col, le vent, il soufflait tellement fort que nous sommes vite redescendus pour attendre le groupe de Plampinet. Et comme ce groupe n’était pas trop rapide, nous avons attendu quand même plus de 2 heures. Mais quel plaisir de retrouver Robert et ces 5 acolytes après une si belle balade. Peut être que l’an prochain….

Mardi 19 c’est avec un petit groupe que nous partons pour deux jours dans le Champsaur. L’objectif est de monter au sommet du Vieux Chaillol cette montagne reine de ce lieu. Pour cela nous serons hébergés pour la nuit du 19 au 20 au gîte de l’Ancolie à Pont du Fossé. Mais aujourd’hui le programme c’est Le Palastre sommet qui domine cette vallée de Pont du Fossé. Le départ de Briançon n’est pas très encourageant, il pleut. 2 heures après, arrivés aux Richards parking de la balade, il pleut. Que faire ? Mettre les vêtements de pluie est obligatoire, chacun s’y colle : cape, veste, pantalon tout le monde est paré. Et c’est le départ, mais que se passe t’il donc du côté du ciel ? Et bien oui la pluie cesse. Que faire ? Quitter les vêtements mis 5 minutes plus tôt. Et c’est reparti pour de bon cette fois. Le Palastre est prévu en circuit pour cela il faut entamer la descente vers Les Richards et, par le GR50, poursuivre vers Les Rivoirands par la déviation de ce GR due à l’éboulement sous la face Sud du Palastre. Rejoindre alors l’ancien GR et attaquer alors la longue montée en Z jusqu’au Col du Palastre. Le temps qui nous accompagne est très variable mais ce n’est pas lui qui va nous démotiver. Certes la montée est un peu longue et la faim commence à nous titiller, mais dès le Col atteint c’est au milieu des moutons que nous déjeunons au son du bée qui persiste. La descente est pure formalité et l’arrivée au gîte, une vraie récompense pour une soirée et une nuit réparatrice en vue de l’étape de demain.

Demain, c’est Mercredi 20 et Saint Bernard nous invite au sommet du Vieux Chaillol. Réveil aux aurores, déjeuner dans la foulée, départ pour le parking des Cabanes où Sabah et Jean Paul nous attendent. Et c’est parti pour l’attaque du Col de la Pisse, premier palier, avant le Col de Côte Longue suivi de la Cabane des Parisiens. Il y a dans notre groupe 2 parisiens et effectivement l’endroit correspondant à leurs attentes ils décident de stationner là. Babette aussi car le tas de cailloux qui nous attend ne l’emballe pas. Et c’est donc à 7 que nous partons suivre les cairns qui balisent l’accès de ce petit géant. Si vous désirez un jour compter des tas et des tas de cairns, c’est ici qu’il faut venir. Par contre si vous voulez accéder au sommet sans trop de passages délicats, suivez les cairns de droite. A la montée nous avons suivi ceux de gauche et quelques passages avec les mains nous ont un peu ralenti. Par contre les mères et les petits bouquetins nous ne les aurions pas vus si nous étions montés à droite. Bref il est 12H30 lorsque nous atteignons le sommet. La vue est très spectaculaire d’ici. Si vous avez envie de savoir ce que vous voyez autour, vous n’avez qu’à y monter. Pour nous c’est la faim qui nous démange et nous voilà cherchant un coin à l’abri car Eole est au rendez vous du sommet. L’abri trouvé, le repas avalé, les jambes reposées c’est la longue descente par le sentier opposé qui nous ramène sans difficulté à la Cabane. Les Parisiens et Babette sont toujours là et après une rapide collation c’est l’attaque du chemin de retour. Et qui voilà qui s’invite alors que nous ne l’avions pas sollicité : la pluie. Une pluie fine type Bretagne qui nous accompagne jusqu’aux voitures, là où la grosse pluie montagnarde nous incite à vite rentrer dans les voitures. Ce que nous faisons illico pour entreprendre direction le Col de Mense le retour à Briançon.

Pour finir en beauté ce mois capricieux le Samedi 30 et le Dimanche 31 c’est accompagné des 2 Claude, de Ghislaine, Michel, Jacques, Bernard et Fabien que nous avons terminé nos sorties par une séance formation à Ceillac. Les 2 Claude et moi-même avons tellement martyrisé nos 5 stagiaires de l’ARBB, et les 11 autres qui les accompagnaient, que tous se sont plaints le dimanche lors de la sortie. Entre crise d’épilepsie, piqûre de vipère, malaise vagal, hypoglycémie, entorse de la cheville et même corps étranger traversant la cuisse nous n’avons pu faire qu’une petite, mais toute petite sortie au Col de Bramousse. Ce col est d’ailleurs à déconseiller à tout randonneur tant les incidents y sont fréquents.

Vous avez compris que les incidents de ce dernier paragraphe sont les mises en pratique de situations pouvant survenir en randonnée, que les stagiaires n’ont pas du tout été martyrisés (les formateurs non plus). Ce dernier Week End a d’ailleurs été une grande réussite grâce à la superbe ambiance qui a régné en salle et en randonnée. Peut être aussi que le grand beau temps y a contribué. Et dès le retour de tous, Août 2014 a vécu, Septembre est là avec son lot de sorties qui bien sur feront l’objet d’un autre article, qui pourrait déjà s’intituler :

Que se passera t’il en Septembre à l’ARBB ?

Un petit mois d'Août en balade(s)
Un petit mois d'Août en balade(s)
Un petit mois d'Août en balade(s)
Un petit mois d'Août en balade(s)
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Un petit mois d'Août en balade(s)
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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 17:26

En ce début d’année 2014, précisément lors de la galette des rois, Ghislaine et Michel ont proposé un séjour d’une semaine dans la vallée d’Ossola sise sur la commune de Bognanco. Dans l’assistance tout le monde, sauf Babette et moi, connaissait évidemment cet endroit. Comme nous sommes curieux nous avons topé pour ce séjour et en ce début juillet nous voilà embarqués dans cette aventure italienne.

Pour mémoire, je vais rappeler la situation de la vallée d’Ossola. Pour la trouver il suffit, depuis Briançon, d’escalader le Montgenèvre, de se laisser descendre à Oulx , de glisser par les autoroutes italiennes d’abord jusqu’à Turin, puis longer le Lac Majeur avant d’atteindre Domodossola. Cette ville, en bordure du fleuve Toce est la capitale de ce lieu. C’est par elle que passent tous les véhicules et tous les trains qui, pour atteindre la Suisse, traversent soit par les tunnels soit par le col du Simplon. Bognanco n’est pas très loin de Domodossola il suffit de prendre la route qui se termine aux villages de San Bernardo à droite et de Gomba à gauche. C’est ce que nous avons fait pour poser nos valises en face des chalets du camping Yolki Palki à Gomba. Et là l’aventure a commencé.

Tout d’abord c’est à Domodossola, au lieu-dit Sacro Monte Calvario que, Samedi 5 Juillet après avoir fait le trajet détaillé plus haut, nous nous sommes entrainés pour cette longue semaine. Les voitures garées au parking du monastère, c’est sac à dos que nous avons entamé la superbe visite des hameaux perchés. Anzuno, Molini, Tappia, Gabi Valle, Quartero, Lazzare sont traversés et visités.Remarquable architecture de ces maisons en pierres aux toits de lauzes. Véritables bijoux qui surplombent cette vallée intense dont, hélas, les bruits gâchent un peu le plaisir. En effet au Sud-Ouest de Domodossola la grande gare de triage du ferroutage accueille chaque quart d’heure un long convoi, lequel s’il évite la pollution liée à la consommation de gasole, augmente la pollution auditive. Pour revenir aux villages, but principal de la balade, il faut retenir celui de Tappia. Les voitures sont stationnées à l’entrée et les maisons se succèdent, reliées les unes aux autres, par des ruelles en lauzes et au milieu coule un joli ruisseau surplombé par un pont en pierre. De retour au parking nous quittons Sacro Monte Calvario mais au préalable avant de reprendre les voitures, nous faisons le tour du monastère. Celui-ci, classé au patrimoine de l’Unesco, est également remarquable. Il faut retenir les chapelles qui forment le chemin de croix. Et à l’intérieur les personnages grandeur nature représentent les scènes des quatorze stations. De retour au parking c’est direction Gomba pour atteindre le camping de Yolki Palki qui va nous héberger pour la semaine. Je vois la surprise de nos amis lecteurs en lisant le mot de camping, effectivement Yolki Palki est voué au camping, mais sous certaines conditions et offre certaines formules. Ghislaine et Michel ont choisi celle de la demi-pension, repas au restaurant et couchage en chalet de 4 personnes.C’est donc dans quatre chalets que nous nous répartissons, ici inutile de retenir le numéro il suffit de se rappeler que les uns sont à Larice, les autres soit à Acero, Abete ou Betulla. Et une fois le repas du soir avalé c’est une bonne nuit qui nous attend dans ces habitations de bois.

La nuit réparatrice se termine Dimanche 6 Juillet de bonne heure pour un petit déjeuner mi classique, mi occidental. Bien requinqués par cet intermède obligatoire, c’est direction le parking de San Bernardo au-dessus de Gomba que nous laissons les véhicules. La randonnée du jour ce sont les lacs de Paione. Il y en a trois de lacs à Paione, l’inférieur, le médian, le supérieur. Qui dit lac dit eau nécessairement et pour qu’il y ait de l’eau dans les lacs il faut qu’il pleuve. Bingo vous avez deviné il pleut, oh pas des trombes mais une pluie genre Bretagne. La pluie qui commence calmement, qui s’arrête parfois, pour reprendre ensuite régulièrement. Ce genre de pluie ça décourage le bon randonneur car il ne fait que bâcher et débâcher le titulaire du sac à dos. Et cela l’ennuie, forcément. Et c’est dommage ce temps-là car nous n’avons quasiment rien vu de cette belle randonnée.Nous avons toutefois fortement apprécié le bivouac de midi car Michel avait porté une grande bâche que nous avons déroulée pour éviter le crachin. Pendant ce temps Jean Paul et Nicolaas s’exerçaient à garer le sous-marin de glace qui naviguait dans le lac. Mais aucun des deux n’a véritablement réussi, il aurait fallu pour cela qu’ils prennent pied sur le bâtiment, mais ils n’ont pas osé. De retour au camping nous avons eu le plaisir de retrouver nos derniers randonneurs, Dominique et Roger qui nous ont rejoints dans leur camping-car tout beau tout propre. Et pour fêter ces retrouvailles c’est au son de la guitare de Claude que quelques chansons ont été répétées pour la soirée prévue … plus tard.

Le lendemain, plus précisément Lundi 7 Juillet Claude a dû nous quitter dès 9 heures pour raison personnelle et la balade prévue, compte tenu du temps encore plus médiocre que celui de dimanche, a été remplacée par une plus courte. Retour au parking de San Bernardo et là, direction gauche pour rejoindre le Refuge de Gattascosa. Superbe randonnée facile dans la forêt pour atteindre un petit bijou de refuge en bordure d’un lac. Il y avait d’ailleurs tellement de brouillard que beaucoup parmi nous, le lac ils ne l’ont pas vu. Par contre le vin chaud au refuge ils l’ont bien apprécié ce qui leur a permis de rejoindre sans encombre le parking. Le brouillard et la pluie fine nous ont accompagné tout du long, mais Michel, futé, a pris soin de suivre la large piste dont il savait qu’elle ramenait au bon endroit. Un mot sur ce refuge de Gattascosa c’est un point d’appui pour rejoindre la frontière suisse au col de même nom distant seulement de moins d’un kilomètre et 200m de dénivelé environ. Par beau temps il est alors conseillé de suivre la crête avant de redescendre sur la large piste précitée. Le retour au camping s’est donc effectué de bonne heure et a permis de prendre un peu de repos et de vaquer à des occupations diverses avant de préparer le programme du lendemain.

Et voilà arrivé à grand pas la journée de Mardi 8 Juillet. Un temps que même en Islande il n’y en pas (en fait je n’en sais rien je n’y suis jamais allé). Pour tout dire le ciel est noir et la pluie tombe lentement, mais elle tombe sans arrêt cette fois. Ghislaine et Michel décident alors de nous faire découvrir la région de la pointe Nord de l’Italie juste avant la Suisse. Et nous voilà à Premia où nous faisons la découverte des Urridi créés par les vallées glaciaires. Ces gorges où l’on circule à pied sont sèches maintenant et l’eau souterraine a creusé ici de magnifiques falaises qui constituent les anciennes rives et au milieu desquelles nous avons randonné. Pour le repas de midi c’est sous le porche de la chapelle Santa Lucia, où à l’abri de la pluie, nous nous sommes installés. Reprenant la route, et en passant par le village au nom évocateur de Fondevalle, nous avons garé à nouveau les véhicules au sommet de la Cascade du Toce. Pour une cascade, c’est une cascade en bas il n’y a aucun souci pour remplir le verre de pastis, ni pour prendre la douche, le débit est largement suffisant pour les deux opérations. Toutefois pour la douche celui qui s’y colle risque de ne plus en prendre ensuite. Une petite dégustation de chocolat italien ou de cappucino au restaurant hôtel du sommet et le retour sous la pluie nous ramène tranquillement à Gomba. Là les opérations classiques de fin de journée de randonnée ne nécessitent point de commentaires, hormis la cérémonie relative au programme du lendemain. Ghislaine et Michel nous proposent alors religieusement un circuit vers le Passo di Variola la météo consultée sur les différentes tablettes annonçant un temps relativement clément.

Et effectivement Mercredi 9 Juillet le temps est clément. Pourtant ce matin-là, ou plus précisément la nuit précédente, un invité sournois s’est invité. Ce lascar répond aux multiples et doux prénoms de Gaspard, Anselme, Sosthème, Trophime, Réginald, et Onésime plus communément appelé Gastro par ses parents dont le nom de famille est Entérite. Cette personne, non désirée, génère sur l’individu qui l’a invité une incapacité à participer à une quelconque aventure. C’est donc réduit à 13 que notre groupe rejoint le parking de San Bernardo bien connu maintenant pour attaquer via l’Alpe Paione le lac de Variola. Ce lac précède de quelques centaines de mètres le col éponyme que nous rejoignons après une pause déjeuner en bordure d’un torrent. Du col une seule solution nous est offerte, c’est le retour, mais avec une petite variante, et cette variante c’est par l’Alpe Dorca. Et quel retour le troupeau il a investi ce lieu d’alpage. Et pour l’investir il a utilisé le sentier et parmi vaches, moutons, chèvres, ânes et chevaux il y en a qui ont invité Gastro. Et sur le sentier, bref je ne vous dis pas les petits détours nécessaires pour éviter de glisser. Les obstacles vite et bien surmontés, la troupe rejoint facilement le parking puis le gîte pour terminer très agréablement la journée. Les chalets alors s’animent, les préparatifs pour le lendemain s’organisent et au prêche le soir Ghislaine et Michel nous informent que le but de la balade de jeudi sera l’Alpe Dévéro à l’entrée de la vallée de Fondevalle celle traversée déjà mardi. Et comme la route sera longue la mauvaise nouvelle c’est lever à 6H30 pour un déjeuner à 7H00 précises.

Le smartphone nous réveille bien à 6H30 ce Jeudi 10 Juillet et vite après déjeuner c’est route vers Dévéro. Cela prend pas mal de temps pour atteindre le grand parking de ce village d’alpage, où il faut toutefois acquitter la modeste somme de 5€ pour stationner le véhicule. Cette formalité exécutée, il faut quand même garder à proximité la cape, le poncho ou le vêtement de pluie car l’horizon est bas. Ce matin pour la balade nous sommes 13 car Dominique et Roger font une pause, ils sont remplacés par notre hôte de Yolki Palki le très sympathique Giancarlo. Nous commençons en longeant le torrent déversoir et c’est sur la piste de raquettes n°1 que nous atteignons un superbe village d’alpage répondant au nom de Crampolio dont nous ferons plus ample connaissance au retour. Nous atteignons rapidement le lac Dévero, lac naturel bénéficiant d'une digue barrage l’ayant largement agrandi. Ghislaine, qui mène la balade aujourd’hui, nous propose alors de faire le tour de ce lac ce qui nous prendra une bonne partie de la journée entrecoupée par la pause pique-nique. Une fois une goutte de Grapa dans le gosier c’est le retour à Crampolio pour découvrir les facettes de ce village où les maisons en pierres avec toits de lauzes sont toutes plus belles les unes que les autres. Le gazon anglais qui sépare un groupe de maisons devant la chapelle est du plus bel effet et, s’il n’était aussi humide, il nous inviterait à une longue sieste. Sieste que nous ne pouvons de toute manière pas envisager tant le retour sur Gomba est impératif car ce soir c’est la soirée spectacle et il ne faut pas que les acteurs soient en retard. Nos artistes briançonnais s’étant entrainés presque toute la semaine ils sont tout à fait au point, mais nos amis italiens voulant donner le change préparent en mangeant leur répertoire. Il y a Stefano qui vient prêter main forte à Giancarlo et c’est dès les tables nettoyées que commence alors un véritable festival. Nos choristes emmenées par Gabrielle et nos accordéonistes Marrein et Dominique auxquelles s’est joint la guitare grattée par Michel répondent à la triplette italienne dont le chef d’orchestre Aricocul choisit les différents morceaux et chansons. Et c’est vers minuit que se termine ce match amical sur le score de 10 partout, chaque équipe ayant interprété les 10 tirs au but nécessaires en cette période de coupe du monde. Fatigués mais contents nous partons rejoindre chacun nos dortoirs en nous donnant rendez-vous pour demain 8 heures.

Demain c’est devenu aujourd’hui et en ce Vendredi 11 Juillet c’est direction Macugnaga que nous nous dirigeons. Il faut environ 2H00 pour rejoindre ce haut lieu piémontais. Macugnaga c’est au pied du Mont Rose, mais pour y arriver la route grimpe, tourne et pour ajouter un peu de piment elle n’est pas très large. Pour vous donner une petite idée c’est un peu comme la route du Granon, mais avec beaucoup de petits villages traversés. De plus il y a beaucoup de touristes et pour les acheminer ce sont des gros cars qui les transportent. Et bingo que nous arrive-t-il, vous avez deviné ce ne sont pas 1 ni 2 mais 3 cars qui sont devant nous. Bon, à la faveur de quelques élargissements ils laissent le passage mais ce n’est qu’à 10H30 que nous stationnons nos véhicules sur le parking du télésiège. Un peu de queue avant de le prendre ce qui nous propulse au départ de la randonnée vers 11H00. La randonnée c’est le Lac glaciaire delle Locce au pied du glacier de même nom, glacier situé au Sud de l’ensemble du Mont Rose. Cet ensemble nous le voyons en grande partie sauf les sommets qui aujourd’hui sont blancs de neige mais aussi de brouillard. Ici pourtant nous ne sommes qu’à 2200 mètres d’altitude, mais c’est ambiance haute montagne. Les moraines sont impressionnantes et le torrent de cailloux qu’elles ont généré est particulièrement intéressant. Le retour se fera dans les mêmes conditions que l’aller, il précèdera une visite de Macugnaga, site incontournable pour ceux qui feront, peut-être dans un avenir proche, le Tour du Mont Rose. Il ne reste plus maintenant qu’à remonter en voiture et rejoindre Gomba. Mais que croyez-vous qu’il nous arrive au retour, bingo vous avez deviné, les 3 bus du matin ramènent les touristes, et là nous sommes restés derrière jusqu’en bas dans la vallée. Mais nous avons quand même rejoint Yolki Palki pour une dernière soirée. Yolki Palki, voici un nom bien étrange qui n’a rien de consonance italienne, et c’est normal car c’est une expression d’origine russe. Je vous livre donc la traduction telle que je l’ai trouvée sur Internet :

Palki Yolki - : Expression : "oh merde." Traduction littérale : pommes de pin et de bâtons

Nous y préférons celle que Giancarlo nous a donnée : « nom d’un petit bonhomme » avec arbre et bâton pour chaque mot. Pour nous arbre cela nous va, les baliseurs apprécient, bâton aussi les randonneurs utilisent. Quant à « nom d’un petit bonhomme » c’est vraiment une expression qui vient à point dès l’arrivée dans un tel site, à laquelle nous avons ajouté « quel lieu formidable ». Site que bien sur nous vous recommandons si vous désirez passer quelques jours dans le Nord du Piémont.

Et voilà que le soleil se lève Samedi 12 Juillet, il annonce le retour vers les vallées des Hautes Alpes que nous entreprenons après avoir chargé les voitures, dit au revoir à nos hôtes. La descente vers Domodossola que nous connaissons bien maintenant précède une dernière halte dans cette ville importante. Samedi c’est jour de marché ici et les rues, fermées à la circulation, sont occupées par les étals des forains. Ici tout peut se trouver mais nos animateurs nous ont donné rendez-vous, pour une dernière visite, à 11h00. C’est le village médiéval de Vogogna tout proche qui nous attend. Une visite intéressante pour découvrir ses rues agréablement pavée, mais surtout son château qui a été rénové dernièrement et qui domine de sa grande masse le village en dessous. Un dernier repas alors dans le jardin d’enfants tout proche du parking suivi d’un bon café longo pour certains, corto pour d’autres et c’est le départ pour le 05 qui est donné, chaque voiture l’effectuant à sa guise.

L’Italie est une destination que nous apprécions fortement à l’ARBB et chaque fois les participants à ces sorties, qu’elles soient d’une journée ou à l’occasion d’un séjour, sont toujours fort appréciées. Cette semaine dans le Nord du Piémont a répondu totalement aux attentes des 14 participants. Ce séjour, organisé de main de maîtresse de la part de Ghislaine, s’est avéré remarquable. Le « road book » très bien documenté, le choix du gîte, les propositions de balade et les replis dus au temps nous ont permis de passer cette semaine sans aucun souci. Michel, par sa connaissance forte de la montagne, a parfaitement complété ce duo, qui pour sa première proposition de séjour a atteint la note fort remarquable de 19 sur 20. Merci Ghislaine merci Michel et rendez-vous maintenant pour d’autres aventures.

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 17:17

Pour changer des randonnées sur sentiers balisés, bien indiqués, bien entretenus Aline a choisi de d’emmener dans un alpage peu connu 14 de nos amis arbbistes et surtout de leur faire partager une marche en quasi-totalité hors sentier.

Et cela a commencé par une longue montée sur la piste carrossable mais poussiéreuse du Col d’Anon. Les voitures ; après avoir évité les ornières, les pierres, l’herbe ; sont enfin parvenues au parking sommital du col. De toute façon il est impossible d’aller plus loin sauf à tenter un passage dans l’alpage. Mais cela nous convient car nous attaquons ici la randonnée. Au début çà va nous suivons une large piste fort dégradée mais nous parvenons vite au poteau indiquant Col d’Anon 1891m. Cela permet de caler les altimètres avant d’attaquer un passage dans de l’herbe si haute que cela chatouille les mollets. Le passage successif des marcheurs a le grand avantage de bien marquer le sentier. Qu’est ce qui vont être contents les promeneurs qui emprunteront dans quelques jours ce circuit, ils pourront dire merci à l’ARBB, l’association qui travaille pour le bien de tous (cocorico).

Nous atteignons rapidement la sortie du bois et chic voilà une sente peu marquée, mais bien sympathique, qui nous mène au Torrent de Malafouasse. Nous le traversons avant de quitter la sente pour longer sur quelques mètres sa rive droite. Et là, passage sur l’autre rive avant d’entreprendre la sèche montée qui nous amène à gauche de la Tête des Lauzières. Un coup d’œil circulaire nous permet de reprendre notre souffle pour attaquer tout droit le semblant de sentier qui se termine en haut de la Tête des Raisins. Ce sommet offre un 360° avec une vision très intéressante sur les sommets du coin, vous les connaissez tous, mais de Vautisse à La Font Sancte nous apercevons successivement : La Tête de Dormillouse, Le Pelvoux, Le Thabor, Le Chaberton, La Condamine, Rochebrune, Le Viso et enfin La Tête des Toillies, et bien sur tout ce qui se trouve entre. C’est quand même un bon moment surtout que nous découvrons en bas Briançon et bien sur la vallée de la Durance.

Comme nous sommes arrivés à midi pile inutile de préciser que nous avons ouvert les sacs et le repas terminé j’ai cherché les ceps qui doivent donner ici les raisins. Ben que nenni il n’y en a pas, je l’assure, de raisins ici. Alors pourquoi avoir donné ce nom à cette montagne ? Il doit bien y avoir parmi vous une personne qui connaît l’origine de cette appellation, merci alors de me l’adresser.

La sieste terminée il est temps d’entreprendre le retour. Comme Aline a prévu un circuit, c’est par la crête Sud Est que nous l’entamons. Des cairns et des balises de la V Race tapissent le sol. Il n’y a alors qu’à les suivre, mais toujours hors sentier, pour parvenir à la Cabane de Clot Saret. Entre temps la découverte dans les prés de lunes de mousseron a grandement ralenti le retour. Mais comme nous ne sommes pas pressés et que culinairement les mousserons s’allient parfaitement avec les épinards sauvages, c’est cette dernière cueillette à la cabane qui a déclenché un long deuxième arrêt.

A la cabane nous avons retrouvé le sentier qui continue celui du matin, il suffit de l’emprunter et de suivre alors les traces du matin pour rejoindre facilement le parking. Les voitures, bien chauffées par le soleil, sont vite aérées. C’est dommage que nous n’ayons pas eu des œufs car nous aurions pu faire l’omelette aux mousserons sur les capots.

Le retour en voiture nous attend mais également un arrêt obligatoire dans un grand pré où les chardons bleus sont alors photographiés pour illustrer cette sortie. Photo que vous pouvez voir sur le site. Cette randonnée, dans un lieu où nous n’allons que très rarement, est de toute beauté, bien qu’hors sentier elle est extrêmement facile, aucune difficulté n’y est rencontrée et comme je l’ai souligné elle offre un panorama remarquable sur notre belle région briançonnaise. Merci Aline pour cette idée et garde là bien en mémoire pour la faire connaître, plus tard, à nos amis arbbistes.

Promenade sur sentiers aléatoires
Promenade sur sentiers aléatoires
Promenade sur sentiers aléatoires
Promenade sur sentiers aléatoires
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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 16:11

Le joli mois de mai est toujours propice aux escapades et cette année, pour profiter du beau temps annoncé, ce sont 16 arbbistes qui se sont joints à moi pour rendre visite au pays bauju. Kézako que ce pays. C’est très simple il se situe dans un losange dont les 4 sommets sont :

  • Au Sud : Saint Pierre d’Albigny,
  • A l’Est : Seytenex,
  • Au Nord : Annecy
  • A l’Ouest : Aix les Bains

Et au centre le petit village d’Ecole qui nous accueille, précisément au gîte des Landagnes.

Le décor posé il suffit maintenant de nous occuper pendant ces 4 jours, certes le programme proposé est alléchant mais une question demeure : Sera-t-il effectué en totalité et dans l’ordre prévu ? C’est cela que vous allez découvrir, les 17 présents eux savent déjà.

Dimanche 25 Mai : Rendez vous entre 11H00 et 11H30 au parking du péage de Crolles, tout le monde est là, seule remarque ceux venant de Noyarey arrivent les derniers .. mais à 10H50 donc pas de retard. Direction alors Ecole où nous posons les véhicules au parking du gîte, le repas pique nique est vite avalé et la première randonnée est entamée. Ce sont les Chalets de la Fullie avec au passage la chapelle restaurée de Saint Bernard de Menthon patron des randonneurs. Les fresques à même les murs sont vite photographiées ce qui permet de ne point perdre de temps pour continuer vers les chalets.
Aux chalets la pluie menace mais les ponchos sont vite enfilés et la descente est entamée. Puis le crachin cesse ce qui permet de retrouver le gîte sans avoir à faire sécher quoi que ce soit.

Au gîte nous accueillons nos amis ardéchois, Brigitte et Michel, qui nous rejoignent,ce qui nous permet de commencer notre installation, chacun prend son lit, sa douche et vaque aux occupations d’après randonnée. Vers 18H00 Jean Paul et moi allons chercher le repas au restaurant voisin, comme convenu avec notre hôte, les autres préparent l’apéritif que nous dégustons à notre retour.

Et c’est après une agréable dégustation de paella, puis nous tisanons avant le repos de la nuit.
Lundi 26 Mai : Bien sur cela commence par un très copieux petit déjeuner ; où le beurre, le miel ou la confiture étendus sur la belle tranche du pain d’Ecole ; qui nous permettra d’attaquer en pleine forme la balade.

Lors de la présentation c’est le Mont Veyrier, dominant le lac d’Annecy qui était prévu. Mais vu l’absence de parking et le peu de places disponibles pour stationner nos voitures au pied de ce mont, une modification au programme a été apportée. Ce sera la traversée du Semnoz, départ du village de Leschaux, arrivée à celui de Machevaz qui va nous occuper ce jour. Bon d’accord au départ ce n’est pas fameux, fameux comme temps mais cela passe toutefois. Les gouttes de pluie resteront en suspension dans les nuages toute la journée ce qui nous permettra d’apprécier les cloches des vaches sur l’alpage du Semnoz, de converser longuement avec la salamandre noire de ce même alpage, de photographier le lac d’Annecy et le château de Duingt lors de la descente sur Machevaz. A Machevaz c’est Brigitte qui, ne pouvant pas marcher, attend les chauffeurs pour faire le transfert avec les véhicules entre Leschaux et Machevaz. Et lorsque les 4 voitures sont de retour tous se blottissent à l’intérieur pour rejoindre vite le gîte. En route c’est un véritable déluge qui s’abat sur nos têtes heureusement protégées par le toit des voitures. Mais encore une fois je remarque (en toute modestie) que j’ai terminé la balade avant la pluie. Cela vaut bien quelques points supplémentaires (les initiés comprendront). Pour le reste de la journée rien à rajouter le planning dans ces cas là étant toujours le même.

Mardi 27 Mai : Aujourd’hui c’est le Trélod qui est prévu. En me rasant le matin j’ai vite compris que ce qui était prévu ne serait pas tenu. Un espèce de petit, mais tout petit, crachin tombe régulièrement. Les gouttelettes sont toutes petites mais il y en a beaucoup et l’état du ciel prouve que c’est parti pour durer. Nous sommes toutes et tous des randonneurs aguerris mais la pluie n’est pas notre tasse de thé. Vous savez tous, briançonnais, que dès qu’il y a dans votre pays 4 Heures de pluie vous traduisez cela par un temps de chi… alors, pensez qu’ici cela dure beaucoup plus longtemps.

Donc Bernard il faut, pour marquer des points supplémentaires, qu’il trouve un plan B. Et le bougre il va trouver. C’est la fruitière d’Aillon le Jeune qui va le sauver. Un rapide contact avec une charmante hôtesse et direction la fruitière pour assister au moulage du fromage. La matinée s’avèrera très instructive sur cette fabrication et sur les procédures qui ont permis à cette tome (et oui dans les Bauges la tome n'a qu'un m, cela vient de leur patois ce fromage les anciens l'avait baptisé toma) d’obtenir une Appellation d’Origine Protégée. Bien sur après la visite il est indispensable de passer par le magasin de vente pour acquérir quelques victuailles qui seront dégustées plus tard.

De retour au gîte nous prenons notre repas de midi mais il va bien falloir s’occuper l’après midi. 3 personnes resteront tranquillement au gîte, les 14 autres prendront la direction du Col de Chérel, randonnée prévue normalement demain mais avancée donc. Au parking de Précherel il pleuvigne mais c’est encore jouable. En route cape sur le dos, sursac sur le sac, et en avant pour la montée. Et que croyez vous qu’il se passe plus on monte ? Et bien plus çà monte, plus çà pleut. Au bout de ¾ h c’est le drapeau blanc qui est hissé on arrête tout. Retour aux voitures, retour au gîte. Et là le plan C est mis en œuvre et c’est alors à coup de Rummikub et de Triomino, voire de mots croisés et même de sieste que le groupe s’occupe. Il y a aussi la visite à la boulangerie d’Ecole dont j’ai vaguement parlé au début. Alors maintenant un peu de détail. Ecole est un village de 300 habitants environ qui possède une boulangerie très connue et cela partout en France. Cette boulangerie vend du pain partout et même à Briançon où le magasin de l’Épine Vinette en dispose. Ce pain constitué au levain ne se trouve qu’en grosses boules, pains d’un kilo et est élaboré à base de farines complètes issues de l’agriculture biologique. Un de ses avantages majeurs, outre son gout particulièrement agréable, est qu’il peut se conserver environ 3 semaines après sa fabrication. J’en connais qui passeront de temps en temps à l’Épine Vinette pour en acheter.

Le reste de la journée sera une pure formalité, toutefois une question reviendra souvent sur le tapis. Cette question c’est : Que va-t-on faire demain ? Pour l’heure la réponse est : Wait and see.

Mercredi 28 Mai : Comme chaque matin levage et rasage sont mes deux premières actions. Dès l’ouverture des rideaux nous voyons que le temps n’est pas celui du Queyras. Ce n’est pas la Bretagne non plus, il ne pleut pas. Le petit déjeuner avalé, la décision est prise le plan B du jour c’est le plan A de la veille. Donc si vous avez suivi ce sera l’ascension du Trélod. Le Trélod ce n’est pas le point culminant des Bauges mais il en est tout près. Le plus haut sommet des Bauges c’est l’Arcalod avec 2217m, le Pécloz arrive à 2197 et le Trélod à 2181. Ce massif des Bauges comptabilise un bon nombre de sommets, tous accessibles, qui se situent dans ces altitudes entre 2000 et 2200 et qui permettent à tout randonneur de satisfaire sa passion. Vous ajoutez à 3 sommets et dans le désordre, ceux du Colombier, de la Sambuy, de la Dent d’Arclusaz, de la Pointe de Chaurionde etc..

Pour nous c’est Trélod aujourd’hui et pour cela direction le parking des Cornes en passant par un sympathique village répondant au beau nom de Cul du Bois.

Le parking atteint, il est temps d’entamer la longue montée. En levant les yeux nous nous apercevons vite que le plafond est bas, chez Hergé la réponse par le deuxième Dupont serait le plafond est très bas. Peu importe c’est dans un bois que commence l’ascension et le chemin est parfaitement visible. Plus avant nous sortons du bois et le plafond on dirait qu’il a encore baissé. Puis au passage du petit névé il est complètement sur le plancher, tout d’un coup il se relève, chic nous continuons. Hélas au niveau du plat qui précède la dernière ascension le plafond retombe, le Trélod a disparu, nous décidons alors de rendre visite à sa voisine la Dent des Portes 1932m quand même. Et c’est du haut de cette dent que … nous n’avons pas vu le Trélod. Vite à l’abri du vent qui se lève nous avalons notre pique nique avant d’entreprendre la descente. Et là, que voyons nous, le brouillard disparaît petit à petit en commençant par la vallée, Ecole au loin apparaît suivi de la Compote, des deux Doucy et le joli vert des forêts contraste alors avec le gris collé aux sommets. C’est lorsque nous aurons rejoint Ecole pour le retour sur Grenoble et Briançon que le Trélod se montrera enfin mais pour nous, trop tard.

Un dernier coup d’œil au gîte, chargement des sacs dans les voitures, une dernière discussion avec notre hôtesse de ces quatre jours et au carrefour des rues direction à droite pour rejoindre le Col du Frêne, Saint Pierre d’Albigny puis l’autoroute.

Que dire de plus de ce séjour, les Bauges comme tous les massifs des Alpes du Nord (Beaufortain, Chablais, Vanoise, Belledonne, Mont Blanc, Aravis etc..) sont magnifiques lorsqu’il y fait beau temps. Hélas la potentialité de tomber sur lui est aléatoire et je pense que notre association est assez maudite dans ces massifs. Je me souviens de 2 tentatives en Belledonne qui n’ont pas été sensationnelles non plus. Mais sans doute que d’autres ont été couronnées de plus de succès. Pourtant par beau temps les vues qu’offrent les sommets du Semnoz ainsi que celui du Trélod sont magnifiques. De chacun on aperçoit majestueusement le Mont Blanc et surtout toutes les montagnes environnantes notamment la Vanoise. Alors un jour peut être à l’occasion d’un prochain séjour le soleil sera là et nous en prendrons plein les mirettes.

Le paragraphe terminal sera consacré au gîte des Landagnes. Accueil agréable dans l’ancienne école d’Ecole, la salle du RDC est la salle à manger, le premier étage divisé en 2 permet le couchage de 9 personnes, la cuisine et les tables attenantes servent aux collations d’après randonnées et aux tisanes du soir. Enfin le 2ème étage est divisé en 2 dortoirs pour 10 personnes. Les repas proposés ont été d’agréable facture, particulièrement bien mijotés et présentés, ce qui nous a tous ravi. Ce gîte est à conseiller à qui veut faire un séjour dans ce massif, de plus notre hôtesse est une grande spécialiste des plantes et elle organise ici des stages sur ce domaine. Alors si vous êtes intéressés consultez le site Internet :

http://www.landagnes.fr/

Ah l'pays bauju, vin dieu
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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 16:04

Youpie mai est là et la neige s’en va. Cela peut vous rappeler un célèbre slogan publicitaire, mais ici à Briançon, cela veut dire reprise des randonnées pédestres. Et quelles randonnées offertes cette dernière semaine à nos nombreux adhérents.

Cela commence le jeudi 1 mai, date du défilé, où nous nous retrouvons pour un circuit reliant Prelles à Prelles en passant par la Chapelle Saint Hippolyte, Bouchier et La Blétonnée. Qui dit défilé dit comptage, donc : d’après la police nous étions 6, d’après le syndicat de la FFRP nous étions 40, mais après le comptage de Robert nous sommes 23. Ah les chiffres, suivant comment on les manipule, on arrive toujours au bon résultat. Il suffit de faire la moyenne entre le total des 2 et 23 apparaît comme le chiffre du jour.

Ce qui nous intéresse en fait c’est la balade en elle-même, donc notre défilé nous le commençons tranquillement par la traversée de Prelles et la longue mais facile grimpette menant à Saint Hippolyte. Une visite à sa chapelle où nous admirons la longue vallée sous nos pieds, Briançon à gauche, L’Argentière à droite et tout autour les belles montagnes encore enneigées.

Ensuite c’est Bouchier qui nous attend, mais nous n’y rentrons pas car c’est tout de suite à droite pour rejoindre au loin les chalets de La Blétonnée. Repas autour du chalet, sieste dans l’alpage, pissenlits dans le sac et à 14H00 précises reprise du défilé. Et là enfin la pancarte nécessaire est de sortie. C’est Lucien qui arbore un magnifique tea shirt rouge. Il date un peu le tea shirt, c’est celui de la finale de la ligue Magnus 2007 que les Diables Rouges ont perdue . Lucien il ignore que nous sommes en 2014 et que cette année la même équipe elle a gagné la ligue. Il était tout content quand on lui a dit cela. Et ce sont alors de vaillants randonneurs qui, satisfaits de ce résultat, entament une courte mais sèche descente dans le bois du Pariou. La descente se termine sur la passerelle du Riou et la traversée de Prelles pour retrouver la vallée en attendant les sorties de dimanche.

Dimanche 4 Mai il y a 2 sorties. Robert, fidèle à l’Italie toute proche, emmène une balade sur Fenils. Balade tranquille qui par des chemins légèrement montant s’est terminée comme d’habitude à l’annexe de l’ARBB, j’ai nommé la Gelateria de Cesane, où les 23 présents ont pu se rassasier de ces excellentes friandises italiennes.
Quant à moi j’ai proposé la randonnée du vertige qui du Pont de l’Alp au Pont de l’Alp en passant par l’Alpe du Lauzet, le Chemin du Roy, le Tunnel des Valois et le village du Lauzet où 21 téméraires m’ont rejoint. Le passage délicat sur le Chemin du Roy a permis à chacune et à chacun de bien se concentrer pour surmonter cette appréhension du vide que l’on peut avoir ici. Certes le chemin est bien tracé mais légèrement en devers et la pente sur la gauche frise les 30°. Et comme par endroits il n’y a pas d’arbres l’attrait du vide est accentué. Et avec beaucoup d’attention et surtout en regardant les pieds du précédent, tout le monde est passé sans encombre.

Le repas face à la Meije et au Combeynot Est s’est déroulé avec en spectacle dans les pentes de ce dernier sommet un groupe de skieurs qui dévalaient tranquillement ces pentes bien plus abruptes que celle du chemin du Roy.

Un retour par le lieu dit La Madeleine où la chapelle restaurée côtoie l’hospice en ruines et c’est très tranquillement que nous avons rejoint le Lauzet dans un premier temps, le parking ensuite. Et c’est au Monetier que nous avons terminé la journée autour du pot de l’amitié, séance classique de nos sorties.

Rendez vouys maintenant vendredi pour le programme de la semaine prochaine et que nos futures sorties attirent encore plus de randonneuses et de randonneurs pour passer ensemble d’agréables journées.

Ah, le joli mois de mai
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  • : Pratiquant avec deux associations la randonnée pédestre j'ai eu envie de laisser quelques souvenirs de ces moments agréables passés avec mes amis.
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